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3.68/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Renée Grimaud est historienne.

Elle est professeur à l'Institut de recherche et d'études supérieures du tourisme, IREST (en 2004).

Passionnée d'histoire de l'art et d'archéologie, Renée Grimaud est auteur d'ouvrages d'art, de livres d'histoire et d'archéologie ainsi que de guides culturels, publiés aux éditions Larousse, Hachette, Le Chêne, Parigramme, Hatier.

Spécialiste du Bassin méditerranéen, elle est auteur de livres de voyages et de guides touristiques. Elle a collaboré à de nombreux Guides Bleus (Hachette Tourisme) sur l’Italie (Venise et la Vénétie, Lacs italiens, Toscane, Rome) et a rédigé des articles sur Venise pour le blog voyage du guide Évasion (Hachette Tourisme). Elle est également l’auteure d’Italie, publié chez Larousse.

Renée Grimaud a travaillé plusieurs années sur le thème de Napoléon. Elle a collaboré au "Larousse de Paris" et est également l'auteur de "L'Ile-de-France gallo-romaine" (Parigramme). Elle est l’auteur de "Nos ancêtre les Gaulois", paru en 2001 aux éditions Ouest-France.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Un vrai jardinier, argumenta Carvallo, doit avoir les yeux d'un peintre ou d'un décorateur. Il ne suffit pas de cultiver les légumes avec soin.
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L'amour qu'Elisabeth-Charlotte manifeste pour la vie s'accompagne d'une grande lucidité rendant encore plus chère son attirance envers la gent animale. "J'ai connu, écrira-t-elle, une dame qui avait fort haï les chiens pendant qu'elle était jeune, et qui les aima fort en vieillissant. Monsieur lui demanda la raison de ce changement. Elle lui répondit : 'Pendant que j'étais jeune, je trouvais assez de personnes pour m'aimer, mais en vieillissant, on ne peut être sûr de l'amitié que de ces pauvres animaux qui vous aiment, quelque changement de visage qu'on puisse avoir, et il est toujours doux d'être aimé. "


(dans "Les épagneuls de la princesse Palatine")
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Durant des siècles, ils ont été des animaux sacrés et respectés, particulièrement par les Celtes et les Germains. Considérés comme les rois des animaux, ils ont même été longtemps célébrés dans les cultes païens. Dans certaines forêts d'Europe du Nord, les ours vénérés à l'égal des dieux ont même parfois pu apparaître comme les rivaux du Christ ; c'est pourquoi l’Église, durant tout le haut Moyen Âge, n'a eu de cesse de les discréditer, d'exhorter les hommes à les exterminer - c'est d'ailleurs à cette période que l'ours, chassé, se retire des plaines pour fuir vers la montagne. Elle a tout mis en œuvre pour sacrer le lion, jusqu'alors plutôt associé au démon, mais qui avait pour lui de n'avoir jamais été l'objet d'aucun culte religieux en Occident. Au moment où Henri III reçoit son ours, ce sont donc les lions qui donnent du prestige à une ménagerie. Les ours, trop nombreux dans les foires de villages, n'en sont plus les vedettes.


(dans " L'ours blanc d'Henri III d'Angleterre" )
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Les rapports des Romains avec les animaux sont, de toute façon, assez contradictoires : empreints tantôt de grande cruauté, si l'on songe aux jeux du cirque, et tantôt d'un sentimentalisme démesuré.


(dans "Le corbeau d'Auguste")
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Les chevaux jouissent d'un grand prestige en Grèce. Contrairement aux autres animaux domestiques, ils n'ont pratiquement aucun rôle utilitaire : rarement sacrifiés, quasiment jamais mangés, ils n'aident pas aux travaux des champs. En réalité, ils ont pour seule fonction de permettre aux classes dominantes d'affirmer leur distinction sociale ; et, depuis peu, surtout dans les franges septentrionales de la Grèce, les chevaux jouent un rôle militaire essentiel.


(dans "Le cheval d'Alexandre")
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Catherine de Médicis, qui a passé son enfance sur la colline de Boboli à Florence, a souhaité un jardin inspiré de la Renaissance italienne, dans la tradition du XVIè siècle, avec ses quadrillages réguliers.

NDL : la volonté de créer ce Jardin des Tuileries vient de Catherine de Médicis.
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Dans cette première moitié du XVIII° siècle, la vogue des chats comme animaux de compagnie est toute récente. Jusqu'ici, les matous étaient considérés comme nuisibles, car ils n'avaient qu'une idée en tête : croquer les oiseaux domestiques, alors très prisés des souverains. Mais ceux-ci ayant fini par se lasser de volatiles, place au chat, bien utile pour attraper rats et souris ! Cette attirance nouvelle pour la gent féline conduira Louis XV à interdire les bûchers où l'on jetait les chats noirs le soir de la Saint-Jean. Les malheureuses bêtes, que l'on disait compagnes des sorciers, étaient en effet considérées comme des incarnations du démon et, à ce titre, rien ne s'opposait à ce qu'elles soient détruites par le feu... Sous le règne du Bien-Aimé - surnom donné à Louis XV en raison de son amour pour les femmes - , ces pratiques, qu'il qualifiait de "tradition barbare et primitive", disparaissent définitivement, du moins dans la capitale...


(dans "Le chat de Louis XV")
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Outre son côté spectaculaire et ludique, la ménagerie de Versailles peut être considérée comme le premier jardin zoologique de France et la première à opérer une classification des espèces, chacune étant répartie dans des cours adaptées. Elle permettra aussi, grâce aux dissections sur les animaux décédés, de faire des progrès en anatomie.


(dans "Les carpes de Louis XIV")
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Au XVII° siècle, un grand personnage s'était déjà distingué par son amour des chats. On doit au cardinal de Richelieu, puissant ministre de Louis XII, d'être un précurseur en la matière. Cet homme d'Eglise passe pour avoir été le premier à la cour à être fasciné par ces animaux énigmatiques et indépendants. Lui-même en possédait quatorze, qu'il faisait surveiller par deux serviteurs spécialement dévolus à cette tâche. [...]
[...] Soumise, que le cardinal qualifiait de "chatte fort douce et fort caressante", était sa favorite, ce qui en dit long sur les relations qu'il entretenait avec les humains et plus particulièrement avec les femmes...


(dans "Le Chat de Louis XV")
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Il est vrai que la postérité associe plus volontiers Charles IX aux massacres de la Saint-Barthélemy qu'à sa passion pour les chiens. Et pourtant...

(dans "Les petits chiens des Valois")
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