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Critiques de Robert Jordan (594)
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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

Les avis étaient pourtant bon pour ce roman de fantasy médiéval, mais qu'est ce qu'il traîne en longueur...



L'histoire reste donc dans le très classique avec des héros qui partent en quête d'un destin exceptionnel.



Si l'univers est plutôt bien construit, ça manque cruellement de subtilité. Les personnages sont aussi eux classiques dans leur genre.

Il faut reconnaître que certains passages sont intéressants et relancent un peu l'intérêt du lecteur... Mais pour une courte durée.



En fait le manque d'entrain et de rythme a eu, a l'usure, ma patience car si j'ai réussi a aller au terme du bouquin, je ne vais pas aller m'aventurer a lire la suite.



A ce jour, je n'arrive toujours pas a comprendre l'engouement sur ce roman, et encore moins la comparaison avec Tolkien.
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La Roue du temps, tome 1

Pourquoi le Seigneur de l'Ombre met-il tant d'empressement à vouloir capturer trois jeunes paysans, trois idiots ahuris (les propres termes de Nynaeve, la Sagesse du village) qui ne sont jamais sortis de leur trou situé au pays des deux rivières ? Pourquoi Moiraine, puissante et redoutée Aes Sedai assisté de Lan, son lige au regard impénétrable cherche-t-elle à délivrer ces trois nigauds des griffes des séides du Ténébreux ? Les yeux écarquillés à la découverte du monde, nos trois jeunes héros (Rand, Perrin et Mat) enchainent bévues et catastrophes quand il s'agit d'échapper à leurs poursuivants (Il s'était à moitié attendu à voir Thom apparaître, marchant à grandes enjambées et soufflant dans sa moustache pour les traiter d'insupportables créateurs d'ennuis). A la fin du premier tome, on a le début du début de l'explication de ce singulier acharnement. Je ne regrette vraiment pas d'avoir commencé ce classique de la Fantasy. Les personnages ont une telle personnalité, tout à la fois attachants et insupportables, naïfs et imaginatifs, qu'on a envie de les suivre dans cette histoire faîte de rebondissements parfois inattendus. Fait nouveau (mais je parle peut-être un peu vite, car je suis un vrai néophyte dans ce monde de la fantasy), les femmes jouent un rôle capital dans ce livre. Moiraine l'Aes Sedai et Nynaeve la Sagesse sont les deux personnages qui créent les évènements et font, par leur choix, progresser l'histoire. Bref ! Je suis prêt pour le second tome.



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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

Bon. Après plus de 500 pages de ce pavé, je lâche l'affaire. Très franchement je n'ai déjà que trop "tenu"...

C'est pas que ce soit désagréable, mais lire "pour rien", ça me gave. Plus de 500 pages que tout le monde est parti de Deux-Rivières, on a avancé de 20 kms, pris part à des batailles qui se ressemblent, dormi dans des auberges qui se ressemblent, on se sépare, on se retrouve, et de détours inutiles en rebondissements artificiels, là ça SUFFIT ! Ras le bol !

J'ai rarement donné une chance aussi longue à un bouquin, même si j'ai tendance à le faire en Fantasy. Quand on voit la taille et le nombre des tomes de cette saga, là franchement, je suis dégoutée.

Je n'arrive pas à comprendre comment on peut comparer ça avec la trilogie de Tolkien, qui, pour être un brin lourde en descriptions, n'en est pas moins emplie d'événements riches en sens et en fond. Ici, j'ai pas du tout retrouvé ça, ça tourne en rond et ça me gave, bien que ce soit bien écrit et bien traduit. J'ai pas avancé d'un poil dans la connaissance des personnages et intrigues principales, et au bout de plus de 500 pages, cela m'est totalement insupportable.

Il y a trop de bons livres à lire pour que je continue alors que j'ai juste l'impression de perdre mon temps...

Je suis déçue parce que ça partait plutôt bien. Mais c'est vraiment trop lent, ça manque de souffle et de rythme, ça se répète trop.
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La Roue du temps, tome 1

Je me suis attaqué à La roue du temps en sachant que c’était un défi. Une dizaine de tomes, un univers parmi les plus complexes. Ouf! Le début, les premiers chapitres semblaient répondre à cette promesse car l’auteur Robert Jordan prend le temps nécessaire à installer ses personnes, les lieux, leur histoire, etc. Trop? Nan, un auteur de fantasy ne mettra jamais assez d’énergie à faire connaître son univers unique.



Toutefois, là est le problème : l’univers de La roue du temps est-il si unique? Les chapitres suivants m’ont donné une impression de déjà vu, je croyais relire le Seigneur des anneaux. En effet, dans une campagne idyllique, Emond’s Field (the Shire), quatre amis, Rand, Egwene, Mat et Perrin (Frodo, Sam, Merry & Pippin) sont confrontés à des forces obscures et maléfiques. Sous les conseils d’une magicienne Moiraine (Gandalf), ils partent pour une ville éloignée (Rivendel). En chemin, ils sont pourchassés par des Trollocs et Myrddraals (des orcs et des Nazgûl) qui semblent obéir à un Seigneur de l’Ombre (Seigneur des Ténèbres). Je sais que c’est une très grande simplification. J’imagine déjà les amateurs de cette œuvre me lancer des tomates et des insultes. Je sais aussi que, dans les chapitres et les tomes suivants, les divergences vont aller en augmentant au point que les deux histoires deviendront complètement différentes. L’univers de La roue du temps est aussi riche et profond que celui de J.R.R. Tolkien. Il faut seulement un peu ou beaucoup de patience pour s’en rendre compte.



Un autre élément qui m’amène à ne pas me montrer trop sévère à l’endroit de cette saga, c’est qu’elle a plus de trente ans. À l’époque de sa parution, elle était l’une des premières séries originales (et de qualité) à paraitre depuis le Seigneur des anneaux, l’œuvre contre laquelle doivent se mesurer (injustement) toutes les autres. C’était un précurseur à sa façon, il est donc normal qu’il ait été ardu de s’éloigner du modèle.



Toutefois, pour revenir à ce premier tome ce premier livre m’a néanmoins déçu. Je n’ai pas trouvé les personnages si attachants, du moins, pas suffisamment pour m’attacher à leurs défauts ni à m’inquiéter de leurs infortunes. Peut-être étaient-ils trop nombreux trop tôt? Pour les grands adolescents campagnards que sont Rand, Mat et Perrin, c’est pardonnable. J’ai trouvé Egwene et Nynaeve insupportables. Quant à la magicienne et son « chevalier-servant » Thom, je les ai trouvés peu compétents. Ça augure mal.



Pour ce qui est des aventures que cette bande originale, il y a autant de positif que de négatif. Le début est assez lent mais c’est normal. Pour tout dire, à part l’arrivée impromptue de Nynaeve, il y avait un bon mélange de découverte et de frousse. L’épisode dans la ville fantôme était particulièrement réussi. Puis, les choses se sont gâtées. La bande s’est retrouvée séparée en trois groupes distincts et les chapitres passés loin de certains d’entre eux nuisaient à la charge émotive. Comme je l’écrivais plus haut, je n’avais pas eu le temps de m’attacher à certains personnages donc leur sort m’importait peu : ça ne faisait que retarder le moment de rejoindre ceux qui comptaient à mes yeux. Pour ajouter à mon impatience, plusieurs de leurs péripéties me semblaient inutiles, apporter peu à l’intrigue en général. Que du temps perdu, ou presque. Je n’ai rien contre les pavés mais encore faut-il qu’ils vaillent la peine.



Et c’est là que la faiblesse de Robert Jordan se fait sentir. Si cet auteur démontre beaucoup de créativité, énormément même, car il parvient à faire visualiser à ses lecteurs son univers original et fantaisiste, il n’est pas le plus habile conteur. Sa plume est ordinaire, sinon à peine meilleure que la moyenne, selon moi. Les aventures qu’il fait vivre à ses personnages auraient pu être plus concises. J’y trouve trop de dialogues, trop d’actions secondaires qui n’apportent rien ou peu à l’intrigue. Quant à ses tentatives d’ajouter un peu de poésie, eh bien, c’est ce qu’elles sont : des tentatives.



Tout ceci étant dit, je vais poursuivre ma lecture de cette série. En effet, dans ma critique, je crois bien m’être attardé davantage sur les points négatifs (parce que, quand je repense à ce premier tome, c’est ce qui me vient d’abord en tête) mais j’y ai trouvé aussi du positif. Surtout, je sais que l’univers que propose Robert Jordan est inouï, que La roue du temps ne constitue qu’un pan d’une œuvre magistrale, que les autres tomes sont supposés m’éblouir, m’épater, me renverser. J’espère ne pas être déçu.
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La Roue du Temps, Tome 6 : Le Jeu des Ténèbres

Avec Le Jeu des Ténèbres, la véritable dynamique, et pas la meilleure, de la Roue du Temps se met en branle. Les personnages commencent à se séparer pour voguer vers des destinées très différentes et l'avantage de voir leurs personnalités s'affronter disparaît peu à peu. Rand se prépare à une première grande échéance, Perrin, Loial et Moiraine le suivent de loin, Mat quitte Tar Valon par la voie fluviale, Egwene, Nynaeve et Elayne également mais, elles, vers Tear : tous prennent part à une grande toile de fond composée de multiples petites destinées à détricoter. C’est là tout l’intérêt de la Roue du Temps, mais c’est aussi le début de la fin pour la consistance du propos. On attendra progressivement de les voir se croiser à nouveau pour retrouver cet aspect positif. Le climax de ce tome est le premier véritable affrontement avec le fameux Ténébreux qui se faisait, mine de rien, un peu attendre.



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La Roue du temps, tome 1

Pour ma pioche d'août, Patience82 m'a choisi un livre que je souhaitait découvrir depuis longtemps, celui-ci étant considéré comme un classique de la fantasy...en l'occurrence « La roue du temps ». Bon je vous dirais que je n'ai acheté que le premier tome, comme on dit le premier tome de la découverte.

« C'est la Nuit de l'Hiver dans la contrée de Deux-Rivières et, en ce soir de fête, l'excitation des villageois est à son comble. C'est alors qu'arrivent trois étrangers comme le jeune Rand et ses amis d'enfance Mat et Perrin n'en avaient jamais vu : une dame noble et fascinante nommée Moiraine, son robuste compagnon et un trouvère. de quoi leur faire oublier ce cavalier sombre et sinistre aperçu dans les bois, dont la cape ne bougeait pas en plein vent... Mais, quand une horde de monstres sanguinaires déferle et met le village à feu et à sang, la mystérieuse Moiraine devine qu'ils recherchaient quelqu'un : pour les trois amis l'heure est venue de partir. Car la Roue du Temps interdit aux jeunes gens de flâner trop longtemps sur les routes du destin.. »

Je suis un un peu mitigée quant à mon avis. L'histoire a tous les ingrédients pour me plaire. J'ai déjà lu pas mal d'histoire de fantasy comme Eddings, Feist, pas Tolkien il est vrai, mais j'ai vu le film « Le seigneur des anneaux » il est vrai qu'il y de multiples ressemblances, le bien, le mal, le ténébreux, de jeunes gens pleins d'allant et de courage. Des guides qui les prennent en charge pour les mener vers leur destinée.

Ce qui est dommage je trouve à la lecture de ce livre, c'est qu'il n'y a pas de fluidité dans l'écriture, je dirais même un peu brouillon. Et pourtant il y a de bon moments même dans certaines descriptions. Les personnages sont prometteurs, mais il y a trop de longueurs dans les cheminement de nos héros. J'ai lu que cela viendrait de la traduction de l'époque, et qu'il vaut mieux le lire en anglais, mais voilà je ne maîtrise pas du tout la langue de Shakespeare.

Si je continue dans la lecture de cette saga, je me connais, je vais passer en diagonales certaines pages qui me sembleront trop redondantes. Je m'y risquerai peu-être quand même, rien que pour en connaître un peu plus sur la destinée de nos jeunes héros et de leurs compagnons.

Je ne peux pas dire que je me suis ennuyée, au contraire, je l'ai lu assez rapidement. Mais je ne pense pas que je vais me précipiter sur le deuxième tome. A l'occasion peut-être, on verra...



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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

Alerte ! Alerte ! Alerte ! J’ai eu un véritable et immense coup de cœur pour ce livre !



Première raison, j’ai trouvé son histoire assez inattendue et très captivante ! Ce qui m’a également tenu en haleine durant plus de huit cent pages – oui oui c’est un beau pavé ! – c’est l’aventure et le suspens qui ne faiblissent pas tout au long de l’histoire !



Autre argument de choc, les personnages. Ils sont terriblement drôles et surtout très attachants ! Pour ma part, j’ai beaucoup aimé Mat et ses innombrables bêtises/maladresses ; mais également la figure chevaleresque de Lan – je ne peux pas vous en dire plus ! – et enfin le charme de Dame Moiraine qui, si elle est parfois très autoritaire, sait aussi se montrer maternelle mais pas douce pour autant !



Côté intrigue, on est servis ! Voici un ouvrage qui met en avant la fougue de la jeunesse et qui nous montre qu’elle peut triompher dans un monde où les conflits politiques sont incessants et où se trame une menace qui pourrait bien réduire le monde à néant…



La magie de Robert Jordan réside dans le fait qu’il a su créer un univers à cheval entre le Seigneur des Anneaux, Warhammer et Game of Thrones ; son univers n’est pas une pâle copie de ce que les maîtres de la fantasy ont déjà fait mais un savant mélange de ces univers et ça donne un cocktail explosif !



Pour ma part, j’ai vraiment hâte de commencer le second tome – j’espère le trouver en grand format car pour le moment je fais chou blanc… Et je vous incite grandement à entrer dans cet univers, vous verrez, vous ne pourrez plus lâcher le livre !


Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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La Roue du temps, tome 1

Robert Jordan dès ce premier tome nous démontre qu'il va nous entrainer dans une aventure somme toute très prenante.



Son style d'écriture nous entraine complètement dans l'histoire et son univers fantasy si varié et parfois complexe. Ses descriptions et ses présentations des personnages et des lieux sont de qualités et soignés et de fait, malgré leur multitude on s'y retrouve aisément.



Quand à l'histoire, l'auteur parsème dès le premier tome des éléments qui au début nous paraissent anodins, mais qui vont au fur et à mesure crescendo pour nous plonger dans l'action. Même s'il est vrai qu'il faut tout de même une centaine de pages pour y arriver. On commence calmement pour plonger dans des rebondissements plus que plaisants.

Mais cela nous permet dans le même temps de bien connaître les personnages que nous suivrons tout au long de cette histoire.



Justement pour ce qui est des personnages, je les ai tous trouvés intéressants car je pense après ma lecture qu'ils vont vraiment tous joué un rôle important à leur manière. Il est vrai que l'on peut facilement faire des comparaisons avec les héros de Tolkien (surement une influence pour robert Jordan). Mais l'on sent dès la fin du livre que l'auteur va s'en éloigner pour sa propre histoire.

J'ai en outre beaucoup aimé l'idée que dans son monde les femmes tiennent des rôles très importants au sein de leurs communautés : Le cercle des femmes dans le village de Rand, les AES SADAI (sortes de magiciennes) craintes par les hommes surtout.



Je suis très contente de m'être plonger dans cette saga qui promet des combats, de l'amitié, de la magie, des créatures ténébreuses, des rebondissements... pour vivre mon aventure dans cette Roue du temps.
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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

Grâce à Bragelonne et à l'édition spéciale fantasy de Masse Critique, j'ai reçu le livre numéro un sur ma liste de Noël, vous n'auriez pas pu me faire plus beau cadeau !



J'ai hésité avant de me lancer dans le cycle de la Roue du Temps, sachant que je me lançais dans une trèèèèèèès longue série de romans... Je me suis dit que si c'était bien, peu importe qu'il y ait autant de tomes ! Et grâce à vous, j'ai pu m'en faire une idée... Et j'ai été convaincue !



Le monde créé par Jordan est très, très complet, et si certains peuvent être rebutés par les longs paragraphes de description, je les trouve au contraire passionnants. Je suis ravie que ce premier tome soit aussi long, afin qu'on puisse s'imprégner de l'ambiance particulière du roman. Si on s'engage sur une bonne quinzaine de tomes, autant apprendre à connaître les lieux avant de se lancer !



Les personnages sont tous extrêmement fouillés, et j'ai apprécié le fait que les trois jeunes héros soient parfois effrayés et prêts à fuir. Il est parfois lassant de lire sur des personnages parfaits en tout point, qui deviennent de super soldats alors que la veille ils n'étaient que de simples fermiers. Ce n'est pas le cas pour Rand, Perrin et Mat. Au début, ils sont souvent dépassés par les évènements, attendent qu'on leur dise quoi faire etc etc... Ils ne manquent pas de courage, mais ils réagissent de façon normale. Celle qu'on attendrait de jeunes hommes de leur age. Ce sont trois personnages très prometteurs.



Même si le récit est à la troisième personne, on suit principalement le personnage de Rand, ainsi que Perrin un court moment où ce dernier est séparé des autres. On en apprend beaucoup sur le caractère de ces deux garçons, et on ne peut que les trouver attachants. J'ai un peu regretté que Mat n'ait pas suivi le même traitement, il est ainsi moins mis en avant que les autres.



Je ne vais pas m'attarder sur le reste des personnages qui sont tout aussi intéressants, et sur lesquels on a très envie d'en savoir plus. Il vaut mieux les découvrir au fur et à mesure du récit.



Il est difficile de faire une critique de ce roman, parce qu'il se passe à la fois beaucoup et peu de choses. On a l'impression d'être au cœur d'une course poursuite, tenu en haleine tout au long du récit, mais on reprend son souffle quelque fois, lorsqu'un personnage secondaire explique aux héros quelque chose, sur de longues lignes passionnantes. J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'histoire et la géographie du monde de la Roue du Temps à travers différents personnages rencontrés par ci par là, chacun ayant une façon différente de raconter. Je n'ai trouvé aucune longueur au récit, chaque moment, chaque chapitre s'imbriquant parfaitement avec le suivant.



Je n'ai pas envie de trop en révéler sur l'histoire en elle même, parce que chaque détail, chaque découverte est un plaisir. Et pour finir... Je pense que c'est un livre à lire. Il est très bien écrit et se lit vite malgré sa taille, parce qu'il est passionnant. J'ai l'habitude de lire plusieurs romans en même temps, mais une fois lancée dans la Roue du Temps, je ne l'ai pas lâché !



Pour Noël j'ai commandé avec espoir les 3 tomes suivants sortis chez Bragelonne, ainsi que la préquelle... Histoire de dire que le roman m'a convaincue. Je suis donc ravie d'avoir été sélectionnée par Babelio, et je vous en remercie une nouvelle fois !
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La Roue du Temps, Tome 3 : Le Cor de Valère

Le Cor de Valère est le premier point d'orgue de la série de La Roue du Temps.

Ce tome permet en effet de prendre en compte tous les événements précédents la saga et ceux depuis le départ, permettant ainsi de faire un premier bilan de la situation.

De plus, c'est véritablement avec Le Cor de Valère que la saga prend son envol épique (ô combien important, le côté épique, quand on veut se frayer un chemin de la lignée du Seigneur des Anneaux !). Après les premières pérégrinations menant surtout à Tar Valon, les personnages doivent maintenant passer à une deuxième étape, disons : confirmer leur potentiel et jouer leur rôle au sein de la Toile tissée par la Roue du Temps. Suivre ou non son destin, telle est la question.

Enfin, conformément à la dynamique prise par la saga depuis le départ, les différents personnages acquièrent toujours un peu plus de "diversité psychologique" dans leur caractère et personnalité propres. Ils sont, de la même façon, tous mis face à leurs contradictions et leurs propres démons (particulièrement Rand, Mat et Perrin qui acquièrent des rôles différents pour chacun et donc une psychologie particulière qui rejaillira sur chaque tome à suivre).

Tout cela fait véritablement du Cor de Valère un de mes tomes préférés de La Roue du Temps, voire même le plus captivant de tous !
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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

Après moult hésitations, je me suis finalement lancée à nouveau dans le cycle de « La Roue du temps », série sur laquelle j’avais séché une dizaine d’années auparavant pour je-ne-sais-plus-exactement quelles raisons (pas de temps, trop de longueurs, trop de bouquins, etc.) Apprenant que Bragelonne rééditait aimablement les tomes en version intégrale et n’aimant pas rester sur un échec, j’ai décidé de recommencer tranquillement la lecture de ce cycle depuis le début en suivant les sorties de la nouvelle traduction.



Je sors de ce premier tome avec une impression plutôt mitigée. Certes, l’univers est plutôt bien construit et l’aventure assez divertissante, mais le roman en lui-même manque cruellement d’originalité. On trouve dans « La Roue du Temps » tous les ingrédients d’un récit de fantasy classique : monstres patibulaires ressemblants à s’y méprendre à des orques et à des nazgûl au service d’une antique calamité enfermée dans sa tour, épées magiques, batailles héroïques et désespérées de la Lumière contre les Ténèbres, etc. Les personnages principaux – trois jeunes bouseux entraînés malgré eux dans une terrible aventure pour sauver leur pays / le monde / l’univers – sont presque des caricatures du genre (ils sont aussi affublés de la maturité et du QI de gamins de dix ans, ce qui est assez agaçant chez des petits crétins de vingt ans censés sauver le monde). Ce n’est pas que j’ai quoi que ce soit contre ce type de récit, mais trop de clichés tue une bonne histoire et il faut bien reconnaître que Jordan n’y est pas allé de main morte.



Ceci dit et malgré ce qu’aurait pu faire croire le paragraphe précédent, il y a quelques éléments séduisants dans l’ensemble et qui tranchent par leur originalité (la démence qui frappent les magiciens mâles, par exemple, est une idée plutôt prometteuse) et cette accumulation de semi-clichés permet, mine de rien, de donner une certaine richesse à l’univers construit par Jordan. Malgré de nombreux défauts, ce premier roman a réussi à éveiller mon intérêt. Pas au point de me jeter sur le tome suivant, mais assez pour envisager de lire la suite quand j’en aurais l’occasion, ce qui n’est déjà pas si mal.

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La Roue du temps, tome 1

Des fois, sans trop le savoir, alors que l'on veut juste aborder une longue série de fantasy, histoire de voir ce que c'est, eh bien... sans trop le savoir donc, on plonge droit dans le filet d'une bonne vingtaine de tomes, alors même que la série n'a pas encore de fin ! Il y a des fois comme ça où on se demande si on aurait pas dû s'abstenir !



Le premier tome de cette saga ô combien particulière et si peu comparable nous offre un départ somme toute très classique du genre heroic fantasy. Un village paisible avec des héros qui ne sont pas encore conscients de leur réalité, un ou deux guides spirituels, une menace fantôme qui se matérialise progressivement dans le récit, l'obligation de prendre la route... : cela ne rappellerait-il pas le modèle du genre qu'est le Seigneur des Anneaux ? À l'évidence oui, et Robert Jordan ne s'en cachait pas car le but était d'aller voir après ce qui se passait et ce qui tourmentait ces jeunes héros aussi frêles qu'inexpérimentés.

De plus, on se rend rapidement que cette saga montre un attachement particulier à détailler parfaitement les émotions et la psychologie de chaque personnage ou presque, ce qui laisse toujours augurer de bonnes choses pour la suite. De même, les promesses sont intéressantes concernant de futures explications sur les Aes Sedai, les Réprouvés et tout l'univers créé ici : l'originalité prend finalement le pas sur le reste et c'est ce qui donne tout son attrait à son premier tome.



Une bonne mise en bouche, une entrée en matière de qualité dans un monde tourmenté qui se laisse découvrir avec envie et qui promet de bien belles épopées au cours des vingt-huit tomes (publication française oblige... comparés aux quatorze tomes originaux) qui sont prévus.
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La Roue du Temps, Tome 2 : L'Oeil du Monde

Lorsque La Roue du Temps a traversé l'Océan Atlantique pour arriver sur nos Rivages (l'éditeur), ce dernier a cru malin (sûrement lucratif) de couper chaque volume en deux tomes. D'où ce fabuleux tome 2 : l'Oeil du Monde, deuxième partie du premier volume original. La forme me pose quelques soucis mais le fond propose une excellente conclusion à ce tome introductif.



Ayant réussi à s'arracher à Shadar Logoth, là où attend l'Ombre, le groupe est désormais éparpillé à travers l'Andor. Perrin et Egwene rencontrent Elyas Machera et les Rétameurs et se confrontent aux Blancs Manteaux. Ces derniers ne sont pas les dangereux personnages que la série adaptera par la suite. Au contraire, on est sur une bonne dose de fragilité ici. Moiraine, Lan et Nynaeve font de leur mieux pour retrouver le reste du groupe. de leur côté, Rand et Mat courent à travers champs et villages, esquivent les Amis du Ténébreux et autres réjouissances.



Ce tome 2 poursuit le travail du précédent en approfondissant un peu plus l'Univers de la Roue du Temps. On introduit des personnages secondaires d'importance (Byar, Bornhald, Tallanvor, Gareth Bryne, Ingtar en autres) et des personnages de premier plan pour la suite comme Elayne, Gawyn, Elaida, Morgase ou bien sûr notre fan-favorite, Loial, fils d'Arent fils d'Halan.

Robert Jordan pose les fondements de son récit : la mythologie (le Ténébreux et les Réprouvés, le Cor de Valère, un tissage comme le Malefeu, le Cuendillar), la géographie (Les Voies, Caemlyn, les Sept Tours de Malkier, les Steddings), la géopolitique (la guerre civile entre Rouges et Blancs à Caemlyn, l'influence des Aes Sedai, les Faux Dragons, la méfiance mutuelle des Royaumes des Marches). Et je ne cite qu'une fraction infime de ce que Robert Jordan propose dans ce tome.



Il est capable de nous plonger dans un affrontement sauvage entre Blancs Manteaux, des Loups et Perrin, et ensuite, de décrire l'atmosphère oppressante d'un village perdu d'Andor où délation et cupidité règnent. Il peut nous proposer des pures scènes d'action et de très longues descriptions à la Jordan.



Je suis émerveillé par la qualité et par la puissance de l'histoire, même après toutes ces années et ces nombreuses relectures.



Cette seconde partie n'est pas tout de même pas exempt de défauts : le récit patine un peu avant l'arrivée à Caemlyn, le personnage de Loial est trop souvent utilisé pour expliquer des choses, la fin est un poil vite expédiée. A chaque relecture, je me dis que dès que l'équipe sort des Voies, tout va trop vite. le Shienar, ça va trop vite, la traversée de la Grande Dévastation aussi, l'Oeil du Monde, l'affrontement final on n'en parle pas. Par contre, une édition Rivages / France Loisirs, par Arlette Rosenblum, truffée d'erreurs, d'incohérences, vivement que je me prenne la nouvelle édition Bragelonne.



Dans l'ensemble, un tome 1.2 de bonne facture. J'y ai retrouvé l'essence de la Roue du Temps. Bon par contre, va falloir lire plus vite parce qu'au rythme d'un demi volume par an, on n'est pas sortis du sable.
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La Roue du Temps, Tome 2 : L'Oeil du Monde

Autant j'étais un peu partagé au sujet du premier volume de "La Roue du Temps", autant ce deuxième volet, m'a comblé !...

Robert Jordan, a décidé d'enfin exploité toutes les possibilités de son univers-et c'est passionnant et fascinant, car j'ai le sentiment, que cet univers, est un univers vaste et cohérent, pleins d'éléments inventifs... Et l'une des choses les plus intéressantes, dans les genres de l'imaginaire, est de pouvoir découvrir des univers entiers, pleins d'éléments, complexes...

L'histoire, de ce deuxième volume, m'a passionnée ; je suis enfin parvenu à développer un certain attachement pour les personnages, qui m'avaient plutôt indifféré, lors de la lecture, du premier tome ; là, ils gagnent en complexité et en intérêt (sauf, peut-être, le personnage de Moiraine).

Quant à l'histoire, je n'ai plus cet effet de "déjà-vu", que je sentais dans le premier volume ; certes, il y a des similitudes avec d'autres histoires de fantasy et ça ne révolutionne pas le genre, mais j'ai moins l'impression de revoir des schémas que j'ai déjà vus et un univers, que je connais déjà.

On comprend mieux des concepts-clés de l'univers de "La Roue du Temps" ; par exemple, on aborde mieux la question du libre-arbitre, dans un monde où le temps, est une roue à sept rayons et où bien des choses, semblent écrites d'avance...

Le roman, se lit avec plaisir et sans difficulté. Pour ma part, j'ai bien envie, de replonger sous peu dans l'univers de "La Roue du Temps"...
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La Roue du temps, tome 1

J'ai fini aujourd'hui le premier volet de "La Roue du Temps", ce cycle considéré par beaucoup comme un cycle incontournable de la fantasy... et j'espère que la suite me plaira davantage que ce premier volume, qui, s'il a été certes distrayant, n'a pas su m'enchanter.

J'ai du mal à être véritablement happé par ce premier volume du cycle de Robert Jordan ; il ne m'a pas paru mauvais, mais il m'a paru relativement quelconque et j'ai du mal à avoir un véritable enthousiasme, autour de ce roman.

Entendons-nous bien : je ne le déteste pas ; j'ai fait des lectures bien plus désagréables ; ce roman demeure relativement divertissant, mais... je ne peux m'empêcher de le trouver très quelconque. Pis encore, non seulement je ne suis pas très enthousiasmé, mais, qui plus est, mon enthousiasme a baissé, au fur et à mesure de la découverte du texte ; autant, le début (le premier quart du roman, environ), m'a plutôt plu ; bien que très classique, il a, à mon sens, au moins la qualité d'être captivant et de créer des mystères intéressants. Mais, la suite du roman, m'a semblé, sans être inintéressante, de moins en moins captivante ; j'ai eu l'impression d'un enchaînement constant de péripéties superflues et d'autant plus ennuyeuses, que l'impression qu'elles m'ont causé est celle de péripéties qu'on passe, mais qui ne marquent pas, changent finalement peu le cours de l'histoire et le statu quo, ne comportent pas de révélations et finalement, encombrent le roman. Ce n'est, peut-être, qu'une impression, mais toujours est-il que j'ai vraiment du mal à me passionner pour ces péripéties, surtout que les personnages ne me semble pas particulièrement intéressants ou attachants ; je ne les trouve pas très travaillés : leur personnalité et leur histoire, nous sont généralement peu connues (et ceux dont l'histoire nous est connue, sont justement ceux dont l'histoire est peu intéressante) et si, je peux comprendre que l'auteur souhaite ne divulguer des éléments supplémentaires sur l'histoire de ces personnages qu'ultérieurement, dans les prochains volumes (et ce n'est pas un défaut que de garder et créer des mystères, bien au contraire), je ne peux m'empêcher de penser qu'il eut fallu trouver quelque chose de plus pour que ces personnages, me semblent vraiment intéressants et attachants ; à vrai dire, tous m'indiffèrent.

En outre, bien que je sache que ce roman a été écrit en 1990, qu'il était sans doute, à l'époque, un pionnier du genre, il me semble avoir aujourd'hui, une désagréable impression de déjà-lu ; la quête des personnages, leur histoire, de nombreux éléments de l'univers, me rappellent d'autres histoires de fantasy. Pourtant, il y a bien quelques éléments, qui me semble plutôt original et intéressant-notamment l'élément qui donne son titre au cycle-la Roue du Temps-, mais ces derniers sont plutôt secondaires, dans l'intrigue de ce premier opus (j'espère de tout coeur, qu'on en apprendra plus à leur sujet, dans les tomes suivants).

Il faut ajouter à cela une écriture qui, dans la traduction que j'ai découverte, si elle n'est pas particulièrement mauvaise, ne m'a pas parue très inspirée-excepté à certains rares moments.

Et finalement, le résultat de tous ses facteurs, est que moi, qui était pourtant tellement enthousiaste, à l'idée de découvrir ce grand classique de la fantasy, me retrouve un peu déconfit, et haussant les épaules en me disant : "Tout ça pour ça ?"

Pourtant, tout n'est pas mauvais, dans ce premier volet, loin de là ; j'ai déjà dit que certains éléments de l'univers, était intéressant ; je le répète ; le premier volet de "La Roue du Temps", demeure divertissant ; je n'ai pas passé un moment complètement mauvais, en le lisant ; j'ai été distrait, mais il en faudra bien plus pour que je soit vraiment emporté par les tomes suivants de la série de Robert Jordan.
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La Roue du Temps, Tome 3 : Le Cor de Valère

Avec ce troisième volet de "La Roue du Temps", Robert Jordan, poursuit sur la voie entamée avec le deuxième tome, dans un univers désormais assez bien installé.

Autrement dit, il continue à explorer tout ce que son univers a de singulier et d'original, tout en proposant une aventure immersive, intéressante, voire haletante, par moments.

Et je dois dire, que je prends plaisir, à explorer cet univers bien construit, complexe, qui a bien plus d'éléments originaux, que je ne l'aurais soupçonné, en lisant le premier épisode de "La Roue du Temps".

Les personnages, sont de plus en plus attachants ; tous ont une personnalité propre, une histoire, une psychologie complexe et on a le sentiment qu'ils font tous partie d'un même univers immense.

L'histoire, quant à elle, sans être des plus originales, a son lot de péripéties qui m'ont diverti efficacement-d'autant plus, que j'étais enclin, à m'intéresser aux personnages et à l'univers.

J'ai passé un très bon moment, en découvrant ce troisième épisode de "La Roue du Temps".
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La roue du temps - Intégrale, tome 1 : L'oeil..

Monument de la fantasy, cette saga, entamée il y maintenant 25 ans, vient à peine d'être terminée, d'après les notes de Robert Jordan, décédé en 2007 avant d'avoir pu achever son œuvre. Les derniers tomes n'ont d'ailleurs pas encore été traduits en français, il faudra patienter !



La série commence de manière tout à fait classique pour un cycle de fantasy. Dans un village paisible d'un monde imaginaire, trois jeunes gens se sentent examinés par d'effrayantes créatures... Arrivent de curieux visiteurs - une magicienne et son champion, un trouvère et un colporteur - juste avant que le village ne subisse l'attaque de monstres qu'on croyait ne plus exister. Il se révèle que les jeunes gens sont poursuivis par des créatures maléfiques, en raison d'une prédestination. Et les voilà partis à l'aventure sur les routes...



L'originalité du roman se situe plutôt du côté de l'ampleur de la saga, apparent dès les premiers chapitres. L'auteur prend le temps d'installer ses personnages, d'ouvrir des pistes dont on sent qu'elles deviendront importantes bien plus tard. Les personnages principaux sont nombreux et fouillés : pas moins de trois garçons et d'une (puis deux) jeunes filles, tous marqués par le destin, auquel se joignent au fil des pages d'autres héros qui semblent devoir les accompagner longtemps...Chaque personnage apportant son histoire, et souvent une "culture" différente, l'univers en prend une épaisseur singulière, sans que l'intrigue ne soit jamais alourdie par des descriptions ou considérations historiques. Des qualités qui m'ont ravie et qui enthousiasmeront sans aucun doute les lecteurs qui aiment s'immerger dans une longue histoire.







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La Roue du Temps, Tome 2 : L'Oeil du Monde

Intrigué par le premier tome de La roue du Temps, j’ai voulu voir si le second transformait l’essai. Si l’inspiration du Seigneur des Anneaux est évidente, l’auteur avait introduit des éléments de son cru : allait-il les utiliser proprement et se démarquer de son modèle, oui ou non ?



Comme beaucoup de sagas traduites, il y a des problèmes de rythme dans la découpe française. Après vérification, les deux premiers tomes français n’en forment qu’un en anglais. Ce second volume n’est donc pas pensé pour être indépendant, et ça se ressent : une grosse première moitié de ce livre n’est qu’une continuation des intrigues du précédent, sans informations supplémentaires ni coups de théâtre. On suit une longue série de fuites et d’arrêts dans les tavernes locales, sans bien comprendre où tout cela nous mène.



Le dernier tiers du roman est beaucoup plus animé : on reçoit enfin de nouvelles pièces de puzzle pour comprendre le monde dans lequel on évolue, et les choix auxquels vont devoir faire face nos protagonistes. Ce flux d’informations est presque trop dense, et je suis à peu près certain d’avoir mal noté des éléments qui s’avéreront cruciaux par la suite. Mais au moins, on retrouve enfin l’émerveillement du premier volume.



Seul point de déception : je trouve les motivations des suppôts de ténèbres assez flous. Je n’aime pas les antagonistes qui « aiment le Mal » sans raison particulière : ça me semble être une solution de facilité dans l’écriture, et c’est du coup une menace que j’ai du mal à prendre au sérieux.



Enfin, la fin de ce second tome est déjà une bonne fin en soi. C’est assez rare pour le signaler, on ne sent pas une volonté de tirer sur la corde (l’auteur pensait-il déjà qu’il allait allonger sa saga d’autant de livres à la base ?). Si on est toujours curieux, on peut poursuivre l’aventure (ce que je ferai certainement), sinon on peut s’arrêter ici, avec des questions qui restent ouvertes, mais l’intrigue initiale a reçu une réponse satisfaisante.
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La roue du temps - Intégrale, tome 2 : La gra..

En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce second tome de ce cycle qui nous offre une histoire efficace, bien mené et plaisante à lire ou on tourne les pages avec plaisir pour découvrir la suite malgré une certaine longueur et une impression un peu de tourner en rond dans le dernier tiers du roman. Un second tome qui révèle son lot de révélations et de surprise et qui offre une conclusion efficace et plaisante. L'univers est l'un des points forts se révélant dense, travaillé et complexe et continue à se dévoiler de façon passionnante au lecteur au fil des pages. Les personnages sont toujours attachants et on suite leurs aventures avec plaisir malgré parfois certains traits de caractères ennuyeux et toujours ce sentiment de supériorité ultime chez les femmes et le fait qu'elles sont toutes top model. La plume de l'auteur est toujours aussi travaillée et fluide et nous plongea facilement dans son histoire pleine d'aventures et d'embûches. Un second tome qui possède, certes, ses défauts, mais se révèle toujours aussi efficace et prenant. Je lirai en tout cas la suite avec plaisir.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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La Roue du Temps, Tome 2 : L'Oeil du Monde

L'Oeil du Monde, le tome 2 de La Roue du Temps, est un tome de pérégrinations. Plus lent, plus psychologique, avec moins d'action et moins d'intérêts, ce tome 2 pâtit certainement de la division toute française des tomes originaux : alors qu'il aurait dû constituer une partie du premier tome, L'Oeil du Monde tente de se suffire à lui-même, mais il n'a pas été rédigé pour cela, et ça se sent.

Malgré tout, ce tome a le mérite de poser, bien plus que le premier, toutes les bases fondatrices de l'univers de La Roue du Temps. Le Seigneur de l'Ombre et les Réprouvés, les Aes Sedai et le Dragon Réincarné, le Pouvoir unique, les Trollocs : on sait que le monde est dense devant nous, mais qu'il suit à peu près des canons classiques, sauf sûrement pour la société en partie matriarcale, qui innove un peu. D'un autre côté, on ne peut s'empêcher de voir encore de grosses ressemblances avec la premier volet du Seigneur des Anneaux : le grand méchant et ceux qu'il a corrompus, la "communauté" qui part en quête d'un lieu sûr, la dispersion nécessaire face aux périls, etc.

Du côté du style, tout se développe avec plaisir sous nos yeux : la psychologie se fait surtout plus fine, mais la question du rapport entre hommes et femmes commence déjà à paraître comme fondatrice dans l'esprit de notre troupe de héros et héroïnes. J'aurais du mal à caractériser davantage le style de Robert Jordan, tant il y a beaucoup de passages très différents dans cette saga, mais il est clair qu'à chaque scène, il prépare le lecteur à se mettre en condition pour un long et rude voyage dans le monde de La Roue du Temps.

Une étape laborieuse donc, mais nécessaire.
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