Que de soleils se sont couchés depuis, et pourtant je n'ai pas oublié celui-là ! [...] Que tout cela était beau ! Maintenant que tu es mort, et à ma joie je suis encore debout, bien qu'au pied de ton cercueil ! Tels sont, comme chacun sait , les sentiments des gens âgés à la mort de leurs contemporains. Quand survient la vieillesse glacée, la poésie s'épanouit. Beaucoup d'hommes qui n'avaient plus écrit de poèmes depuis leur dix-septième année en composent soudain un dans leur soixante-dix-septième, en rédigeant leur testament.
Chapitre 4 : " Ich hatt' einen Kameraden. "