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Critiques de Robert Hossein (9)
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Je crois en l'homme parce que je crois en D..

C'est une suite d'entretiens où Robert Hossein se confie sur sa foi. En fait, son travail de metteur en scène, d'acteur se mêle étroitement à ses croyances religieuses. Ses nombreux spectacles sur Jésus en témoignent. C'est un homme profondément épris d'humanisme et de justice. Contrairement à Michel Delpech, dont je viens de faire la critique du livre il y quelques jours, il n'est pas torturé par le doute, le péché... Hossein sait intuitivement que Dieu l'accompagne où qu'il soit. Il ne se pose pas de questions. Il essaie de vivre en harmonie entre sa vie personnelle et sa vie d'homme public. Et ce choix semble très bien fonctionner. Il nous livre au passage quelques anecdotes, des rencontres avec d'autres personnages connus, comme son mariage avec Marina Vlady ou les tournages de film avec Michèle Mercier dans "Angélique". Je fais également le rapprochement avec le livre du père Lendger dont j'ai fait la critique il y a quelques jours, par qui il a été baptisé à 50 ans, ainsi que son fils à l'église Saint-roch. Robert Hossein n'avait pas peur de la mort. Il savait qu'il serait accueilli en fonction de ses actes ici-bas. J'ai l'impression, après la lecture de ce livre, que toute sa vie a été organisée selon son extrême croyance chrétienne et sa volonté de faire le bien.

Je me souviens d'un couple d'amis qui avait assisté à son spectacle sur Jésus et qui avaient été agréablement surpris de recevoir un morceau de pain au moment de la scène de la multiplication des pains. Les acteurs passaient dans les rangs pour effectuer cette distribution. Hossein voulait par ce geste intégrer la foule des spectateurs à cette scène et les faire pleinement participer au spectacle.

Un livre témoignage que je ne peux que conseiller à tous ceux que le sujet intéresse.
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La Nostalge

Dernière nouvelle !



Une voix faite pour charmer et qui a la faculté de nous emporter vient à son tour d'être emportée.



Robert Hossein, de son vrai nom Abraham Hosseinof s'en est allé le lendemain de son 93ème anniversaire.



Cet homme plein de charme, avec de nombreuses cordes à son arc, cet homme au charme slave tellement attirant (en ce qui me concerne), qui avait le goût du rire et des larmes nous a quitté.



ADIEU !



Pour moi, vous serez et resterez à jamais, Joffrey de Peyrac, cet homme à la beauté envoûtante pour lequel je me serais damnée (à mon adolescence), pour me trouver dans vos bras, à la place de Michèle Mercier (comme toutes les jeunes filles de mon âge, je pense) , dans le film "Angélique, Marquise des Anges".



Les années passent et tous les grands qui ont fait les beaux jours du théâtre et du cinéma, d'une époque aujourd'hui révolue, s'en vont les uns après les autres.



Sonnez trompettes !

Venez accueillir en fanfare, dans un ailleurs, toutes ces âmes envolées.





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La Nostalge

Robert hossein se raconte depuis son enfance pendant la guerre, ses rencontres théâtrale, ses premiers rôles au cinéma, ses amours. une vie riche,

de succès, d, expédients, de générosité.

il a croisé les talents les plus divers, comme Édith piaf, Paul Meurisse, sartre,

Sergio Leone et bien d, autres. et qui a eu

le courage alors qu'il triomphe au cinéma

dans le rôle de Geoffrey de Peyrac, de tout plaquer pour monter à Reims, son

théâtre populaire.on me s , ennui pas

une seconde, c'est très drôle par moment, pour tout se qui veulent découvrir l, homme derrière l, acteur.👍
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Entre lumière et ténèbres

Robert Hossein, merveilleux Geoffrey de Peyrac dans "Angélique marquise des anges" m'a laissé un souvenir impérissable ; adolescente, j'étais amoureuse de ce beau brun légèrement boiteux avec une balafre au visage ; il m'a fait rêvée comme seule savent le faire les adolescentes et je n'étais certainement la seule dans ce cas. Tout comme Michèle Mercier a dû faire fantasmer des milliers de jeunes garçons.



Le mystère de l'âme Slave est bien présente dans ce livre, sa sensibilité, sa complexité également.



Il aborde sa foi et son côté mystique tout au long des chapitres.



J'ai découvert l'homme, ses convictions et ses certitudes. Même si je ne partage pas vraiment tout ce qu'il en dit, j'ai trouvé ses confidences troublantes et non dénuées d'intérêt.



La vie d'un homme et d'une vie peu commune.
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Je crois en l'homme parce que je crois en D..

Dans ce livre "conversation" Robert Hossein répond aux questions de François Vayne et nous livre un témoignage, qui m'a donné la pêche, comme on dit chez nous !

Au fil des questions, l'auteur se rappelle de son parcours et nous dévoile quelques anecdotes ainsi qu'un témoignage fondé de sa foi en Dieu et au Christ. Mais surtout, il nous fait part de son Amour de l'autre et pour l'autre ainsi que de sa foi en la solidarité qui fait de nous des personnes dignes !

Un témoignage que je ne peux que recommander chaudement aux croyants et surtout aux autres, tant il fait du bien et montre Dieu sous un éclairage simple et authentique !
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Le caviar rouge

Quittant l’hôtel Beau rivage sur les rives du lac Léman à Genève, Alex Golovsko mande à un taxi de le mener à Collex, où il a rendez-vous dans le Consulat d’Union Soviétique. Il a reçu un carton d’invitation et il parvient à La Chêsnerais, à pied, s’étant fait déposer auparavant, puis il s’engouffre dans le parc à l’abandon. Tout comme la demeure quelque peu décrépite.



Lorsqu’il arrive au perron, il aperçoit la silhouette d’une jeune femme. Elle s’avance et reconnait Nora, qu’il n’a pas vue depuis cinq ans. Autrefois ils formaient un fameux tandem et un couple, mais les temps ont changé. S’il est resté un espion, un tueur accrédité par les instances supérieures de son pays, Nora a abandonné la partie et s’est recyclée dans la gérance d’un salon de beauté.



Débute alors un huis-clos étouffant entre ces deux personnages qui ont beaucoup à se raconter, ce qu’il s’est déroulé pendant leur cinq années de séparation, la fille de Nora, et bien d’autres sujets de conversations. Du regret et un peu de jalousie, ou le contraire. Un troisième individu, accompagné de ses sbires, l’homme qui les a conviés à se réunir et qu’ils connaissent bien, se présente leur offrant un repas de gala. Les affaires sérieuses seront déballées plus tard. Au menu, caviar noir, le Russe, et caviar rouge, l’Américain. Les agapes sont servies par l’un des sbires tandis que l’autre homme de main se contente de s’adosser à la fenêtre, ses lunettes noires constamment sur les yeux.



Enfin, Youri Mikhaïlovitch, leur amphitryon, aborde le sujet, ou plutôt les sujets. Il veut qu’Alex accomplisse pour lui une enquête, ce sont les ordres des Instances supérieures. Il doit recueillir le témoignage de Nora concernant un certain Caïman. Encore un douloureux souvenir pour Alex, car c’est cet homme qui s’est interposé dans le couple qu’il formait avec Nora. Et, incidemment, il se demande, et d’ailleurs il pose la question à son ancienne coéquipière et maîtresse si sa fille est de lui ou du Caïman.



Youri possède trois photos, qu’il étale l’une après l’autre complaisamment. L’une montre Nora et le Caïman ensemble, une autre le saurien en compagnie d’un homme apparemment inconnu, la troisième enfin, mort, le visage ensanglanté.



Puis Youri les laisse en tête à tête. Seulement, ce qu’ignorent les deux anciens amants, c’est qu’ils sont surveillés par un système de caméra, et leurs propos sont enregistrés.



En incrustation, on suit un tueur s’infiltrant dans une résidence moderne, et dont la mission se dévoile peu à peu.







Roman d’espionnage certes, Le caviar rouge est surtout un roman psychologique mettant en scène deux personnages principaux, Nora et Alex, et celui qui les a convoqués, Youri, et quelques gros bras et comparses qui jouent les utilités.



Tout est dans la tension qui se dégage des affrontements entre les trois espions, ou anciens espions, les mensonges, les dénégations, les dénis, les soupçons des uns envers et les autres et réciproquement. On peut parler de machiavélisme sur fond de trahison, supposée ou avérée. Et le dénouement est implacable, avec une mise en scène théâtrale, du genre théâtre de rue dans le style Royal de Luxe.



Dans cette intrigue, qui a proprement parler n’en est pas une, il existe des petits moments de grâce, notamment de la part de Youri. Il est passionné par les oiseaux, et toutes ses pensées s’envolent vers les dizaines de volatiles qu’il possède et à leur comportement en cage, même lorsqu’il s’adresse à ses convives.



Ce roman est dédié ainsi :



A Candice, cette histoire écrite pour elle.



F.D R.H.



Naturellement, il s’agit de Candice Patou, femme de Robert Hossein.



Ce roman a été adapté dans la foulée au cinéma, réalisé par Robert Hossein, scénario et dialogues de Frédéric Dard et Robert Hossein, avec dans les rôles principaux : Robert Hossein, Candice Patou, et Ivan Desny.






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Le sang est plus épais que l'eau

La liberté des uns passe par le sacrifice des autres, même si au bout de ce sacrifice la mort est au-rendez-vous.



Les volontaires sont nombreux et il faut choisir, sélectionner ceux qui iront à l’abattoir en vertu de critères bien établis. Pas forcément de cœur mais parce que la survie d’un réseau de résistants et de l’incognito de son chef dépend de la force d’âme de ceux qui ont osé se révolter contre l’occupant.



Un épisode tragique, parmi tant d’autres, qui s’est déroulé durant la Seconde Guerre Mondiale, à la veille du Débarquement, dans un petit village normand, et mettant en scène des acteurs qui ne sont que des figurants, mais dont le rôle sera primordial pour reconquérir une liberté bafouée.



Un épisode qui restera marqué à jamais dans la mémoire des auteurs et des lecteurs de ce roman, roman qui est également le récit de l’abnégation des combattants de l’ombre.







Le sang est plus épais que l’eau est paru en 1962 dans la défunte collection Espionnage du Fleuve Noir.



Un choix anachronique puisque ce roman se démarquait totalement de la production de l’époque. D’ailleurs il ne s’agit pas vraiment d’espionnage, même si les résistants le pratiquaient selon leurs faibles moyens. Pas vraiment policier non plus, dans le sens communément appliqué à ce genre.



Suspense certainement, mais surtout hommage et témoignage envers tous ceux qui se sont dévoués et ont offert leur corps pour la France. Tout un symbole puisque, lorsque ce livre a été édité, le mur de Berlin venait d’être érigé, et au moment de sa réédition, ce même mur tombait au nom de la liberté.



Un roman injustement englouti dans les oubliettes littéraires et dont l’exhumation ne peut-être que bénéfique. A mettre entre tous les mains.
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Le sang est plus épais que l'eau

Je l'ai lu en moins de 24 heures entre le 22 et le 23 août. C'est un poil cocardier puisque ça se passe à la toute fin de l'Occupation, avec d'héroïques résistants et un méchant gestapiste, avec l'habituelle touche de subtilité et d'humain des officiers allemands fidèles à un certain sens de l'honneur. L'intrigue est également un brin tirée par les cheveux, et peut-être qu'en examinant ça de très près, on pourrait distinguer les pages de Frédéric Dard de celles dues à Robert Hossein, qui n'est peut-être pas un écrivain de la même trempe. Enfin, il faudrait vraiment avoir du temps à perdre. Parce qu'on a beau pinailler, ça reste un plaisir de lire Frédéric Dard et de se laisser ficeler par ses intrigues et son efficacité de conteur.
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La sentinelle aveugle

Robert Hossein a enthousiasmé nos nuits blanches. Il campait avec ténacité les salauds ou les amoureux lascifs, les forts en gueule ou les incorruptibles. Fils du compositeur André Hossein (de son vrai nom Aminoullah Hosseinof), il bouffe de la vache enragée avant de se produire sur les planches et au cinéma. Conscient qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il passe à la réalisation et multiplie les longs métrages qui lui permettent de faire travailler son père et de mettre en avant sa compagne du moment (Marina Vlady). Succès aidant, il s’incruste dans la sphère du septième art. Néanmoins, il doit attendre l’année 1964 pour entrer dans tous les foyers. La série « Angélique, marquise des Anges » en fait le séducteur le plus en vue, un succès qui ne se dément jamais et qui perdure grâce à de multiples rediffusions qui fédèrent l’enthou-siasme des téléspectateurs. Il se lance également dans la concep-tion d’énormes spectacles pour la scène, avec une kyrielle de figurants, des moyens financiers rarement accordés en France à ce type de projets et l’adoubement du public. Se succèdent donc : « Le cuirassé Potemkine », « Les Misérables » (comédie musicale de Claude-Michel Schoenberg et Alain Boubil), « Jésus était son nom », « Ben-Hur », etc.
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