J'aime que mes personnages soient ambigus, que les bons ne soient pas seulement bons et que les méchants ne soient pas que des méchants.
Chacun a ses failles et ses raisons, et une raison à ce qu'il fait.
Incontestablement, je suis un cinéaste américain. Ce qui veut dire qu'à l'instar de mes collègues, mes racines se trouvent dans le cinéma de genre. Je crois que les conventions liées au genre ajoutent une certaine force aux films ; elles permettent de créer des variations à partir de leurs propres motifs et, simultanément, de revigorer le film, de le renouveler aux yeux du public comme aux miens.
Clint Eastwood
On ne peut pas plaire à tout le monde.
Tout ce qu'on peut faire, c'est se remettre au travail et faire un autre film.
Si on en a les moyens.
Avec Richard Burton, on a tué tellement de nazis en deux heures que je me demandé pourquoi la guerre a été si longue.
Les fautes que l'on doit réparer, on les répare auprès des gens qui nous entourent. Aller à l'église le dimanche n'y changera strictement rien. Les gens ont très souvent tendance à se dire qu'ils se rendront à l'église le dimanche et que tout ira bien. Si vous avez la foi, c'est très bien. Personnellement, je suis en lutte permanente avec moi-même pour savoir si j'ai la foi ou non. Mais il y a une très grande différence entre avoir la foi et poursuivre une certaine quête spirituelle.
La seule chose que je sais faire, c'est penser en termes d'images
Les producteurs me détestaient et voulaient se débarrasser de moi, ils pensaient que j'étais très mauvais. Dans les films italiens on joue de manière expressive. Les acteurs appartiennent à l'école Hellzapoppin. Aussi pour produire mon petit effet, je restais impassible et je crois qu'ils pensaient que je ne jouais pas.
Mais Leone savait ce que je faisais.
Les "Dents de la mer" a été mon enfer. Nous étions des gens pleins de naïveté affrontant la nature, et la nature nous bat quotidiennement.
La bizarrerie des personnages, leur folie me plaisait [...].
Michael Cimino a du écrire ce film dans une sorte de transe hallucinée.
Le film ne parle pas d'un homme qui incarne la violence, mais d'un homme qui ne comprend pas que la société tolère la violence.