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4.25/5 (sur 4 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : St-Victor de Beauce , le 14/03/1946
Mort(e) à : Montréal , le 14/04/2008
Biographie :

En plus d'être poète, Robbert Fortin était aussi peintre et graveur. Après des études au Séminaire Pie X de Hauterive (Baie-Comeau) et au Collège Jean-de Brébeuf à Montréal, il entreprend des études universitaires en lettres québécoises et en création poétique à l'Université du Québec à Trois-Rivières, puis à l'Université Laval.... Parallèlement, il devient annonceur et animateur à Radio-Canada jusqu'en 1990, tout en poursuivant sa carrière de peintre et de poète. Après quinze ans passés en sol franco-ontarien, Robbert Fortin est revenu habiter sa terre natale du Québec en 1996.

En 2003, Robbert Fortin devient directeur de la collection Poésie à l'Hexagone «L'appel des mots». Il vit à Montréal où il donne fréquemment des récitals de poésie de même que des ateliers en milieux scolaires et universitaires.

Peintre, il a exposé ses œuvres au Québec, au Canada, à Paris, à New-York, à Détroit, en Russie et au Japon. On peut retrouver ses œuvres notamment sur les couvertures des livres de Patrice Desbiens et d'Hélène Rioux et dans plusieurs collections privées ou permanente.

Avec son deuxième recueil, Peut-il rêver celui qui s'endort dans la gueule des chiens, Robbert Fortin a remporté le Grand Prix du salon du livre de Toronto en 1996 et une mention d'excellence au Prix de la Société des écrivains canadiens pour Je vais à la convocation, à ma naissance en 1998. Il a également été finaliste du Prix Trillium 1998 pour Jour buvard d'encre.
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Source : http://www.litterature.org/recherche/ecrivains/fortin-robbert-203/
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Bibliographie de Robbert Fortin   (3)Voir plus

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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
habille-toi de vent va te promener
et donne-toi des pas qui écoutent
l'origine de ton nom
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Tout obstacle s’abolit

Il ne suffit pas d’attendre l’amour
ou de lui ouvrir le chemin pour rendre clair
ce que d’autres ont peur d’oser

on tente ce qui nous rend heureux
même si viennent des accident de parcours
qui nous rappellent qu’un sentiment est un risque
qui prend corps dans l’altitude d’un regard

le cœur devient repère
d’une promesse tournée vers soleil
quand s’attarde la vibration d’un appel
tourné vers la proximité du désir

tout obstacle s’abolit
l’intensité s’élance vers l’intime
elle est chacun de nos rêves bus
accueillant qui sait s’oublier en aimant
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Laisse les mots être


Tu veux dépoussiérer ce qui traîne
depuis longtemps tu t'éparpilles
comme sables secs
dans conflits de tendances

saletés ça s'imrpeigne partout
jours moches collent à guenille sale
tu pirouettes comme l'homme mordant
la poussière dans une vie en location

connais-tu autres choses que forces brutes
affaiblies par agitations
du ça du moi du surmoi

relève la tête mets la hache
dans cette léthargie de faîence

ça suffit expire pour voir
si quelqu'un te réclame
détermine tes priorités
comme l'oiseau prêt à chanter
sur l'arbre désséché

vivre dans la lumière exige
de tuer toutes les guerres en toi

sors de ta bulle et mange tes étoiles mortes
tu la connais bien la fragilité
sois neuf et nu devant tes chantiers de travail

laisse les mots être
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Lac flânant sur ses reflets

Le même lac
des siècles plus tard
nomme-le Lamartine ou romantisme
bleu green d’une danse marine
contour d’une pensée
pacifiant ses reflets
sur une perspective d’étoiles
comme si le soir réactualisait un temps
suspendu dans son vol

vingt fois je retraverse cette image
sans vouloir la remettre au goût du jour

est-ce une invention du regard
un flash pour frissons de mémoire
en ai-je trop dit
le silence n’en serait que plus troublant

comment ramasser réalité
sans m’installer dans cette atmosphère
de point d’exclamation sur l’infini

à quel moment le savoir doit abandonner
l’exercice dans sa tête parfaite

dois-je céder le pas à l’ivresse
à l’algèbre du cœur
sans remplir un baril de larmes
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Désir

Je veux voir
ce que la vie contient
quand le vide compte
ses pas jusqu'à la lumière
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Voir vivre


Chaque route
séparée
cherche
le même rayon

d'elle
emprunte
l'apparence
ça commence
par solitude
quand le pas résiste
aux vents

on dit que son apaisementglace qui la goûte
et ne reste à l'homme qu'un tintement de la nuit
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Chaque mouvement se complique

Le dernier vol de l’ange est compté
l’aile plane au-dessus des brouillards
d’heure en heure chaque mouvement se complique

il suffirait que l’eau monte jusqu’aux genoux
que la mer s’approche des chevaux
les miracles asséchés jusqu’aux derniers
ça viendrait aggraver les mots
que la peur raconte pour étendre la menace

demande-toi comment traverser
si l’ange n’a plus de porte par où entrer

il ne fait pas meilleur dans la tête des pigeons
ni mieux dans tes questions

où pourras-tu poser les yeux
que tu ne peux plus porter sur tes épaules
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Donner un nom au bonheur

Quand tu m’attends au parc
le vent dans les arbres transporte
ton prénom jusqu’à moi
comme si l’invention de l’air
cherchait à combler ce qu’il faut de chemin
pour te continuer à mes lèvres

tu dis aimer recommence

jusqu’à craindre de te perdre
je tomberai à t’atteindre
avant que tu n’arrives

surprends-moi
porte tes mots à ma bouche
c’est peut-être ici que je cesserai
de donner un nom au bonheur
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Corps de pluie

Tu retiens sous ta paupière
un dernier grondement
en délai de grâce

ce matin tu remettrais tes ombres
aux oiseaux avec envie de faire basculer
impulsion vers une portée d’éclairs

en gage une volée d’oies blanches
te rendrait sourire pourvu que tu retrouves
ce cœur vigilant qui aurait su préserver
une faune lumineuse à même l’abandon
des bruits sourds dans ton corps de pluie
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Tu n’as plus d’arbre à perdre

Rappelle-toi que tout change
tu n’as plus de détour à prendre
comme excuse de circonstance
pour demain ni d’arbre à perdre
ça laisse songeur

soigne ton grand saule au bout de l’île
deux cent cinquante anneaux d’écriture
pas un seul allaité par Saturne
ça devrait compter ça pour nous venger
de l’incohérence des chiens

épines ne t’intéressent pas
ni chicots d’hommes secs
quand ils déplient leur guerre
on l’avait compris
travail sur soi à faire

les longues descriptions
ne nous éviteront jamais le pire
les exemples fatiguent
ceux qui ne pensent plus
à protéger les arbres
tu t’en remets à ceux qui font l’effort
de sensibiliser les autres à la cause

tu voudrais seulement
un coin de fraîcheur à l’ombre
vert sans frein d’usure
va prendre une marche
un seul arbre et tu es sauvé
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