Nationalité : France
Né(e) à : Bab El-Oued, Algerie , le 06/09/1960
Mort(e) à : Laruscade, Gironde , le 05/08/2012
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Né(e) à : Bab El-Oued, Algerie , le 06/09/1960
Mort(e) à : Laruscade, Gironde , le 05/08/2012
Biographie :
Roland C. Wagner est un écrivain de science-fiction.
Il est né d'une mère d'origine algérienne et d'un père ancien soldat allemand de la Luftwaffe, enrôlé en 1945 dans la Légion, qui après plusieurs campagnes s'était fixé et marié en Algérie. La famille fut rapatriée en métropole en 1962 après le siège de Bab el Oued, à la fin de la guerre d'Algérie.
Après un bac littéraire, il entama des études d'histoire. Dès la fin des années 1970, il publia articles, nouvelles et chroniques dans divers fanzines. C'est en 1981 que fut publiée sa première nouvelle dans une revue professionnelle, Au bord du gouffre.
En l'espace d'une trentaine d'années (1981-2012), il a publié une centaine de nouvelles et une cinquantaine de romans, à tendance souvent humoristique, qui explorent tous les genres de la science-fiction et qui lui ont valu, entre autres, le Prix Tour Eiffel, sept fois le Prix Rosny aîné et le Grand Prix de l'Imaginaire.
Il est l'inventeur du concept de la psychosphère qui imprègne l'Histoire d'un Futur et a eu l'idée du terme Aya, pour désigner une intelligence artificielle dans son roman La balle du néant.
Après avoir décrit avec férocité dans La Saison de la sorcière (2003) une France ultra-sécuritaire du proche futur envahie par les États-Unis qui lui a valu les prix Bob-Morane et Rosny-Aîné 2004, il revient au space opera avec Le Temps du voyage (2005), un roman d'aventures vancien et picaresque qui mêle aventures et réflexion sur le colonialisme.
Il lui arrive aussi d'écrire des paroles pour des groupes de rock, dont Brain Damage dont il est également le chanteur. Partisan du copyleft et du libre accès à la culture, il a est à l'origine avec les Psychronauts du morceau « Clique sur le mulot ».
Il a écrit sous de multiples pseudonymes dont Richard Wolfram, Henriette de la Sarthe, Paul Geeron, Red Deff.
Sous le pseudonyme de Richard Wolfram sont parus la vingtaine de romans de la série Blade & Baker écrits pour Jimmy Guieu.
Le pseudonyme de Red Deff était partagé avec Jean-Marc Ligny ; sous ce nom d'auteur parurent Les Psychopompes de Klash en 1990 et La Sinsé gravite au 21 en 1991.
Il meurt dans un accident de voiture sur la nationale 10.
+ Voir plusRoland C. Wagner est un écrivain de science-fiction.
Il est né d'une mère d'origine algérienne et d'un père ancien soldat allemand de la Luftwaffe, enrôlé en 1945 dans la Légion, qui après plusieurs campagnes s'était fixé et marié en Algérie. La famille fut rapatriée en métropole en 1962 après le siège de Bab el Oued, à la fin de la guerre d'Algérie.
Après un bac littéraire, il entama des études d'histoire. Dès la fin des années 1970, il publia articles, nouvelles et chroniques dans divers fanzines. C'est en 1981 que fut publiée sa première nouvelle dans une revue professionnelle, Au bord du gouffre.
En l'espace d'une trentaine d'années (1981-2012), il a publié une centaine de nouvelles et une cinquantaine de romans, à tendance souvent humoristique, qui explorent tous les genres de la science-fiction et qui lui ont valu, entre autres, le Prix Tour Eiffel, sept fois le Prix Rosny aîné et le Grand Prix de l'Imaginaire.
Il est l'inventeur du concept de la psychosphère qui imprègne l'Histoire d'un Futur et a eu l'idée du terme Aya, pour désigner une intelligence artificielle dans son roman La balle du néant.
Après avoir décrit avec férocité dans La Saison de la sorcière (2003) une France ultra-sécuritaire du proche futur envahie par les États-Unis qui lui a valu les prix Bob-Morane et Rosny-Aîné 2004, il revient au space opera avec Le Temps du voyage (2005), un roman d'aventures vancien et picaresque qui mêle aventures et réflexion sur le colonialisme.
Il lui arrive aussi d'écrire des paroles pour des groupes de rock, dont Brain Damage dont il est également le chanteur. Partisan du copyleft et du libre accès à la culture, il a est à l'origine avec les Psychronauts du morceau « Clique sur le mulot ».
Il a écrit sous de multiples pseudonymes dont Richard Wolfram, Henriette de la Sarthe, Paul Geeron, Red Deff.
Sous le pseudonyme de Richard Wolfram sont parus la vingtaine de romans de la série Blade & Baker écrits pour Jimmy Guieu.
Le pseudonyme de Red Deff était partagé avec Jean-Marc Ligny ; sous ce nom d'auteur parurent Les Psychopompes de Klash en 1990 et La Sinsé gravite au 21 en 1991.
Il meurt dans un accident de voiture sur la nationale 10.
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Zone Franche : Science-fiction et recherche en astrophysique : influences réciproques ? 4/4 avec Stephen Baxter, Roland C. Wagner, auteurs, Jean-Claude Dunyach, auteur et ingénieur aéronautique, Raphaël Granier de Cassagnac, auteur et physicien des particules et François Hammer, astrophysicien, chercheur au CNRS et fondateur du (GEPI) laboratoire Galaxies, Etoiles, Physique et Intrumentation de l'Observatoire de Paris-Meudon. Table ronde animée par Laurent Kandel. Traduction Sylvie Miller
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Que restera-t-il de l’époque actuelle dans cinquante lustres, sinon une image déformée par l’alliance de l’oubli et de la nostalgie ?
Le rire est le propre de l’homme. Et l’avidité en est le sale…
Les dates n'ont rien d'innocent. Sans les charger de quelque signification mystico-ésotériques, il faut bien reconnaître qu'elles influent sur la destinée, au même titre que la géographie. Pour faire simple : avoir 20 ans en 1960 à New York, ce n'était pas du tout la même chose que de les avoir en 1980 à Paris.
Quel est le comble de la provocation pour un auteur juif ?
Ecrire un roman signé Adolf Hitler.
(à propos de "Rêve de fer")
Ecrire un roman signé Adolf Hitler.
(à propos de "Rêve de fer")
La police vient de classer l’affaire, faute d’indices
J’ai songé que cela n’avait rien d’étonnant. Le manque de crédits et d’effectifs a tendance à tempérer le zèle des flics – d’autant plus lorsqu’ils se trouvent confrontés à une énigme en apparence insoluble.
J’ai songé que cela n’avait rien d’étonnant. Le manque de crédits et d’effectifs a tendance à tempérer le zèle des flics – d’autant plus lorsqu’ils se trouvent confrontés à une énigme en apparence insoluble.
Aux Étazunis, les Blacks étaient plus ou moins l’équivalent des Arabes en France : on les haïssait parce qu’on avait honte de ce qu’on leur avait fait autrefois.
Une fraction de seconde, je fus l'univers.
L'inculture, voire l'illettrisme n'empêche pas d'écrire n'importe quoi dans un grand hebdomadaire national.
Tout dépend de la définition que l’on donne de l’intelligence. En Occident, on a tendance à la mesurer en fonction de l’aisance à manipuler certains types de concepts abstraits. (J’ai acquiescé, et il m’a souri avec une certaine condescendance.) A mon sens, c’est une erreur. Selon les critères d’un aborigène australien, Einstein était sinon un imbécile, du moins un inadapté.
Pour les salvoïdes, tout paraissait d’une simplicité confondante. Un serpent ne pouvait désigner qu’une ceinture, un condescendant un imbécile dans un ascenseur en route pour le rez-de-chaussée, et une poubelle une jolie femelle de parasite.
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