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3.45/5 (sur 47 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Kelloe , le 16/09/1812
Mort(e) à : Londres , le 13/04/1880
Biographie :

Robert Fortune, né le 16 septembre 1812 à Kelloe dans le Berwickshire et mort le 13 avril 1880 à Londres, est un botaniste et un voyageur britannique.

Fortune travaille d'abord au jardin botanique d'Édimbourg et plus tard à celui de la Royal Horticultural Society à Chiswick. Après le traité de Nankin en 1842, cette Société l'envoie en Chine pour y récolter des plantes.

En 1848, un autre voyage organisé pour le compte de la Compagnie britannique des Indes orientales (la British East India Company), lui permet d'introduire en Inde 20 000 pieds de théier. Ses voyages suivants, à Taïwan et au Japon, lui permettent de décrire l'élevage du ver à soie et la culture du riz.

Ses voyages permettent l'introduction en Europe de nombreuses espèces ornementales, comme le kumquat, de nombreuses variétés de pivoines, d'azalées et de chrysanthèmes.
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Source : Wikipédia
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Comment le thé fut volé aux Chinois.


Citations et extraits (2) Ajouter une citation
"Prenez les choses avec calme, et ne perdez jamais votre sang-froid" : telle doit être la devise de tout voyageur , mais surtout du voyageur en Chine.
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Les mendiants sont nombreux en Chine, et en général ils se partagent en trois classes : la première inspire la plus profonde pitié, ce sont les aveugles, les boiteux, les malades souffrant d'affections cutanées ; la seconde se compose de paresseux qui essayent d'émouvoir la compassion publique par des moyens artificiels ; dans la troisième sont les idiots et les fous. L'ordre des mendiants est répandu dans tout l'empire, il a ses lois et ses règlements, et il existe réellement un roi des mendiants. C'est une espèce privilégiée en Chine, et qui demande l'aumône plutôt comme un droit que comme une faveur. Ils sont un fléau pour les boutiquiers des grandes villes, qui ne peuvent se débarrasser d'eux qu'en leur donnant toujours quelque chose. Il faut donner à chacun, mais ce qu'on leur donne est le plus ordinairement très peu considérable. La monnaie du pays se prête d'ailleurs très bien à cet état de choses. Cent sapèques chinois ne valent par plus de quarante centimes de notre monnaie, et il est rare que l'on donne plus d'un sapèque à la fois ; souvent même on donne moins. Voici comment : dans le nombre de pièces chinoises, il en est une très grande qui n'ont pas le poids, qui sont brisées ou altérées de quelque manière ; on les donne aux mendiants, ou bien encore les mendiants offrent une de ces mauvaises pièces au boutiquier, qui en rend une bonne en échange, ce qui réduit quelquefois l'aumône qu'on leur fait à un demi-sapèque, soit le cinquième d'un centime. Dans beaucoup de villes on fait des contrats avec les chefs de cette étrange communauté. Lorsqu'on est d'accord sur la transaction, un morceau de papier affiché sur la porte de la personne qui a traité avertit les mendiants que pendant tant de temps ils n'ont rien à demander dans cette maison, et ils observent religieusement ces singuliers marchés.
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