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3.84/5 (sur 28 notes)

Nationalité : Norvège
Né(e) à : Borge , le 16/07/1872
Mort(e) le : 18/06/1928
Biographie :

Roald Engelbregt Gravning Amundsen est un marin et explorateur polaire norvégien.

Il est le chef de la première expédition au pôle Sud, entre 1910 et 1912, ainsi que la première personne à avoir atteint les pôles Sud et Nord.

Il est également le premier à avoir traversé le passage du Nord-Ouest.

Le 18 juin 1928, il prend un hydravion Latham 47 en compagnie des pilotes Leif Dietrichson (son compatriote), René Guilbaud et trois autres Français, avec lesquels il disparaît.

On a retrouvé depuis un ponton de l'avion près de la côte de Tromsø. On pense que l'avion s'est écrasé dans un brouillard quelque part dans la mer de Barents, et qu'Amundsen y est mort ou peu après. Son corps n’a jamais été retrouvé. Le gouvernement norvégien n’a stoppé les opérations de recherche d’Amundsen qu'en septembre de la même année. Plus récemment, en 2003 on suggère que l'avion s'est écrasé au nord-ouest de Bjørnøya.

Il est, avec Douglas Mawson, Robert Falcon Scott et Ernest Shackleton, l'un des explorateurs principaux de l'âge héroïque de l'exploration dans l'Antarctique.
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Source : Wikipédia
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Entretien réalisé par Julia Cordonnier (montage : Agnès Touzeau) Michel Jullien, « Au bout des comédies », Verdier, 2011. https://editions-verdier.fr/livre/au-bout-des-comedies/ Quatrième de couverture : Qu'elle s'exalte dans la gloire ou se dissolve dans la déchéance, la dignité humaine ne va pas sans une part d'absurde, d'ironie saugrenue, de dérision subsidiaire. C'est ce que relève Bernanos lorsqu'il affirme que «le ridicule n'est jamais très éloigné du sublime». Dans une suite de tableaux aussi tendres que cruels, Michel Jullien décline cette loi en l'appliquant à une galerie de héros des siècles passés. Hommes, femmes, enfants, animaux se débattent sous nos yeux, en plein risible, lorsque vacille leur destin, quand s'interrompt pour eux l'agitation vaine du monde. Ovide chez les Barbares, Sarah Bernhardt amputée face à Roald Amundsen conquérant du pôle Sud, l'éléphant neurasthénique de Léon X enfermé au Vatican, un condamné devenu appât des sauvages sur la route des Indes, l'athlète Astylos de Crotone voué à l'anathème par ses concitoyens… toute une humanité qui, face à l'adversité du monde – guerre, racisme, ostracisme, exil, maladie – ou en quête de prodiges dérisoires ou admirables, tantôt s'effondre, s'efface ou enchérit, tantôt consent à sa condition. Site : https://editions-verdier.fr/ Facebook : https://www.facebook.com/EditionsVerdier Twitter : https://twitter.com/EditionsVerdier

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Si la terre semble avoir rétréci,ce n'est pas que l'homme ait grandi...
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Cette nature sublime qu'il a créée est le plus magnifique des temples où nous puissions le remercier de sa miséricorde.
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En 1964, un cratère situé près du pôle sud de la lune,a été baptisé du nom d'Admunsen.
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Nous avons tous une terre d'Au-delà a chercher au cours de notre vie-
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La baleine est poursuivie dans ces parages, uniquement pour ses fanons ; des autres parties de ce monstre marin les Américains ne tirent aucun profit. Il est vrai que la valeur des fanons est telle que le produit de leur vente assure un bénéfice considérable ; une seule baleine en fournit parfois pour 50 000 F. La chasse de ces cétacés est naturellement difficile et périlleuse. […]
Depuis soixante ans cette industrie a rapporté des bénéfices énormes, mais au prix de quels dangers et de combien de vies humaines ! Et tout cela simplement pour procurer aux élégantes la matière nécessaire à la fabrication de leurs corsets et assurer ainsi la grâce de leur corps !

Chapitre 11.
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Avant de lever le camp, je fis défiler devant moi tout le beau sexe ; pour remercier les indigènes de leur hospitalité, je remis à chaque femme quatre aiguilles. Sous toutes les latitudes les filles d'Ève pratiquent la supercherie avec la plus joyeuse inconscience, les femmes esquimaudes aussi bien que les Européennes.
Après avoir reçu son cadeau, que fit, en effet, un des plus remarquables laiderons de la bande ? Elle se glissa prestement à la queue du groupe, espérant que je ne la reconnaîtrais pas. Lorsque je découvris la ruse, la première, elle éclata de rire, et toutes ses compagnes suivirent le mouvement. Ce fut pendant un instant un fou rire général. En vérité, ces Esquimaux sont les gens les plus gais que j'aie jamais rencontrés.

Chapitre 3 : Vers le pôle magnétique.
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À bord, point de règlement ni de hiérarchie : chacun garde son indépendance dans un régime de liberté et d'égalité absolues. Sur des hommes équilibrés et sages, cette confiance a les plus heureux résultats ; elle fait naître spontanément une discipline qui, étant librement consentie, est singulièrement plus puissante que celle imposée par des règlements. De plus, elle a l'avantage de développer la personnalité, l'initiative et le goût du travail. Jouissant de l'indépendance de son moi, l'homme n'est plus une machine, mais un être pensant, et, dans l'effort, son rendement devient double.

Chapitre 1.
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La meute a été installée près de la station, attachée à des câbles disposés en un carré de 30 m de côté. Naturellement nos voisins nous gratifient d'un peu de musique. Sous la direction de l'un d'eux, ils exécutent des concerts diurnes et nocturnes. Étranges bêtes ! Que veulent-elles exprimer par ces hurlements ? Tout à coup, au milieu du grand silence qui nous enveloppe, retentit un hululement isolé. Deux ou trois suivent, puis progressivement le nombre de chanteurs augmente ; finalement, les cent chiens se mettent de la partie. Généralement, durant les concerts, ils restent assis, en levant la tête aussi haut qu'ils le peuvent. Pendant ce temps, ils semblent absorbés et ne se laissent distraire par quoi que ce soit. Très remarquable, la façon dont le chœur prend fin. Brusquement, tous se taisent à la fois ; point de retardataires ni de contretemps.
Qu'est-ce qui leur impose ce silence subit et simultané ? J'inclinerais à penser qu'ils exécutent un chant qu'ils ont étudié. Ces animaux possèdent-ils la faculté de se communiquer leurs pensées par des cris ? Après notre longue intimité avec les chiens eskimo, aucun de nous n'en doute. Pour mon compte, je connaissais si bien le sens des différentes tonalités de leurs aboiements que, sans voir les chiens, seulement en les entendant, je devinais ce qu'ils faisaient. Chaque acte, chaque sentiment, ils l'expriment par un son particulier. Pour manifester leur affection envers leur maître, ils ont un cri spécial. Si l'un d'eux fait quelque chose de répréhensible, comme par exemple d'entrer dans le magasin où la viande est conservée,les autres, qui n'ont pu s'y introduire, se mettent à courir et à pousser un hurlement spécial.
De son ancêtre le loup, le chien eskimo a gardé, beaucoup plus que notre chien domestique, l'instinct de la lutte pour la vie et de l'utilité de la force. La lutte pour la vie l'a dès l'enfance mûri et lui a donné à un degré surprenant des qualités de sobriété et d'endurance. Son intelligence est vive, nette et très développée, eu égard au travail auquel il est destiné et au milieu dans lequel il vit. On aurait tort de mal juger le chien eskimo, parce qu'il est incapable d'apprendre à faire le beau ou à saisir au commandement un morceau de sucre ; ce sont là exercices trop différents de la tâche sérieuse de sa vie pour qu'il puisse jamais comprendre ces numéros de cirque. Dans leurs relations, ces animaux ne connaissent d'autre loi que celle du plus fort. le plus vigoureux commande et agit suivant son bon plaisir. Tout lui appartient, et le plus faible se contente de ses miettes. L'amitié se développe facilement entre ces quadrupèdes, mais une amitié toujours mélangée de crainte et de respect pour la force. Obéissant à l'instinct de conservation, le faible recherche aide et protection auprès du puissant, lequel accepte ce rôle de protecteur, qui lui assure une aide fidèle en cas de besoin. Ce même instinct se retrouve jusque dans les relations entre le chien et l'homme. Cet animal comprend que son maître lui assure la subsistance, et pour cette raison lui témoigne plus de respect et d'affection que ses congénères domestiqués, que seule la peur du fouet rend obéissants. Je pourrais sans crainte retirer la pitance de la gueule de mes douze chiens ; pas un n'eût essayé de me mordre. La peur de représailles, consistant en privation de nourriture, expliquait cette exceptionnelle soumission. Sur des chiens norvégiens, je n'aurais pas osé tenter cette expérience. Quelle est donc la raison de cette différence ? C'est que, chez notre chien domestique, l'obéissance est fondée sur la crainte du fouet et non, comme chez son congénère groenlandais, sur l'instinct de sa propre conservation. Or, lorsque l'appétit l'emporte sur la peur de la cravache, le maître reçoit un coup de dent.

Chapitre 3 : Installation des quartiers d'hiver.
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En marchant à cette vitesse, nous ne nous proposions nullement d'établir un record sur la Barrière, nous désirions simplement rentrer avant le départ du Fram, afin de serrer une fois de plus la main de nos chers camarades. Notre diligence fut inutile. La navire était parti quelques heures avant notre retour. Maintenant, combien la rade vide nous semble triste ! Devant ce paysage silencieux, soudain un voile de mélancolie nous enveloppe.

Roald Amundsen, AU PÔLE SUD : chapitre 4.
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Les choses paraissent se gâter. Droit par l'avant, la vigie découvre une épaisse masse de glace. Sous le clair soleil qui brille pour le moment, elle semble barrer le détroit dans toute sa largeur. […] Heureusement, ce n'était qu'une de ces illusions d'optique si fréquentes dans l'Arctique. Lorsque le soleil éclaire une mer calme parsemée de petits glaçons, fréquemment toute sa surface prend une teinte blanche trompeuse, en même temps que par un effet de réfraction des blocs minuscules s'élèvent à la taille d'icebergs. Dans de pareilles circonstances atmosphériques, même à petite distance, quelques pauvres petites plaques prennent l'aspect d'un pack solide.

Chapitre 1.
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