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Citations de Romain Gary (5275)


J'indique à titre comme ça, sans aucune obligation, qu'en Floride, selon un journal récent, les moucherons arrêtent la circulation sur les routes parce qu'ils viennent s'écraser par millions sur les pare-brise des voitures qui les surprennent en pleine danse nuptiale. Les camions sont même obligés de s'arrêter parce que leurs pare-brise sont couverts de millions de minuscules amours. Les conducteurs des camions ne voient plus rien, ils sont éblouis, aveuglés. J'ai été bouleversé par la quantité d'amour que cela représente. J'ai rêvé toute la nuit d'un vol nuptial avec Melle Dreyfus. Vers minuit, je me suis réveillé et après, j'ai essayé de rattraper mon rêve, mais je n'ai rêvé que de camions.
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(...) moi la vie je vais pas lui lécher le cul pour être heureux. Moi la vie je veux pas lui faire une beauté, je l'emmerde. On a rien l'un pour l'autre.
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- Du nouveau ? demanda Flaps [un journaliste]
- Charlie Chaplin dans une affaire de paternité, dit Grinberg.
- Encore ?
- Il a été acquitté... L'ennui avec ce type là, c'est qu'il n'a pas de sang noir. On ne peut pas le lyncher sans preuve.
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- C'est parce que l'amour, lui comprend tout, a réponse à tout, résout tout et qu'il n'y a que le laisser faire.
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Romain Gary
Il ne faut pas avoir peur du bonheur . C'est seulement un bon moment à passer.
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Je suis un trop vieil Africain pour ne pas rêver parfois, moi aussi, d'indépendance africaine, d'Etats Unis d'Afrique, mais ce que je voudrais éviter à une race que j'aime, ce sont les nouvelles Allemagne africaines et les nouveaux Napoléons noirs, les nouveaux Mussolini de l'Islam, les nouveaux Hitler d'un racisme à rebours.
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Il avait aussi le plus grand respect de l'humour parce que c'était une des meilleures armes que l'homme eût jamais forgées pour lutter contre lui-même.
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Ecoute, la vie ne va pas se fâcher parce que tu es heureuse. On peut dire tout ce qu'on veut de la vie mais une chose est certaine : elle s'en fout. Elle n'a jamais su distinguer le bonheur du malheur. Elle ne regarde pas à ses pieds
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Je devais avoir trois ans quand j'ai vu Madame Rosa pour la première fois. Avant, on n'a pas de mémoire et on vit dans l'ignorance. J'ai cessé d'ignorer à l'âge de trois ou quatre ans et parfois ça me manque.
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Je comprends fort bien ceux qui avaient refusé de suivre de Gaulle. Ils étaient trop installés dans leurs meubles, qu'ils appelaient la condition humaine. Ils avaient appris et ils enseignaient "la sagesse", cette camomille empoisonnée que l'habitude de vivre verse peu à peu dans notre gosier, avec son goût douceureux d'humilité, de renoncement et d'acceptation.
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Je n'avais encore jamais vu un sourire aussi immuable et je me demandais si elle l'enlevait pour dormir.
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La vie est pavée d’occasions perdues.
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Il faut reconnaître que Catherine était fortement opposée à l'idée d'exterminer les Juifs, redoutant que le peuple, n'ayant plus personne à haïr vers le bas, ne se mît à haïr vers le haut.
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Le signe distinctif par excellence de l'intellectuel américain, c'est la culpabilité. Se sentir personnellement coupable, c'est témoigner d'un haut standing moral et social, montrer patte blanche, prouver que l'on fait partie de l'élite. Avoir "mauvaise conscience", c'est démontrer que l'on a une bonne conscience en parfait état de marche et, pour commencer, une conscience tout court.
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« J'appelle "société de provocation" toute société d'abondance et en expansion économique qui se livre à l'exhibitionnisme constant de ses richesses et pousse à la consommation et à la possession par la publicité, les vitrines de luxe, les étalages alléchants, tout en laissant en marge une fraction importante de la population qu'elle provoque à l'assouvissement de ses besoins réels ou artificiellement créés, en même temps qu'elle lui refuse les moyens de satisfaire cet appétit…
J'appelle donc "société de provocation" une société qui laisse une marge entre les richesses dont elle dispose et qu'elle exalte par le strip-tease publicitaire, par l'exhibitionnisme du train de vie, par la sommation à acheter et la psychose de la possession, et les moyens qu'elle donne aux masses intérieures ou extérieures de satisfaire non seulement les besoins artificiellement créés, mais encore et surtout les besoins les plus élémentaires.»
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"C’est ainsi, monsieur et cher éléphant, que nous nous trouvons, vous et moi, sur le même bateau, poussé vers l’oubli par le même vent puissant du rationalisme absolu. Dans une société, vraiment matérialiste et réaliste, poètes, écrivains, artistes, rêveurs et éléphants ne sont plus que des gêneurs."
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La mort donne de l'importance à une personne quand elle s'approche et on la respecte davantage.
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Je pensais à la bonne pute aux Halles qui m'avait dit "viens, je ferai dégorger ta limace", et une autre avec esprit qui m'avait lancé "alors, chéri, tu m'enviandes ?".
Ce sont des expressions bon enfant qu'il faut prendre à la bonne franquette et à la légère.
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Romain Gary
Préface de l'édition américaine de la Peste
Il est très difficile, curieusement, de se rappeler les paroles d’amis disparus ; c’est qu’on ne fait pas trop attention quand ils sont présents. Je me souviens du sourire de Camus et de la gravité de son visage – les deux expressions se succédaient parfois en quelques secondes – bien mieux que de sa conversation. Je n’ai jamais fait grand cas des paroles, de toute façon. Mais maintenant que sa voix s’est tue, les mots ne me font que mieux sentir à quel point elle me manque. Il me semble toutefois me rappeler qu’il disait… non en fait, rien de bien important. Juste qu’il est des vérités qui valent qu’on meure pour elles, mais aucune qui vaille qu’on tue en leur nom. C’est alors qu’il écrivit La Peste
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Je reste là, au soleil, le cœur apaisé, en regardant les choses et les hommes d'un œil amical et je sais que la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, que le bonheur est accessible, qu'il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner à ce qu'on aime avec un abandon total de soi.
p.152
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