Pascale Frey a aimé "Déjà hier" du photographe
Jean-Marie Périer (Ed. Calmann Levy) et aussi "Le journal intime" de
Richard Burton (Ed. Séguier)
J’ai tout essayé. Et même si vous imaginez le pire, vous serez encore loin de ce que j’ai fait.
L'endroit où nous arrivons le jour suivant est désigné par les arabes sous le nom de vallée de la mort et de séjour de la faim.
Je le dis en toute sincérité, après ces dix-neuf jours de wagon et de désert, moi, qui n'avais d'autre idée religieuse que la satisfaction de voir une ville sainte tout battant neuf, je n'ai pas pu regarder ce tableau sans émotion.
Chaque matin m'apportait de nouveaux tourments ,chaque jour me faisait penser que le lendemain serait pire encore ,mais l'espérance est au fond du désespoir et nous ne renonçâmes pas un instant à la mission que nous avions accepté.
Il est, je crois, surabondamment prouvé que la colonie mormone est dans une situation prospère. À vrai dire, partout dans le Nouveau Monde l'étranger se demande avec surprise comment un homme pauvre se résigne à rester en Europe, et un homme riche à vivre en Amérique : il ne peut y avoir que la force d'inertie et les liens si puissants de l'habitude qui leur fasse accepter leur misérable sort.
Quand je me trouvai dans San Francisco, je pensai que la Colombie anglaise, l'île de Vancouver et Los Angeles étaient à une proximité séduisante ; mais j'étais rassasié de voyages. Depuis huit mois, je vivais en bateaux à vapeur, en wagon, en charrette, en voiture traînée par des chevaux ou des mules ; mes yeux étaient remplis, mon cerveau bourré d'une foule d'acquisitions, et mes poches étaient vides.
À dix-neuf ans, lorsqu’il intègre l’université d’Oxford pour y étudier la théologie, Burton parle français comme un autochtone, maîtrise parfaitement le grec ancien et le latin, s’exprime avec aisance en grec moderne, en italien et en dialecte napolitain. Il sait aussi l’espagnol, l’occitan et le béarnais.
Pendant le séjour des deux explorateurs au consulat, dans l’attente du navire qui doit les emmener à Aden, Rigby va plus loin dans l’ignominie. Voici le genre de dépêche qu’il envoie au Foreign Office pour savonner le terrain de Burton : « Speke est un brave garçon, jovial et résolu. Burton ne lui arrive pas à la cheville, et ce qu’il a fait n’est rien en comparaison de ce qu’a fait Speke. Mais Burton va claironner à tout rompre, et c’est à lui que va revenir le mérite des découvertes. Speke travaille. Burton reste étendu sur le dos toute la journée et exploite les lumières des autres. »
Et si j’obtiens le consulat de Damas, m’épouseriez-vous pour aller vivre là-bas ? Ne me répondez pas tout de suite, parce que ce que je vous propose risque de bouleverser toute votre existence… ce serait comme renoncer aux vôtres, à toutes vos habitudes, et vivre une vie du genre de celle que Lady Hester Stanhope a vécue. Je vous en crois capable, mais réfléchissez.” » Isabel en reste muette de bonheur et de stupéfaction ; lorsqu’elle retrouve sa voix, c’est pour lui dire qu’elle n’a pas besoin d’y réfléchir, qu’elle ne pense qu’à ce moment depuis six ans en priant pour lui matin et soir, qu’elle a suivi sa trace pas à pas durant toutes ces années, qu’elle a tout lu de ce qu’il a écrit et qu’elle préférerait mille fois partager avec lui un croûton de pain sous une tente qu’être la reine de l’univers.
Mséné est un lieu de débauche où l'orgie est en permanence.c'est l'unique endroit de cette région où l'on tire du palmyra une boisson fermentée ,et chaque jour tout le monde y est ivre,depuis le chef et son conseil jusqu'au dernier esclave.