Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 04/11/1938
Né(e) à : Paris , le 04/11/1938
Biographie :
Roland Lacourbe est un essayiste et biographe français, directeur d'anthologie de littérature policière.
Il a étudié à l'école technique aéronautique de la ville d'Avray. Il a travaillé pour le ministère de l'Air, de 1959 à 1963, puis il a été preneur de son à l'O.R.T.F. ensuite ingénieur du son à Antenne 2 à partir de 1975.
Passionné et spécialiste du cinéma, dès 1971 il publie de nombreux essais, monographies, biographies consacrés à des acteurs ou réalisateurs.
Il a collaboré à "Cinéma" pendant les années 60, "La revue du cinéma", "Image et Son", "Télé-Cine" et "Mystère Magazine".
Roland Lacourbe est un des meilleurs spécialistes français du mystère en chambre close et du crime impossible. Il a réalisé plusieurs anthologies de nouvelles policières. Il est un grand spécialiste de l'œuvre de John Dickson Carr.
+ Voir plusRoland Lacourbe est un essayiste et biographe français, directeur d'anthologie de littérature policière.
Il a étudié à l'école technique aéronautique de la ville d'Avray. Il a travaillé pour le ministère de l'Air, de 1959 à 1963, puis il a été preneur de son à l'O.R.T.F. ensuite ingénieur du son à Antenne 2 à partir de 1975.
Passionné et spécialiste du cinéma, dès 1971 il publie de nombreux essais, monographies, biographies consacrés à des acteurs ou réalisateurs.
Il a collaboré à "Cinéma" pendant les années 60, "La revue du cinéma", "Image et Son", "Télé-Cine" et "Mystère Magazine".
Roland Lacourbe est un des meilleurs spécialistes français du mystère en chambre close et du crime impossible. Il a réalisé plusieurs anthologies de nouvelles policières. Il est un grand spécialiste de l'œuvre de John Dickson Carr.
Source : http://www.k-libre.fr
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Roland Lacourbe
Laurel et Hardy : La véritable histoire
préface de Jean Tulard
En librairie le 27 février 2019
cahier photo 16 pages
288 pages - 20 ?
Derrière le masque des farceurs?
D?un côté, Hardy le gros, bon enfant mais autoritaire et colérique ; de l?autre, Laurel le petit, soumis et rêveur mais rusé. Ce couple mal assorti a réussi l?exploit de former un duo mythique du cinéma, muet puis parlant. Plusieurs générations de spectateurs ont ri aux larmes devant leurs chamailleries, leurs gaffes et leurs maladresses.
Mais qui connaît la vraie personnalité de ces inséparables trublions ? Hardy, franc-maçon, amateur de courses et de jazz, joueur de golf émérite ; Laurel, épris de sports violents, virtuose de la pêche au gros, coureur de jupons et, derrière la caméra, véritable cerveau du couple...
Ce livre constitue une somme unique d?informations sur l?Anglais Arthur Stanley Jefferson, dit Stan Laurel (1890-1965), et l?Américain Oliver Norvell Hardy (1892-1957), qui se fondirent un jour en une étonnante symbiose, édifiant l?un des plus solides monuments comiques du xxe siècle.
http://www.editionsarchipel.com/livre/laurel-et-hardy-la-veritable-histoire/
___________
Cette biographie paraît à l'occasion de la sortie du biopic Stan & Ollie, avec Steve Coogan et John C. Reilly, le 6 mars. Un film les mettant en scène en 1952, lors de la dernière tournée en Europe du célèbre duo.
Roland Lacourbe, critique et historien du cinéma, est l?auteur de biographies de référence de Harold Lloyd, H.-G. Clouzot, Kirk Douglas, Robert Wise ou encore Burt Lancaster, ainsi que d?essais (La Guerre froide dans le cinéma d?espionnage, 1984) et de nombreuses anthologies d?histoires policières (Mystères à huis clos, Omnibus, 2007).
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Citations et extraits (12)
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"Ils sont entrés vivants dans la mythologie moderne, et tout ce qui est mythologique échappe à la critique", dit encore Jean-Pierre Coursodon, qui précise ailleurs : "La popularité et l'universalité de Laurel & Hardy constituent un phénomène qui relève moins de la critique que de la psychosociologie. Comme Chaplin, et seuls avec lui, ils sont passés du statut de vedettes à celui de mythe permanent, et le talent, même atteignant au génie, n'explique pas la formation des mythes."
(...)je vous propose une petite énigme :
Quel est l’endroit d’où l’on sort sans jamais y être entré ?
Quel est l’endroit d’où l’on ne sort jamais après y être entré ?
La réponse, évidente, nous conduit à une constatation troublante et qui devrait ravir les psychanalystes : du ventre maternel au tombeau, la destinée humaine se trouve tout entière placée sous le signe de la chambre close !
Quel est l’endroit d’où l’on sort sans jamais y être entré ?
Quel est l’endroit d’où l’on ne sort jamais après y être entré ?
La réponse, évidente, nous conduit à une constatation troublante et qui devrait ravir les psychanalystes : du ventre maternel au tombeau, la destinée humaine se trouve tout entière placée sous le signe de la chambre close !
L’art du conteur consiste à ne pas raconter une histoire. C’est l’auditeur qui la raconte. Le conteur ne fait que l’y inciter.
Cinq minutes passèrent... L'angoisse du public laissa bientôt place à l'horreur. Les reporters commençaient à déserter la place pour annoncer les premiers dans leurs journaux, la mort du courageux magicien. Son assistant se préparait à intervenir. Une corde lestée fut plongée dans le trou béant. Huit minutes après la disparition du magicien, l'agitation était à son comble autour de l'orifice sinistre.
Alors, une main crispée troua l'eau noirâtre. Puis la tête émergea lentement et Houdini sortit de l'eau triomphalement.
Alors, une main crispée troua l'eau noirâtre. Puis la tête émergea lentement et Houdini sortit de l'eau triomphalement.
— Je ne l’ai pas tué ! hurla-t-il. Vous devez me croire – je ne l’ai pas tué !
C’était le plus incroyable mystère de chambre close. Mais comment pouvait-on parler de chambre close, puisqu’il n’y avait même pas de chambre et que le local était ouvert sur les quatre côtés ? Et pouvait-on parler de mystère, puisque le meurtrier se trouvait sur les lieux avec l’arme et la victime ?
Et pourtant…
(Dans la dernière nouvelle, intitulée Le mystère du clocher de Noël)
C’était le plus incroyable mystère de chambre close. Mais comment pouvait-on parler de chambre close, puisqu’il n’y avait même pas de chambre et que le local était ouvert sur les quatre côtés ? Et pouvait-on parler de mystère, puisque le meurtrier se trouvait sur les lieux avec l’arme et la victime ?
Et pourtant…
(Dans la dernière nouvelle, intitulée Le mystère du clocher de Noël)
- Nous croyons tous à tout, même quand nous nions tout. Ceux qui nient croient quand même. Les incroyants croient. Ne sentez-vous pas, au fond de vous-même, que ces contradictions ne sont pas vraiment contradictoires, et qu'il existe un cosmos qui les englobe toutes ? L'âme tourne sur une roue d'étoiles et toutes choses se répètent. Il est possible que Strake et moi ayons combattu sous de nombreuses formes, bête contre bête et oiseau contre oiseau, et nous continuerons peut-être de combattre pour l'éternité. Mais puisque nous nous cherchons l'un l'autre, et que chacun a besoin de l'autre, même cette haine éternelle est un amour éternel. Le bien et le mal tournent sur une roue qui est une chose unique, et non plusieurs. Ne comprenez-vous pas au fond de votre cœur, ne croyez-vous pas que derrière toutes ces croyances il n'y a qu'une seule réalité, et que nous en sommes les ombres ?
("Le Vengeur Ailé")
("Le Vengeur Ailé")
— Je ne vous attendais pas de si tôt, ajouta le vieillard d’un ton grave.
— J’ai besoin d’argent, répondit sèchement Marston, et mon entrevue avec vous cet après-midi m’a rappelé que vous m’aviez occasionnellement accordé des prêts. C’est pourquoi je suis venu en discuter avec vous.
Kiaros hocha la tête et observa de ses yeux noirs le visage impassible du caissier.
— Vous n’avez jamais manqué à vos engagements, dit-il, et vous vous êtes toujours acquitté de vos dettes avec promptitude. Combien voulez-vous ?
— Douze mille dollars.
Malgré la maîtrise qu’il avait de lui-même, Kiaros ne put s’empêcher de sursauter lorsque le jeune homme lui annonça froidement le montant.
— Impossible ! s’écria-t-il en se trémoussant sur son fauteuil.
— J’ai besoin d’argent, répondit sèchement Marston, et mon entrevue avec vous cet après-midi m’a rappelé que vous m’aviez occasionnellement accordé des prêts. C’est pourquoi je suis venu en discuter avec vous.
Kiaros hocha la tête et observa de ses yeux noirs le visage impassible du caissier.
— Vous n’avez jamais manqué à vos engagements, dit-il, et vous vous êtes toujours acquitté de vos dettes avec promptitude. Combien voulez-vous ?
— Douze mille dollars.
Malgré la maîtrise qu’il avait de lui-même, Kiaros ne put s’empêcher de sursauter lorsque le jeune homme lui annonça froidement le montant.
— Impossible ! s’écria-t-il en se trémoussant sur son fauteuil.
Caissier de la grande firme commerciale Van Alsteyne & Traynor, Mr Felix Marston était assis dans son petit bureau particulier, une feuille de bilan devant lui et un air sombre sur son beau visage. De temps à autre, il se passait ses doigts fins dans la masse de cheveux noirs qui lui tombaient sur le front et, sur ses traits, l’expression d’une contrariété grandissante trahissait son inquiétude
Comme je partais, le shérif Lens entra dans l’épicerie-droguerie de l’autre côté de la rue. Je le rattrapais devant le baril de cornichons.
…il se retrouva dans un jardin qui avait cet air de désolation qui n’appartient qu’au désordre des choses ordonnées ("Le Vengeur ailé").
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