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3.81/5 (sur 148 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Auteure américaine de fantasy pour adolescents

Série "The Wrath and the Dawn"
2015 "The Wrath and the Dawn"
2016 "The Rose and the Dagger"

Site : http://reneeahdieh.com/

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«Khalid ibn al-Rashid, le calife du Khorassan.

Le Roi des rois.

Un monstre qui hante mes cauchemars.

Au fur et à mesure qu’elle s’en rapprochait, Shéhérazade sentait sa haine bouillonner et raviver une inextinguible soif de vengeance.

Elle marchait sur le calife dont elle distinguait déjà les traits, car il avait un port de tête altier et le regard qui portait loin. Il était également grand, mince et musclé, et avait l’air martial. Ses cheveux sombres et raides étaient coiffés à la perfection.

Une fois sous le dais, elle resta bien droite, le front hautain. Il était roi ? Qu’à cela ne tienne, elle refusait de courber le front.

Donc elle le dévisagea. Ses yeux d’un brun clair aux reflets jaunes rappelaient l’or et l’étrangeté des prunelles des tigres et, pour l’heure, étincelaient sous ses sourcils sombres froncés par la perplexité.

Il la scrutait aussi, gardant une immobilité de statue. Dans son visage d’une fascinante beauté, ce regard étrange aux reflets d’ambre transperçait.

Enfin, il tendit la main. Shéhérazade l’imita et se souvint, à temps, qu’elle devait s’incliner.

Ainsi fit-elle, empourprée par la rage.

Mais elle se redressa vite.

Face à sa superbe, ostensible, il ne put réprimer un mouvement de surprise.

— Mon épouse.

— Mon roi.

Je vivrai ! Je verrai le soleil se coucher demain. Je le jure. Je garderai la vie sauve, je reverrai l’aube et le crépuscule, tant que je vivrai.

Longtemps ! Mais toi… toi, je te tuerai.

De mes propres mains. »
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...Chacun a en soi un potentiel merveilleux qu'il ne peut déployer sans magnifier l'ammour. Car ainsi en est-il, Shéhérazade : nous ne sommes pas destinés à vivre seuls.
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- Est-ce de l'arrogance que de vouloir la constance contre vents et marées ? La permanence malgré l'adversité ?
- Tu désires l'impossible !
- Non, je désire l'absolu. Une femme capable de voir au travers, au-delà des apparences. Qui me complète. Soit mon égale.
- Et comment sauras-tu que tu as trouvé cette perle rare ?
- Elle sera comme l'air que je respire. Mon souffle de vie.
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- Où as-tu appris cela ? lui demanda Shéhérazade avec une admiration mêlée d’envie.

Despina mit ses mains sur ses hanches et leva un sourcil perplexe.

- Je veux parler de tes vêtements, de tes cheveux… de… de tout ça ! reprit Shéhérazade en passant ses doigts en peigne dans son abondante chevelure.

- Chez moi, à Thèbes en Grèce. C’est ma mère qui me l’a appris. Sa beauté était réputée dans toute la Cadmée. Et même dans toutes les Cyclades.
- Oh !… s’exclama Shéhérazade en étudiant les boucles lustrées de Despina pour rejeter en arrière sa propre crinière désordonnée.
- Je n’essaierais même pas, à votre place, continua Despina.
- Essayer quoi ?
- De m’appâter.
- Pardon ?
- Je sais quel genre de femme vous êtes ! J’en ai déjà rencontré de pareilles. Belles et charmantes sans lever le petit doigt. Elles séduisent les hommes sans paraître conscientes de leur charme et veulent en être aimées. Comme nous toutes. Ce n’est pas parce que vous ignorez comment mettre votre beauté en valeur qu’elle passe inaperçue, Shéhérazade. Mais je vous apprendrai cet art, si tel est votre désir. Et même si, a priori, vous n’avez pas besoin de mon aide, ajouta-t-elle avec un clin d’oeil. Car le calife vous apprécie telle que vous êtes.

- Et alors ? Il n’a rien d’exceptionnel. Combien d’épouses a-t-il eues au cours de ces trois derniers mois ? Soixante ? Soixante-quinze ?

Despina lui adressa un sourire ironique.

- Il ne leur rendait pas visite la nuit.
- Comment ça ?
- D’habitude, ses fiancées sont choisies au hasard. Il les épouse et puis… Enfin, bon, bref, vous savez ce qui arrive à l’aube.
- Ne mens pas, Despina !
- Mais je ne mens pas ! Vous êtes la première dont il recherche la compagnie après les noces !
- Je ne la crois pas !
- Au cas où vous vous poseriez la question, je n’étais pas censée vous le confier, ajouta Despina.
- Alors pourquoi me le racontes-tu ?
- Aucune idée.

Despina haussa les épaules.

- Peut-être pour que vous m’aimiez bien ?

Shéhérazade la jaugea longuement.

- Si tel est ton désir, aide-moi à choisir mes vêtements. Et puis, n’as-tu rien apporté pour mon petit déjeuner ? Je meurs de faim !

Despina sourit.
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Il était incrusté des plus belles pierres précieuses, mais son poids l’accablait, l’étranglait. Que ne pouvait-elle le retirer d’un coup sec ! Si précieux ait-il été, il n’en était pas moins un symbole de soumission.
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"Telle est la punition d'un monstre sans coeur: désirer un trésor comme sa vie, l'avoir à portée de main et en même temps savoir, sans l'ombre d'un doute, que jamais il ne le méritera ni ne le possédera..."
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- Je ne sais peut-être pas grand-chose, mais j'en sais plus que toi, Khalid-jan. Je sais par exemple que l'amour est fragile. Que t'aimer tient de l'impossible; C'est comme marcher dans le pire vent de sable avec le plus fragile des trésors. Si tu veux qu'elle t'aime, protège-la de cette tempête.
[...]
- Assure-toi de ne pas être la tempête de sable qui balaie tout sur son passge.
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Chacun de ses mots brisait davantage les remparts et les murailles dont elle s'était fortifiée le coeur [...]. La voie de la raison protestait en silence et lui soufflait de résister tandis que son coeur, cet insensé, accueillait l'intrusion et cette conquête comme un chant d'alouette saluant la victoire de l'aube.
Comme un condamné à qui grâce est faite.
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Ils doivent s'exercer avant le combat, hasarda Despina.
- L'intelligence thébaine me surprend !
- Si je vous pousse dans le sable, vous n'aurez plus l'air d'une reine, mais d'une souillon.
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Le calife regardait partout autour de lui avec curiosité. Son rida’ noir était retenu, au front, par un modeste agal.

- Connaissez-vous le souk de Rey ? murmura-t-elle.
- Non.
- Alors restez près de moi surtout, car c’est un vrai labyrinthe. Chaque année il s’étend davantage. Ses couloirs sont un enchevêtrement sans rime ni raison.
- J’ai cependant l’intention de te semer pour l’explorer selon mon bon plaisir.
- Vous essayez d’être drôle, sayyidi ?

Il fronça les sourcils.

- Tu ne peux utiliser ce terme ici, Shéhérazade.

Il avait raison. Surtout par ces temps si troublés où la rébellion contre son autorité agitait les rues de Rey.

- Vous avez raison… Khalid.

Il poussa un soupir et ajouta :

- Et toi, comment dois-je t’appeler ?
- Pardon ?
- Oui. Comment tes amis t’appellent-ils ?

Elle hésita. Pourquoi lui cacherais-je le diminutif stupide que Rahim m’a donné lorsque j’avais dix ans ?

- Shazi.

Une ombre de sourire surgit sur ses lèvres.

- Shazi… Cela te va bien.

Elle leva les yeux au ciel.

- Venez maintenant !
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