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3.5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 28/01/1944
Biographie :

Robert Frank est un historien français.

Agrégé d'histoire (1968), il est spécialiste de l'Europe et des relations internationales.

Il a été directeur de l'IHTP entre 1990 et 1994.

Il est actuellement professeur à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (chaire d'histoire des relations internationales), dirige l'UMR IRICE ainsi que le Magistère de Relations internationales et action à l'étranger.

Il enseigne également à l'IEP de Paris (en deuxième année).

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'homme est un animal. Mais sa caractéristique est de vouloir sortir de son animalité, même s'il n'y réussit pas complètement. Ce phénomène, ce processus par lequel les êtres humains font tout pour s'élever au-dessus de leur condition animale s'appelle la «civilisation». Les hommes et les femmes gardent des instincts bestiaux, mais ils entendent se «civiliser», c'est-à-dire contrôler le mieux possible leurs instincts pour vivre dans un groupe, nouer entre les membres de ce groupe des liens sociaux qui, sans annuler la violence, la canalisent et la réduisent. Dans chacune des sociétés, ces liens sont : des langues communes, des croyances communes - les religions -, des histoires qu'ils aiment se raconter sur les origines de leur société - les mythes et les légendes -, des modes de vie et de pensée à peu près communs, des lois auxquelles ils se soumettent, des façons plus ou moins similaires de percevoir le monde, de créer de la beauté qui les enchante à travers des oeuvres d'art.
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Cette volonté de l'homme de se civiliser, caractéristique de la condition humaine, se trouve dans toutes les régions du monde. Il y a une diversité d'humanités, mais elles sont toutes nôtres, à condition que nous nous familiarisions avec l'ensemble d'entre elles. Ce livre a précisément l'ambition de raconter leur histoire en images, de faire connaître toutes les manières de «s'humaniser» qui se sont succédé dans le temps et dans les différents espaces du globe terrestre. Cette histoire des desseins et des destins de l'homme raconte en dessins ses rêves et son devenir. Une histoire des progrès, mais aussi des violences toujours présentes, des actes barbares sans cesse recommencés. Toutes les civilisations se valent ; toutes, elles doivent s'unir aujourd'hui, au nom de leur passé, contre la barbarie présente dans chacune d'entre elles.
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Un peu plus tard... il y a près de 2 millions d'années, ils commencent à tailler la pierre pour obtenir des outils plus perfectionnés (Homo habilis) leur servant non seulement à la cueillette, mais aussi à découper de la viande à partir d'animaux morts. Ils ne vivent plus dans la seule forêt, mais également dans la savane. Il y a 1 million d'années, ils sont moins poilus, ressemblent plus aux hommes d'aujourd'hui (Homo erectus), développent un langage articulé, apprennent à chasser et à tuer des animaux dont ils mangent la viande. Vers 500 000 ans avant notre époque, ils commencent à maîtriser le feu, avec lequel ils cuisent leurs aliments, durcissent les pierres, ce qui leur donne des armes plus efficaces pour la chasse. C'est il y a 200 000 ans qu'apparaît sur presque tous les continents l'homme avec ses caractéristiques actuelles (Homo sapiens) : avec un cerveau qui atteint un volume de près de 1500 cm3 (contre 400 cm3 pour l'australopithèque, 600 cm3 pour l'Homo habilis, et 1000 cm3 pour l'Homo erectus), il sait produire des vêtements, des bijoux, tailler des pierres qui lui servent à fabriquer des harpons, puis des arcs et des flèches pour abattre de grands animaux; il se met à construire des habitations, à enterrer les morts, à faire circuler les informations, à exprimer des idées et des émotions par un langage plus élaboré et à peindre des fresques sur les parois. Le grand changement survient il y a 11000 ans au Moyen-Orient, 8 ou 9000 ans en Europe et en Extrême-Orient, 7000 ans en Amérique : l'homme ne se contente plus de chasser, de pêcher, de cueillir ; il entreprend de cultiver la terre, de domestiquer des animaux, d'élever du bétail et de s'installer durablement dans des villages. Cette invention de l'agriculture et de l'élevage se trouve améliorée, quelques milliers d'années plus tard, lorsque le travail des métaux - le bronze, puis le fer - produit des instruments nettement plus efficaces que les outils en pierre.
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L'homme est un animal. Il fait partie de la grande famille des primates, ces mammifères qui, à l'origine, vivaient principalement dans les arbres. Dans cette famille, il est proche des grands singes : chimpanzés, gorilles, bonobos... mais il ne descend pas d'eux. Ils ont tous des ancêtres communs, mais, il y a environ 8 millions d'années, la lignée des êtres humains s'est séparée de celle de ces cousins devenus lointains. Dès lors, hommes et femmes connaissent une évolution qui leur est propre. Il a fallu du temps pour qu'ils se tiennent debout sur leurs pattes arrière : cette étape est atteinte il y a environ 3 ou 4 millions d'années par les australopithèques, dont les restes ont été découverts en Afrique. Ils se servent de plus en plus de leurs mains pour fabriquer des instruments qui les aident à cueillir des fruits, ramasser des graines ou des racines. Le volume de leur cerveau augmente progressivement, ce qui les rend de plus en plus habiles, de plus en plus intelligents.
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