Kazuo n'oublia jamais la lumière aveuglante, comme réfléchie par un sabre immense, cet éclair éblouissant, ni ce bruit sourd, lointain : « Do... dooo » qui se rapprochait, devenait un grincement aigu : « Jii... inn », puis un cri strident à vous crever le tympan, jusqu'à ce que lui-même, Kazuo, sentît, sur un coup de cymbale mille fois répété, l'abîme s'ouvrir sous ses pieds.
PIKA (éclair), DON (tonnerre) : PIKADON. Le mot résonne encore en Kazuo du tintamarre fantastique de la chose. Puis c'est le silence. Un silence étrange, où la vie entre comme dans un piège. Et sous le regard de Kazuo un visage apparaît et se fige, le visage pâle comme un linge de Mlle Shimomura.