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3.4/5 (sur 50 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 21/08/1937
Mort(e) à : Key West , le 10/01/2015
Biographie :

Robert Stone est un écrivain américain.

À l'âge de 17 ans, il s'engage dans la marine militaire américaine, avant de rejoindre la marine marchande. En 1962, il reçoit une bourse de l'Université Stanford.

Il est quelque temps journaliste à New York, puis s'installe à La Nouvelle-Orléans. En 1967, il écrit son premier roman, "A Hall of Mirrors". Puis, il part en Californie où il découvre la contre-culture des années 1960 et le monde de la drogue.

En 1971, il part au Viêt Nam comme correspondant de guerre pour le journal britannique The Guardian. Inspiré par ce qu'il voit pendant la Guerre du Viêt Nam, il écrit en 1974 "Les Guerriers de l'enfer" (Dog Soldiers) dans lequel la guerre, la débâcle américaine et la drogue se mélangent dans un véritable enfer. Il obtient le National Book Award pour ce roman.

"Un pavois pour l'aurore" (A Flag for Sunrise, 1981) est finaliste du Prix Pulitzer.

Auteur de plusieurs romans, Robert Stone est également un nouvelliste.

Comme scénariste, il signe les adaptations de deux de ses romans, notamment, en 1978, celui pour "Les Guerriers de l'enfer" (Who'll Stop the Rain), film américain réalisé par Karel Reisz, avec Nick Nolte et Tuesday Weld, sélectionné au Festival de Cannes 1978 et qui vaut à Robert Stone d'être nommé pour le WGA Award du meilleur drame adapté d'une autre œuvre (Best Drama Adapted from Another Medium) de la Writers Guild of America en 1979.
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Source : Wikipédia
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Pour le deuxième épisode d'Un certain goût pour le noir, on s'attaque à un chef d'oeuvre du cinéma : Basic Instinct ! Ecoutez l'émission dans son intégralité : https://www.bepolar.fr/Podcast-2-Basic-Instinct Arrivé au cinéma en 1992, ce film qui va donner le genre du thriller érotique, a fait sensation. Sharon Stone y était merveilleuse et glaçante, rendant fou Michael Douglas et les spectateurs et spectatrices. Mais au-delà de son caractère sulfureux, c'est aussi sans doute le grand film de la carrière de Paul Verhoeven. Pour revenir dessus, Simon Riaux, membre du Cercle - l'émission ciné de Canal - rédacteur en chef de l'Ecran Large et grand cinéphile ! Un épisode en partenariat avec le site avoir-alire, la plus grosse base de critiques de films du web (25 000 critiques !) dont celle, sulfureuse également, sur Basic Instinct !

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
" Si tu penses que quelqu'un te fait du tort, ce n'est pas à toi de juger . Tue-le d'abord, et laisse à Dieu le soin de juger ."
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- Mon mari y est allé l'année dernière , avant de nous être enlevé [...]
- Dans quel sens , se risqua-t-'il, votre mari vous a-t-'il été enlevé ?
- Dans le sens où il est mort .
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Dans un pays qui ressemblait un peu au Vietnam, dans lequel il y avait de l’herbe à éléphant, de la latérite et des palmiers, la soldatesque locale parcourait la savane avec des bulldozers pour détruire d’immenses cônes qui abritaient les colonies de termites. Il y avait une raison à cela : dans son souvenir, les monticules érodaient le sol, ou bien les termites grignotaient les récoltes et les maisons. Bref, les termites faisaient quelque chose de mal. Lorsque les monticules étaient renversés, les termites accouraient frénétiquement des tunnels en ruine par centaines de milliers, brandissant leurs pinces en geste de défense dérisoire. Des soldats armés de lance-flammes passaient derrière les bulldozers, calcinaient la terre et réduisaient les termites et leurs œufs en cendres noires. En regardant le film, on ressentait quelque chose qui ressemblait fort à une objection morale. Mais on passait outre l’objection morale. Les humains étaient plus importants que les termites.
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À la fin de chaque rêve, elle se réveillait en sursaut, frappée d’une curieuse explosion neurale, restait consciente suffisamment longtemps pour comprendre que sa tête lui faisait un mal de chien, puis sombrait de nouveau dans le sommeil. Mais ce n’était pas du tout comme dormir vraiment.
Et les rêves étaient pires les uns que les autres. Une fois, Janey chancelait sur le rebord d’une corniche, avec un arrière-plan d’orage new-yorkais gris-noir derrière elle, les citernes sur les toits, les briques encrassées. Une autre fois, c’était une histoire de moine fou avec des fruits tachés de sang. Ou quelque chose de terrible qui rôdait à travers les arbres. Chaque rêve la renvoyait à son mal de tête.
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Sa montre japonaise ringarde était connue dans toute la ville, et les petits cireurs incapables de faire la distinction entre tous ces roundeyes le reconnaissaient, lui, rien qu’à l’éclat de son bracelet-montre en toc. Définitivement Number Ten. Le manque de classe de ce bijou lui valait parfois d’être insulté dans la rue, mais personne n’avait jamais essayé de le lui chiper.
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Il était primordial d’agir comme si une bonne fortune innée vous rendait invulnérable. Les vicissitudes de l’Histoire avaient poussé les Saigonnais à vénérer la chance. Les malchanceux mettaient tout le monde mal à l’aise et en tentaient même certains à assumer le rôle de la malchance. C’était presque pire que d’avoir l’air comique.
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C’était une erreur de voir les choses avec trop de recul quand il existait des objections morales. Et c’était une erreur d’insister sur les objections morales s’il y avait préemption. Quand on avait été bien élevé, quand on avait reçu de l’amour et acquis de saines habitudes au cabinet, ces choses-là devenaient une seconde nature.
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Les choses étant ce qu’elles sont, il n’arrivera rien de bon aux gens concernés et on occupera juste la place que quelqu’un d’autre s’empresserait de prendre si on lui en offrait l’occasion. Je ne vois pas comment on pourrait trouver du fric plus durement gagné, et ça nous donne le droit.
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La bière “33” soi-disant faite avec du formol, les cigarettes Park Lane, roulées par des lépreux. L’herbe dedans n’était pas très bonne, du moins pour le Vietnam, mais si on en fumait une entière, on planait bien quand même.
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Il a été heureux toute sa vie. Aussi grande que soit votre perte, il faut accepter la volonté de Dieu avec adoration.
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