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Citation de KrisPy


Cette victoire, affirma solennellement le Reichsführer, ne changerait rien et ne devait rien changer, à l'état d'esprit du Corps noir. Les SS resteraient dans les jours ensoleillés ce qu'ils avaient été pendant l'orage : des soldats que l'honneur inspirait. De tout temps, ajouta-t-il, et depuis l'époque reculée des chevaliers teutoniques, l'honneur avait été considéré comme l'idéal suprême du soldat. Mais on savait mal alors ce qu'était l'honneur. Et dans la pratique, les soldats éprouvaient souvent des difficultés à choisir, entre plusieurs voies, celle qui leur paraissait la plus honorable. Ces difficultés, le Reichsführer était heureux de le dire, n'existaient plus pour les SS. Notre Führer Adolf Hitler avait défini une fois pour toutes l'honneur SS. Il avait fait de cette définition la devise de sa troupe d'élite : "Ton honneur", avait-il dit, "c'est ta fidélité". Désormais, par conséquent, tout était parfaitement simple et clair. On n'avait plus de cas de conscience à se poser.Il suffisait seulement d'être fidèle, c'est-à-dire d'obéir. Notre devoir, notre unique devoir était d'obéir. Et grâce à cette obéissance absolue, consentie dans le véritable esprit du Corps noir, nous étions sûrs de ne plus jamais nous tromper, d'être toujours dans le droit chemin, de servir inébranlablement, dans les bons et les mauvais jours, le principe éternel : L'Allemagne, l'Allemagne au-dessus de tout.
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