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Critiques de Robert Crais (214)
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Mortelle protection

J’étais content de retrouver Joe Pike et Elvis Cole. Et il faut reconnaitre le talent de Crais pour maintenir une tension soutenue.

Pike est un solitaire, une masse froide comme l’acier, prêt à aller au bout de sa mission, coute que coute tant pis pour les dommages collatéraux. Tuer de sang froid et par conséquent le légitimer est on ne peut plus discutable. On pense aux films de Bronson d’une certaine époque, une loi du talion qui laisse un gout nauséeux.

Pourtant, Crais apporte ici ou là de bonnes idées, Pike tombant sous le charme de la jeune femme qu’il protège (dont le portrait est d’ailleurs caricatural), les moments ou Elvis Cole l’ami de toujours relégué au second plan dans « Mortelle protection », et les sueurs froides et la libido de Chen apportent humour et un certain second degré bienvenus. Mais si un salaud désarmé se fait dessoudé par notre héros, que devient-il lui aussi ? Dommage.

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Suspect

Dans le prologue, j'ai appris comment Maggie, la chienne soldate avait perdu son maître, j'ai senti les larmes me monter aux yeux. J'ai remis ça au chapitre suivant, avec l'assassinat de Stéphanie. Cela vous met mal à l'aise en public.



L'auteur m'avait ferré. Je devais lire ce livre pour voir comment ces deux éclopés allaient apprendre à vivre ensemble.



Si vous cherchez un polar semblable aux autres romans écrits par cet auteur, oubliez ce roman, armez vous de patience car le style de Crais ne se retrouve que dans les 100 dernières pages.



Le rythme des 200 premières pages est donc lent. C'est normal, on ne se remet pas de tels drames en quelques semaines. C'est donc progressivement que ces deux êtres vont peu à peu s'apprivoiser.



Ceux qui ont un chien vont adorer ce roman. Nous entendons penser Maggy et elle pense en chien et non comme un animal qui parle. Je sais, vous pourriez lire cette information dans un livre sur les chiens mais vous ne le sentiriez pas avec vos tripes.



L'enquête piétine jusqu'au dernier tiers. C'est alors que l'enquête prend son essor et c'est aussi à ce moment que les rebondissements s'accélèrent. L'histoire est plausible et l'enquête se tient.



Une trentaine de pages avant la fin, l'attente devient insupportable. Le danger est à son paroxysme et on se demande réellement si Maggy ou Scott James va perdre son ou sa partenaire. On a le goût de lire la fin mais on se retient de le faire et on lit l'histoire jusqu'au bout pour tout savoir.
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A l'Ombre du Mal

Écrire un roman policier c'est comme exécuter un tour de magie. Le magicien attire votre attention sur sa main droite et c'est la main gauche qui fait tout le travail.



Robert Crais est un excellent magicien. À la page 60, on sait que Lionel Byrd s'est tiré une balle dans la bouche. À ses pieds dans un album photo, il y a les Polaroïds de 7 femmes assassinée. Ces photos ont toutes été prises avant l'arrivée de la police.



La police a un dossier béton contre Byrd et elle a déclaré que ce dernier est le serial killer qui a assassiné ces 7 femmes. Cole n'y croit pas. Il a fait disculper Byrd en prouvant qu'il ne pouvait pas être sur la scène du crime de la 5e femme puisqu'il était ailleurs. Cole met donc en doute ce dossier béton. Il lui reste 260 pages pour trouver le ou les vrais coupables.



Je me suis amusé à répondre au "W5, c'est-à-dire le où, qui, comment... " 100 pages plus loin j'ai refait l'exercice parce que mes premières réponses étaient fausses.



Rendu à la fin, je devais admettre que le magicien m'avait de nouveau trompé.



Ne cherchez pas de réponses aux grandes questions existentielle. Il n'y en a pas. Je n'ai même pas réussi à trouver une toute petite citation.



Mais comme polar, bravo. Crais est passé maître dans le domaine. Tout est lié et, chaque nouvel indice nous amène d'autres questions. Il me fallait de la volonté pour fermer le livre et aller dormir.



L'objectif d'un bon polar est d'abord de nous détendre. À l'ombre du mal atteint son objectif.





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Meurtre à la sauce cajun

Un thriller qui n’est pas d’une originalité folle mais qui se lit avec plaisir. Et puis, dans un roman de Roberts Crais, il y a toujours cet humour qui permet de faire passer les événements totalement dramatiques et inhumains avec une critique à peine voilée de certains travers de la société américaine.

L’intrigue du roman est à double détente. D’abord la recherche des parents d’une actrice, star d’une série télévisée. Elle a été adoptée et veut connaître l’identité de ses géniteurs. Voilà Elvis Cole partie en Louisiane pour y découvrir d’autres mœurs, d’autres mets, un autre climat et une avocate qui ne le laisse pas insensible.

Ce Sud américain au passé peu glorieux, aux secrets enfouis dans les eaux sales du bayou est le personnage central. L’auteur nous immerge dans cette moiteur et ces sous-entendus parfois nauséabonds, avec un décalage salutaire due à la vision californienne du détective.

Que se cache-t-il derrière cet abandon à la naissance ? Et pourquoi Elvis Cole est-il suivi dès son arrivée ? Le détective ne s’embarrasse pas toujours de la légalité, comme tout bon détective de roman qui se respecte. Il avance vite vers la résolution de l’énigme. Peut-être un peu trop vite !

Cette enquête aurait pu tenir 200 pages et servir de toile de fond à un roman noir bien noir, mais ce n’est pas l’option de Robert Crais. La résolution de cette affaire est plutôt rapide mais une autre intrigue, prend le relais. On a deux livres pour le prix d’un. La première moitié est une histoire de détective privée somme toute classique mais en Louisiane et avec beaucoup d’humour. La deuxième partie est plutôt un thriller dans laquelle le coéquipier d’Elvis Cole, Joe Pike, sorte de Jack Reacher taiseux et ultra efficace prend toute sa place.

Les deux intrigues sont liées de façon un peu superficielle, mais elles sont les deux faces d’une même pièce, celle du racisme et de l’exploitation humaine, une dans le passé, l’autre dans le présent (Le livre date de 1995).

Ce qui fait donc l’intérêt de ce livre, plus que la double intrigue, classique, mais qui tient quand même la route, c’est les personnages et l’atmosphère. C’est souvent le cas dans les polars. L’équipe de détective est très réussie. Chacun dans son rôle, on prend plaisir à les suivre et à se rende compte qu’ils sont quand même très forts, mais quand même pas toujours !

Le style de Robert Crais est idéal pour ce genre d’histoire. Vif, avec des dialogues percutants et des punchlines souvent très drôles. On tourne donc les pages sans déplaisirs mais certainement pas pour savoir ce qui va se passer. Ce n’est pas un roman à suspense, il n’y a pas de twists de l’enfer mais on est bien, là-bas en Louisiane et on a quand même envie d’y rester.

Pas révolutionnaire, mais ce mélange humour, action, drame humain est très agréable à lire.
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Indigo Blues

Robert Crais, auteur de polar américain, nous permet de retrouver Elvis Cole et Joe Pike le duo révélé dans l'excellent "L.A. requiem". Cette fois-ci, Cole et son partenaire sont chargés par trois mômes de retrouver la trace de leur père Clark Haines. Intrigué et touché, Coles accepte d'enquêter, et très vite s'aperçoit que l'affaire est bien plus complexe et dangereuse qu'il n'y parait.

Crais signe un polar de facture classique, avec une intrigue qui tient plutot bien la route. Cole manie toujours autant humour et dérision, tandis que Pike est plus énigmatique que jamais. Alors comme Coben avec son Byron Molitar, on retrouve avec plaisir ce duo atypique même si au final "Indigo blues" est en deça du précédent Crais. Bouquin Idéal pour s'évader pendant les vacances.
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Règle n°1

On retrouve le célèbre duo: Elvis COLE et Joe PIKE. Franc un de ses amis est retrouvé assassiné avec toute sa famille sauf la jeune fille serbe, la nounou des enfants. Pike se rend à l’hôpital mais la jeune fille n’a plus que la moitié de la figure et malheureusement elle décède .Pike va tout mettre en œuvre pour découvrir qui a commis ces meurtres .Avec l’aide de son ami Cole qui n'est jamais loin ils nous font vivre leurs nouvelles aventures avec meurtres, trafic d'armes.... prostitution et la mafia serbe .Bon polar.



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Meurtre à la sauce cajun

C'est mon dixième roman de Robert Crais. Je l'ai trouvé suffisamment différent pour mettre en garde ceux qui ont adoré ses derniers romans. Il y a beaucoup moins d'action.



Par contre, il y a plus d'histoire, de sentiments et de réflexions. Entre autre sur le racisme, jà justice et les relations humaines.



Certains tueurs et cinéastes affirment qu'une fois leurs personnages créé, ceux-ci vivent leur vie propre. C'est la sensation que j'ai eu en lisant ce roman. Elvis Cole a trouvé les parents biologiques de Jodi Taylor à la page 70 et le reste du roman est dû au caractère d'Elvis Cole, de sa nouvelle amie et de sa cliente.



Côté humour, Elvis Cole en invente quelques unes très spéciales mais en général, elles ne sont pas plus hilarantes que ça.



Parlons un peu de Joe Pike, toujours aussi volubile, on dirait le contenu des répliques d'une starlette engagée pour son apparence et ses atouts. L'ensemble de ses répliques tiendraient dans une ou deux pages,



Un bon moment de détente

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La promesse

La promesse de l'excellent Robert Crais est une histoire de faux drapeaux. Les gens de l'histoire ne sont pas toujours ce qu'ils racontent d'eux-mêmes. J'aime le personnage d'Elvis Cole, enquêteur privé qui me rappelle un peu les romans de Raymond Chandler. Ici, une femme, Debby, veut se venger de la mort de son fils victime d'un attentat d'Al-Qaida en Afrique. On raconte aussi l'histoire de Maggie, une chienne K9 qui détecte les explosifs et de son maître affectueux Scott. Comme on dit, le mieux est l'ennemi du bien, le roman en fait une jolie démonstration.
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Le dernier détective

Elvis Cole, détective de son état, et son complice Joe Pike, deux héros récurrents de l’auteur, se trouvent ici aux prises avec l’enlèvement d’un enfant. Celui de la compagne d’Elvis. Aïe. Enlevé alors qu’il était sous la garde d’Elvis. Re-Aïe.

C’est donc un Elvis pétri de culpabilité qui doit mener une traque contre des adversaires qui se révèlent plutôt doués… dans le génocide. Rien que ça. Heureusement épaulé de l’énigmatique Pike, dont le côté super-héros est malheureusement entravé par une blessure.

Ce roman dévoile un pan du passé de ses protagonistes. On y découvre un Cole vétéran du Viet Nam, obligé de replonger dans ses souvenirs par un ravisseur. Avec son héros fictionnel, Robert Crais rend hommage aux familles et rescapés du conflit. En ce qui concerne Joe, c’est son enfance que l’auteur révèle par petites touches.

Comme souvent avec Robert Crais, c’est efficace, enlevé, et le suspense traité de façon -presque- réaliste. J’avoue que voir un détective saccager une scène de meurtre avant l’arrivée des flics relève quand même du crime de lèse-majesté pour la lectrice assidue de roman policier que je suis. Et toujours, chez Crais, ce petit côté cow-boy – l’utilisation des armes par les héros, qui n’est pas ce que je préfère.

Ce sont pour moi l’atmosphère de la ville, on se croirait à Los Angeles -la maison de Cole accrochée à la colline-, les relations entre les personnages (Lucy, la compagne d’Elvis, son fils et le père) qui permettent à ce roman de sortir du lot.



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Deux minutes chrono

Je n'ai pas eu de plaisir à la lecture de ce livre. Il faut dire que je m'attendais à un thriller comme il est indiqué sur la couverture or il s'agit d'un polar et non pas d'un thriller.

Dire que je me suis ennuyée ne serait pas tout à fait exact car il y a des rebondissements mais rien d'original et pas de véritables surprises, même à la fin.

Je n'ai pas envie de poursuivre ma découverte de cet auteur.

Je précise bien que je suis une fan de thriller et pas de polar ce qui explique ma déception. Je ne remets pas en cause les qualités de monsieur Crais !
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L'ange traqué

C'est le 2ème opus de la série Elvis Cole et Joe Pike. On retrouve nos deux détectives privés qui enquêtent sur la disparition d'une adolescente, qui est lié au vol d'un objet de valeur : l'Hagakure, un manuscrit sur le code des samouraïs.



Le récit se déroule dans le milieux huppés de Los Angeles, où les egos et le paraître sont portés à leurs summums.

Les yakuzas sont mêlés à ce vol et à cette disparition. Elvis Cole, détective privé et personnage central du roman, va devoir enquêter pour retrouver le précieux livre et l'adolescente qui a disparu.



Comme dans le 1er tome, on retrouve les traits d'humour et le second degré de l'auteur qui est plutôt agréable et bien trouvé. Mais hélas c'est tout ... Pour le reste l'histoire est d'un classicisme et on voit venir de loin les quelques rebondissements ou plutôt les quelques soubresauts. C'est un peu dommage. Même la fin ne relève pas ce récit tant elle est attendue, et de plus, on reste avec quelques questions sans réponse.



C'est un roman que l'on peut lire, on passe un moment agréable ponctué de quelques traits d'humour bien senti. Mais, on peut aussi passer son tour, cette lecture est d'un commun affligeant sans réelle surprise. A vous de voir .....

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Deux minutes chrono

Deux minutes chrono prend tout son sens dans ce roman, surtout dans sa conclusion.



Le sens de ce titre m'a mené sur une fausse piste et à quelques dizaines de pages avant la fin, je me demandais encore comment l'auteur allait s'en sortir. Il s'en est sorti.



La critique va être courte pour respecter le suspense des futurs lecteurs. Je me contenterai de dire que le rythme qui est lent au début progresse régulièrement mais lentement, de même que le niveau de tension. À la fin, c'est du véritable Crais.



Ce n'est pas de la grande littérature, je n'ai pas trouvé une seule citation digne d'être mise sur Babelio. Par contre, c'est un roman qui vous fait passer un bon moment et une partie de nuit blanche pour le terminer.
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Suspect

Deux premiers chapitres haletants où se fracassent les destinées de Maggie et Scott lancent le récit de façon magistrale. Idéal pour happer mon attention.

Maggie et Scott s’en sortent, mais passablement abimés par ces expériences traumatisantes : chacun souffre de la perte de son équipier, l’une sur une scène de guerre, l’autre lors une fusillade dans les rues de Los Angeles pendant une patrouille de routine.

Résumé comme cela, le livre ne semble pas bien original. Oui, mais voilà : Maggie est un magnifique berger Allemand. Et, tout comme un humain confronté à la perte d’un proche, elle souffre de stress post traumatique. Blessée et réformée de l’armée, sa rencontre improbable avec Scott dans un camp d’entrainement de la police canine relève de l’intuition incompréhensible. Personne ne parie sur leur ‘tandem’, qui se lance en douce à la recherche des coupables de la fusillade, tandis que la police de Los Angeles fait du sur place dans l’enquête.

Deux souffrances se rejoignent et tentent de s’apprivoiser : plus que l’enquête, ce sont les aspects de la relation entre les protagonistes qui donnent de l’originalité et de l’intérêt à ce roman ; Scott ne maîtrise que très peu le dressage canin, Maggie sursaute au moindre bruit, un formateur canin bourru qui n’hésite pas à malmener le duo... de quoi tisser un récit plaisant.

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L'homme sans passé

J'ai pris grand plaisir à lire ce très bon Crais, dans la droite ligne de moult autres opus des aventures d'Elvis Cole et Joe Pike, duo riche en couleurs.



Intrigue intéressante, rebondissements, action, humour, tout y est, j'ai passé un très bon moment avec ce livre :-).
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Coyotes

Coyotes, un roman signé CRAIS. A peine un bouquin, certainement pas un bon policier! le thème principal est la lutte qui oppose les cartels gérant l'immigration clandestine du Mexique vers les USA et les intermédiaires-gangs de toutes sortes qui volent les migrants aux premiers pour faire cracher les familles contactées avant de tuer les migrants ne rapportant plus assez. Sordide, même si plausible, cet aspect est traité dans la cruauté, le vocabulaire ordurier et la caricature des personnages qui les rendent tous peu crédibles. Aussi bien les voyous que les bons.

La structure même du récit est assez opaque. Hors chronologie, elle met le spot tantôt sur l'un, tantôt sur l'autre et n'aide en rien à une lecture fluide.

Bref, un CRAIS de trop, un auteur à retirer de mes lectures.
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Le dernier détective

Elvis Cole, détective récurrent chez Crais, est confronté à la douleur de sa compagne Lucy, car Ben le fils de Lucy a disparu. Très vite, les ravisseurs se font connaitre, demandant à Cole une rançon astronomique, accusant le détective de trahison pendant la guerre du Vietnam. Aidé du secret et énigmatique Joe Pike, Cole se lance dans une course contre la montre terrifiante. La chasse est lancée.

Comme souvent chez Crais s'est l'intensité dramatique qui rythme l'histoire, et il faut bien avouer que le garçon sait y faire. Car sur un thème assez utilisé dans ce genre littéraire, Crais nous captive dès les premières pages, grâce à ce duo génial formé par Cole et Pike si différent mais tellement complémentaire. La force du livre c'est que la tension dramatique ne souffre jamais de baisse de régime. Crais maintient le suspense avec brio jusqu'aux ultimes pages. Un polar brillant et Haletant. Publié chez Belfond comme Coben, Crais mérite qu'on s'y attarde.
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Un ange sans pitié

Une impression mitigée à la fin de ce roman. Certes, l'énigme est plutôt bien réussie, mais j'ai eu l'impression d'y trouver tous les clichés. Le (en l'occurrence, la) flic alcolo sur le chemin du retour à la vie normale après un drame personnel, le serial killer mystérieux, les bons-mauvais flics, la mauvaise copine qui finalement va devenir une bonne amie, enfin bref, au final, je trouve le roman assez moyen.



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Deux minutes chrono

Après dix ans derrière les barreaux Max Holman retrouve le liberté. Tombé pour braquage, il espère renouer des liens avec son fils devenu policier. Mais, tous ces espoirs s'écroulent en apprenant la mort de son fils en service. Avec l'aide improbable et pourtant bien réel de Katherine Pollard ex agent du FBI, nos deux héros ce lancent sur la piste des assassins.

Et zou, c'est parti, accrochez -vous car Robert Crais, formé à l'école de scénariste, a ce don de mener une intrigue tambour battant. Il ne laisse aucun répit à ces personnages. Son polar a toujours le bon tempo, les dialogues sont percutants renforcant l'efficacité de son écriture.

Du polar costaud qui vous agrippe avec un vrai sens du suspense. Que demander de plus.
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L.A. Requiem

Frank Garcia accablé par le chagrin fait appel au détective Joe Pike et son associé Elvis Cole pour retrouver les assassins de sa fille Karen retrouvée une balle dans la tête. Pike, ancien flic du LAPD est un type solitaire, taiseux, imprévisible alors que Cole lui manie humour et l'ironie.

Crais à l'instar d'un Michael Connelly choisit Los Angelès pour mener son intrigue. Et, en créant les personnages de Cole et Pike aussi différents que complémentaires, il nous séduit avec ce duo détonant. Il mène son enquête avec talent s'appuyant sur une intrigue classique mais avec un vrai sens du suspense; Et c'est suffisamment bien charpenté pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. Et savoir que Cole et Pike sont devenus des personnages récurrents de Crais nous ravis.



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La promesse

Non, ce n’est pas possible. Et pourtant, si : je n’ai pas chroniqué un roman de Robert Crais depuis cinq ans ! Et pourtant, j’ai l’impression que ce n’était pas il y a si longtemps que cela, tant j’ai vraiment reconnu, à la lecture, les personnages et l’atmosphère que l’auteur sait recréer autour de Cole, de Pike et de Stone. C’était déjà un bon point pour moi : les retrouver et les apprécier. En cherchant bien, j’ai découvert que cela faisait en fait quelques années que les romans de Robert Crais n’avaient plus été traduits en français : j’espère donc que celui-ci trouvera son public, et que les titres non traduits à ce jour le seront à leur tour.

Dès le début ou presque, Cole se retrouve mêlé à une affaire qui n’était pas la sienne : un meurtre. Il peut toujours se maudire (ou pas) d’avoir donné la chasse au suspect, d’avoir été ainsi dans le collimateur de la police, qui était sur les lieux. Cole cherchait simplement quelqu’un qui connaissait la personne qu’il recherchait – Amy, chimiste de son état, a quitté son travail et a détourné une énorme somme d’argent. Meryl, amie, collègue, et haut placée à la sécurité, veut absolument la retrouver – pour de multiples raisons, et la culpabilité qu’elle éprouve à son encontre n’est pas des moindres. Cole doit faire avec cette cliente exigeante – la discrétion est de mise. Il doit faire aussi avec ce qu’il découvre peu à peu, et met à jour quelque chose de bien plus grave qu’un simple détournement d’argent.

Amy, la disparue, souffre. Elle souffre parce que son fils unique, Jacob, a été tué dans un attentat. Elle veut comprendre ce qui s’est passé, elle veut des réponses à toutes les questions qu’elle se pose, elle veut savoir – et plus encore. Elle veut savoir parce qu’elle ne sait rien, parce que l’enquête n’a débouché sur rien, parce que le gouvernement américain n’a pu répondre à strictement aucune de ses questions Mais jusqu’où est-elle prête à aller pour moins souffrir ? C’est ce que Cole devra découvrir.

Ce que j’ai apprécié particulièrement dans ce livre, c’est le choix qu’a fait l’auteur de se focaliser, pendant certains chapitres, sur le personnage de Maggie, sur le syndrome de stress post-traumatique dont elle souffre, sur ses liens très fort avec Scott, sur les liens très fort qu’elle avait avec Peter. Oui, j’ai eu peur pour elle, parce qu’elle est totalement dévouée, parce que c’est elle qui est en première ligne. Ah oui, je ne l’ai pas précisé : Maggie est un berger allemand, membre de la brigade cynophile, et elle est douée. Très. Elle et son maitre (mais Scott est bien plus que cela, leurs liens sont véritablement forts) ont vu le meurtrier, et c’est pour cette raison que leurs vies sont en danger. Je vous laisse deviner qui se retrouve mêler à cette affaire, et qui se demande si, en fait, les deux affaires ne sont pas liées.

C’est une enquête qui à la fois enchaîne les péripéties mais prend aussi son temps, de découvrir les personnages, leurs motivations, de nous plonger aussi dans ce que l’Amérique peut faire de meilleur et de pire. La promesse m’a donné une envie : reprendre avec plus d’assiduité la lecture de polars américains, parce que celui-ci m’a entrainé sur des pistes que je ne pensais pas parcourir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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