Les San Juan ont sans doute besoin de plus d'espaces sauvages, d'une zone de protection contre les pointes acérées de la civilisation. Mais tracer de nouvelles frontières n'apportera qu'une réponse partielle - rien de plus qu'une façon de gagner du temps, de retarder l'inéluctable disparition. Pour que la nature sauvage puisse survivre, pour qu'elle revienne, il faut que revienne d'abord le respect. Pas tant le savoir que la compréhension. Respect, conscience, prudence, providence, précaution, compassion - ce qui ressemble à une liste de bonnes résolutions pour Quaker est peut-être une liste de nos devoirs envers la nature.