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4.22/5 (sur 1467 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Birmingham, Alabama , le 11/07/1952
Biographie :

Robert Rick McCammon est un écrivain américain.

Il est le fils du musicien Jack McCammon et de Barbara Bundy. Après la séparation de ses parents, son éducation est prise en charge par ses grands-parents à Birmingham, dans l'Alabama.

Robert McCammon remporte son premier concours littéraire au lycée, ainsi qu’une récompense de dix dollars. Il décide d’étudier le journalisme à l’Université d’Alabama, et en sort diplômé en 1974. Se détournant rapidement du journalisme pur, il commence à travailler avec des entreprises et journaux locaux. Ne parvenant pas à faire éditer ses nouvelles dans le journal pour lequel il travaille, Robert McCammon décide, alors qu’il n’a que 25 ans, de se lancer dans la rédaction de son premier roman, "Baal", publié chez Avon Books, en 1978.

En 1987, après neuf mois de travail, Robert McCammon publie son œuvre majeure : "Swan Song", un roman d’aventure post-apocalyptique qui devient un best-seller instantané. Il obtient le prix Bram Stoker 1987.

"Mange-moi" ("Eat Me") est lauréat du prix Bram Stoker 1989-nouvelle courte. "Mary Terreur" ("Mine", 1990) obtient le prix Bram Stoker 1990-meilleur roman.

À sa publication, chez Pocket Books, "Boy's Life" (1991) ("Le mystère du lac"/"Zéphyr, Alabama") reçoit le prix World Fantasy du Meilleur Roman 1992, ainsi que le prix Bram Stoker 1991-meilleur roman, le troisième pour Robert McCammon.

Toutefois, à la suite de nouveaux différends avec ses éditeurs, il décide en 1992 d’abandonner sa carrière d’écrivain et de se consacrer à sa famille. Au cours de cette période d’introspection, durant laquelle il souffre de dépression, le paysage éditorial américain évolue beaucoup.

Il reprend l’écriture et se lance dans la rédaction, non plus de romans d’horreur, mais d’une série de romans historiques. "Speaks the Nightbird" (publié plus tard en deux tomes: "Judgement of the Witch"/"Le procès de la sorcière" et "Evil Unveiled"/"Le visage du mal"), premier tome d’une saga ("Chant de l’oiseau de nuit") centrée sur le personnage de Matthew Corbett, paraît en 2002.

Depuis, Robert McCammon a publié plus de treize romans. Sept d’entre eux appartiennent à la série Matthew Corbett, qui se composera au total de dix romans.

Père d'une fille, Robert McCammon réside à Birmingham.

son site : https://www.robertmccammon.com/
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Source : Wikipedia
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Robert McCammon - 2006-09-19 - Hernando County, FL, School Board address


Citations et extraits (261) Voir plus Ajouter une citation
Nous venons au monde pleins de cyclones, de comètes et de feux de forêt. Nous naissons capables de lire dans les nuages, de chanter avec les oiseaux et de voir notre destin dans les grains de sable. Mais en grandissant, nous perdons tout ça à coups d’éducation, d’instruction religieuse, de peignes et de gants de toilette. On nous force à marcher droit et à être responsables. On exige que nous nous conduisions comme des grands, des adultes, bon sang ! Et vous savez pourquoi ? Parce que ceux qui nous le demandent ont peur de notre liberté et de notre jeunesse. Parce qu’ils sentent en nous cette magie qu’ils ont laissée dépérir en eux, qu’ils sont amers et honteux d’avoir perdue.
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Drôle de chose que l'imagination. Elle vous fabrique des toiles d'araignée là où il n'y en a pas, et des ténèbres en plein soleil.
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Ce soir là, alors que j'allais sombrer dans le sommeil, attendant déjà le réveil fatidique à cinq heures du matin, il ouvrit ma porte et lança dans le noir d'une voix inquiétante de calme : "Cory ? Fais attention cette nuit, si tu vas faire pipi. Ce matin, mamie a trouvé une mue de serpent toute fraîche sous ton lit avec une sonnette grosse comme ça, en plus. Allez, dors bien". Et il referma la porte. Le lendemain à cinq heures, je ne dormais toujours pas.
Longtemps après, je compris que grand-père Jaybird m'aiguisait comme on aiguise une lame sur une pierre à affûter. Je ne crois pas qu'il le faisait exprès, mais le résultat est là. Prenez l'histoire des serpents. Pendant toute cette nuit où j'étais resté tapi dans le noir, la vessie prête à éclater, mon imagination n'avait pas chômé. J'avais vu ce serpent à sonnettes lové quelque part dans ma chambre, à l'affût du moindre craquement de plancher lui indiquant la présence d'un pied nu, j'avais vu ses écailles couleur de forêt, son horrible tête plate flottant au-dessus du sol, ses crochets légèrement humides. J'avais vu les muscles de ses flancs frissonner lentement, tandis qu'il se délectait de mon odeur. J'avais vu son grand sourire s'épanouir dans le noir. "Je te tiens , fiston ! ", avait-il semblé dire.
S'il y avait eu une école pour l'imagination, Jaybird en aurait été le directeur. Cette nuit-là, j'avais assimilé une leçon que je n'aurais pu apprendre dans aucune université : "Comment l'esprit sécrète sa propre vérité".
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Elle était couverte d'écailles en forme de diamants, de la couleur des feuilles d'automne : brun clair, violet brillant, vieil or et fauve. Toutes les nuances de la rivière y étaient, des tourbillons ocre de la boue au rose clair des reflets de la lune sur l'eau. Une forêt de moules et quelques hameçons rouillés s'étaient accrochés à ses flancs que ravinaient les canyons gris d'anciennes blessures. Un corps aussi épais qu'un chêne centenaire tourna sans se presser dans l'eau autour de nous, comme s'il avait tout son temps. Les gémissements terrifiés de Gavin ne diminuaient en rien ma fascination. Je l'avais reconnu. Mon cœur pouvait battre la chamade et mon souffle s'étrangler dans ma gorge, je le trouvais plus beau que tout.
Puis je me souviens du croc dentelé, planté comme une lame dans le morceau de bois de Monsieur Sculley. Beau ou pas, le vieux Moïse venait d'avaler la moitié d'un chien. Et il avait encore faim.
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...
Je ne pouvais pas me représenter le paradis. Comment un endroit peut-il être "merveilleux" si on ne peut rien y faire de ce qu'on aime ? Pas de BD, pas de films de monstres, pas de vélos ni de routes de campagne pour s'y balader. Pas de piscine, pas de glaces, pas d'été, pas de barbecue du 4 juillet, pas d'orages, pas de vérandas où s'asseoir en les regardant arriver... Le paradis m'avait l'air d'une sorte de bibliothèque où on devrait passer des éternités d'éternités à lire toujours le même livre. Qu'est-ce que c'était, un Ciel sans boîte magique, sans papier machine ?
C'était un véritable enfer - voilà.
...

(P 474-475 Éditions Albin Michel de 2007)
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Combien peuvent avoir survécu à pareil holocauste ? Se demanda-t-il. Non. La vraie question, c'était combien auront envie de survivre ? Parce que, dans les rapports qu'on avait pu lui faire sur la guerre nucléaire, dans ce qu'il avait pu lire sur la question, une chose était claire : les centaines de millions qui périssent dans la première heure, ceux-là sont les chanceux. Ce sont les survivants qui allaient souffrir mille damnations.
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Même si le reste de son corps avait vieilli, Monsieur Sculley m'avait l'air d'avoir atteint le noyau même de la vie, d'avoir gardé ses yeux et son âme d'enfant. Il voyait directement l'ordre cosmique des choses. Il savait que la vie n'habite pas seulement la chair et les os, mais qu'elle anime aussi les objets - une bonne paire de chaussures, une voiture sur laquelle on peut compter, un stylo toujours prêt, un vélo qui nous a aidés à parcourir kilomètre après kilomètre - en qui nous mettons notre confiance et qui nous rendent cette confiance sous forme de sécurité et de souvenirs.
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Mais Zéphyr était une ville magique. Les esprits s'y levaient sous la lune. Ils sortaient du cimetière verdoyant pour se retrouver sous la lune. Ils sortaient du cimetière verdoyant pour se retrouver sur la colline et discuter du bon vieux temps, l'époque bénie où le Coca avait du mordant, et où on pouvait encore distinguer un Démocrate d'un Républicain. Je sais. Je les ai entendus.
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...
Je n'ai jamais eu peur d'eux, ils étaient à mes ordres. Je dormais parmi eux dans le noir, et ils ne dépassaient jamais les limites de leur royaume. Ce n'étaient pas eux qui avaient demandé à venir au monde avec ces boulons derrière leur tête, ces ailes couvertes d'écailles, ces veines assoiffées de sang frais ou ces figures difformes qui faisaient reculer les belles d'effroi. Mes monstres n'étaient pas habités par le mal - ils s'efforçaient simplement de survivre dans un univers impitoyable. Ils me ressemblaient, à moi et aux copains : minables, maladroits, vaincus - mais soumis, jamais ! C'étaient simplement des solitaires en quête de refuge, dans la maelström des torches, des amulettes des crucifix dressés, des balles d'argent, des bombes atomiques, des lance-flammes et des avions de combat lancés à leurs trousses. Ils n'étaient pas parfaits, certes, mais dans leur malheur, c'étaient des vrais héros.
...


(P184-185 Editions Albin Michel de 2007)
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Mais j'imagine que le gouvernement des autres pays est plus ou moins semblable à celui de la Russie : une poignée d'hommes cupides qui cherchent le profit immédiat et négligent le futur. C'est la malédiction de l'homme : il a un esprit et ne sait pas s'en servir.
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