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3.81/5 (sur 295 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Oka , le 22/07/1947
Biographie :

Après avoir obtenu un baccalauréat ès arts au Séminaire de Sainte-Thérèse, Robert Lalonde a poursuivi des études en interprétation théâtrale au Conservatoire d'art dramatique de Montréal.

En 1970, il a obtenu le premier prix d'interprétation du
Conservatoire et une bourse d'un an qui lui a permis de voyager en
Europe et aux États-Unis.

Professeur d'art dramatique au Cégep Lionel-Groulx, il a aussi
enseigné au Conservatoire d’art dramatique de Montréal ainsi qu'à l’Université du Québec de Trois-Rivières. Acteur dans de nombreux films et téléfilms, homme de scène, il se consacre également à l'adaptation de textes pour le théâtre et à l'écriture romanesque. Il a entre autres traduit le livre d'Anne Michaels, Fugitive Pieces (La Mémoire en fuite, Boréal, 1998).

Robert Lalonde représente le Québec à chaque automne depuis 1997 en tant que membre du jury du Prix de l’Union latine, à Rome (Italie).

En 2005, il a fait paraître le roman Que vais-je devenir jusqu’à ce que je meure ?, un bouleversant portrait de l’adolescence. Enfin, au printemps 2007, Robert Lalonde nous a offert le recueil de nouvelles Espèces en voie de disparition, une plongée vers l’humanité qui se cache derrière le quotidien, une échappée vers la part la plus vivante de nous. Ce recueil a été finaliste dans la catégorie « Romans et nouvelles » des prix du Gouverneur général 2007 et finaliste du Prix du Grand public La Presse /Salon du livre de Montréal. Il a également été finaliste du Grand Prix littéraire Archambault et du Prix littéraire des collégiens 2008.
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Source : www.editionsboreal.qc.ca
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La lec­ture s'est avérée être un refuge essen­tiel en temps de pandémie. La lit­téra­ture, art par­mi tant d'autres, est thérapeu­tique. C'est un out­il pour notre san­té men­tale. Dans son essai Ser­vice essen­tiel, Émi­lie Per­reault plaide pour une plus grande place des arts et de la cul­ture dans nos vies en adop­tant «de saines habi­tudes de vie cul­turelle». L'animatrice s'entoure des écrivain·e·s Émi­lie Mon­net, Sophie Fauch­er et Robert Lalonde lors d'une table ronde pour dis­cuter de la fonc­tion sociale de l'art et de l'accès à la cul­ture, entre autres. Avec: Émilie Monnet, Auteur·rice Sophie Faucher, Auteur·rice Robert Lalonde, Auteur·rice Émilie Perreault, Animateurrice Livres: Okinum La vie, ma Muse SERVICE ESSENTIEL Pas un jour sans un train Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/ Retrouve-nous sur tous nos réseaux sociaux INSTAGRAM: https://www.instagram.com/salonlivremtl/ TIKTOK: https://www.tiktok.com/@salonlivremtl TWITCH: https://www.twitch.tv/lismoimontreal DISCORD: https://discord.gg/7MP3veRP FACEBOOK: https://www.facebook.com/salondulivredemontreal/ #slm2021

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Citations et extraits (245) Voir plus Ajouter une citation
Je vais écrire. J'aime vouloir écrire, attendre, désirer m'y mettre, tourner autour de la table où tout est à la fois pêle-mêle et ordonné, mes livres, les pages, le bol de café froid, le tabac, le briquet, les crayons taillés au couteau de cuisine, les dictionnaires qui m'intimident toujours autant, comme la Bible j'imagine, en impose aux apprentis théologiens. Je réchauffe le café, savoure mon envie inquiète, comme on se régale un peu amèrement du commencement d'un amour. Les plus beaux fruits, les plus mûrs, relâchent une certaine âpreté avec leur saveur. C'est que, comme l'écrit Giono, certaines odeurs donnent de merveilleuses et terribles illusions.
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Tout à coup, un magnolia, toutes fleurs dehors, opalescentes et rosées comme des mouchoirs ensanglantés qu'on a mis à tremper dans l'eau claire d'un bol, m'arrête et m'éblouit un long moment, me plonge dans l'une de ces extases orientales et peu ordinaires, où l'on croit déceler, et même ressentir, la présence vibrante et solennelle d'une vérité. On sent alors que quelque chose en nous lutte avec détermination pour pactiser avec l'existence. Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un déroulement, alternativement terne et scintillant, hivernal, printanier, une passion qui cherche à mettre au moins la moitié du monde entre notre cœur et sa honte.
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J'ai humé l'air sapineux des hauteurs, la gentiane de roche et le sable mouillé où la pluie a encore le goût du ciel, de la foudre et du jonc frais. J'ai ri pour mourir, de nos maladresses, à Claude et moi, de nos sortilèges de fous lâchés dans le bois. Nous avons passé huit heures d'affilé sur un radeau qui glissait lentement sur une huile d'argent où les arbres à l'envers étaient plus immobiles encore que nous deux.
Ces contentements là se racontent mal. Nous étions dans un grand rêve furieux et doux, au fond duquel se débat peut-être une imagination de gens qui lui refusent un essor quotidien ? ...Lumière des lacs, des ciels tombés dans leurs miroirs, reptations dans l'herbe mouillée, longs ébats d'une joie violente où l'on retrouve l'ancien guerrier, l'ancien chasseur, le néolithique névralgique, le doux monstre sorti du dédale. Ce fut une exceptionnelle félicité d'air et d'eau, de soleil et de mouches féroces, de rires et de quelques truites molles, qui pesaient comme des roches au bout du fil, et qu'on a mangées sans leur ôter la tête, dans des jus savoureux.
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Il tombe une pluie si fine qu'on ne la voit pas, à moins de lancer le regard vers les pins, au fond de l'horizon, ou sur le mur du hangar, et alors on aperçoit comme une neige de fines perles, oblique et continue, un voilage qui glisse, luisant, tout ajouré et que promène à son gré le vent qui ne nous quitte plus. Il décoche, sur l'eau du lac, tranquille et noire comme du thé, des rafales de flèches invisibles, qui font frissonner le miroir où les herbes réfléchies s'embrouillent, se mêlent aux nuages et aux sapins, et ce n'est plus qu'une simagrée remuante de vert, de paille et d'argent, semblable à ce grouillement chamarré, à cette bouillie de couleurs et de lumière qu'aperçoivent tout d'abord, parait-il, les aveugles qui recouvrent la vue.
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D'où me vient cette rage de vivre, rage à vivre ? Rage contre le monde tel qu'il est, tel qu'on le laisse devenir, tel qu'on l'endure ? Rage contre la publicité, l'argent, l'indifférence du cœur, la disparition de la compassion ? Rage de l'adolescent de cinquante-six ans qui perd son souffle à clamer l'inachèvement de l'homme et de la nature, la nécessité du regard lucide, cordial ? Rage de l'homme qui s'essaie à la sagesse, dans un monde qui méprise les livres et se pâme devant la télévision, tolère la violence, la bêtise et traite les sages d'illuminés ? Rage de survivre à ma rage, de ne pas savoir frapper, pour défendre les faibles et remettre les prétentieux, les imbéciles et les profiteurs à leur place ? Rage de tolérer l'intolérable ?
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Qu'est-ce au juste que l'identité? L'hérédité, la passion et l'expérience emmêlées. C'est avoir non pas son âge, mais tous les âges en même temps
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Le temps perdu, le temps retrouvé. La fameuse madeleine de Proust. Il n'y a peut-être pas de vrai mystère là-dessous. Il s'agit plutôt d'un chemin - un sentier de traverse, une sorte d'échappée belle.
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Nous ne regardons pas, n'écoutons pas assez. C'est-à-dire pas assez longtemps. Je me lève et marche sous la pluie douce, tranquille, le coeur cognant comme après une course que j'aurais faite en rêve.
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C'est un soir calme, doux, qui me donne envie de réciter tout haut ce petit quatrain d'Emily Dickinson, qui dit le mystère et la simplicité de la tendresse :

"Je suis personne ! Qui es-tu ?
Es-tu personne, toi aussi ?
Nous sommes donc deux - n'en dis rien !
On nous chasserait , tu le sais !"
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Le coeur n'est-il pas d'abord un muscle? Et un muscle, ça se tend, se détend, se retend. Ce muscle-là doit être bien assez futé pour tenir ses promesses.
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