Le fédéralisme : "le gouvernement britannique a fait enlever le mot fédéralisme du Traité de Maastricht pour le faire remplacer par l'expression "Union toujours plus proche", ce qu d'aucuns ont perçu comme étant plus centralisatrice que la formulation originale. Pour d'autres, l'Europe devient plus fédérale si elle se décentralise et si davantage de compétences sont transférées aux gouvernements nationaux."
Le réalisme : "le système international est intrinsèquement conflictuel. La guerre ne peut pas être éradiquée. le droit international n'est pas comparable au droit interne car aucune autorité n'est capable de l'imposer et que les Etats ne le respectent pas quand il entre en contradiction avec leurs intérêts fondamentaux."
Il ne se passe pas une année sans qu'un chercheur ne tente d'appliquer une nouvelle théorie à la construction européenne [...] La plupart de ces conceptions sont en fait des langages, plus ou moins élaborés, qui permettent de décrire ce qui s'est passé au cours des dernières années.
L'intergouvernementalisme : "Il signifie que l'Etat-nation européen n'est pas engagé sur la route de l'obsolescence mais il est au contraire bien plus obstiné que ne l'avaient anticipé les approches de type fédéraliste ou fonctionnaliste."
La gouvernance multiniveaux : "un mécanisme extrêmement complexe de négociation perpétuelles aux niveaux aussi bien supranational, que national et infranational."
Aucun paradigme n'est, à lui seul, susceptible d'expliquer la dynamique et de prédire le destin de l'Union européenne.
Les idées deviennent consensuelles quand les acteurs croient elles et deviennent convaincus de leur légitimité.