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3.2/5 (sur 51 notes)

Nationalité : Israël
Né(e) à : Ganei Tikva , le 25/05/1959
Mort(e) à : Haïfa , le 28/12/2017
Biographie :

Ronit Matalon est une auteur israélienne.
Elle a étudié la littérature et la philosophie à l’université de Tel-Aviv et a travaillé comme journaliste entre 1987 et 1993.

Elle est aussi une voix importante pour le féminisme dans la littérature orientale.
Elle a également participe à des manifestations organisées par l'association des droits civiques en Israël.
En 2003, elle lance une pétition devant la Cour suprême israélienne pour une enquête sur l’assassinat de Salah Shehade.

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
extrait des poèmes de la fille disparue

Et le caillou, en chemin, lui dit :
Tes pas sont lourds, de plomb lestés
Comment retrouveras-tu ta maison oubliée ?
Voilà ce que le caillou lui dit

Et le buisson, en chemin, lui dit :
Tu t’es beaucoup éloignée à présent
Comment reviendras-tu à temps
Voilà ce que le buisson lui dit
Et se dressèrent les bornes du chemin
Se demandant si l’inconnu était fille ou garçon

Se dressèrent, piquantes comme des chardons
Les bornes du chemin
Et la source, en chemin, l’appela :
La soif a desséché tes lèvres charnues
Lorsqu’elle se pencha et but
Une larme dans une autre se coula

(Léa Goldberg)
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.....un regard clair, une immense calvitie envahie par des plaques rouge violet qu’il cachait, hiver comme été, sous une casquette des Chicago Bulls vissée en permanence sur sa tête au grand dam de sa femme (“ Qu’il se couvre le crâne, d’accord, mais pourquoi avec ce chapeau infantile ? Pourquoi ? Il n’aurait pas pu trouver un truc plus normal ?”),....
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Une nuit entière, les murs ont résonné de leurs cris, raconte Marcelle en souriant avec un coup d'oeil en coin vers la photo:
- Tu vois comme il était beau, ton père. On dirait Omar Khayyam, quand il était jeune.
- Omar Sharif, la corrige Henri, tu voulais dire Omar Sharif.
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Les samedis pesaient comme une couverture opaque, le cyprès se figeait dans le bleu poussiéreux… tout est figé, disait la mère… ça vide l’âme lentement à la petite cuillère »
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Au-dessus de nous, les fenêtres du bureau sont éclairées d’une lumière jaunâtre. L’oncle Cigurel fait la cour à ses commerçants libanais qui veulent achet ses crevettes au meilleur prix. Il a une mentalité, comment dire, de pacha : il passe des heures avec ses gros clients libanais couverts de brillants clinquants et, de temps en temps, les nourrit d’un morceau de loukoum aux pistaches, d’une demi-olive syrienne de qualité douteuse, d’une bouchée de merguez ou de gruyère mou, presque à tartiner, pendant qu’ils agitent des glaçons dans des verres pleins de pastis ou de Ricard.
Les gros vieux renards et l’oncle Cigurel passent des heures ainsi à négocier dans un nuage épais de cigares et d’odeurs humides et âcres de mer et de pêche, ils tournent en rond presque sur la pointe des pieds et effleurent à peine ce qu’il ne faut pas dire, qui est sans cesse au milieu d’eux et sape l’apparence de l’amitié, de la bonne volonté et des bonnes paroles : l’argent.
Mme Cigurel ne tient plus :
- Chouchou, minaude-t-elle, Chouchou, c’est ta nièce, elle est arrivée.
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Ronit Matalon
C’est pourquoi elle jetait sans cesse, pour faire de la place. Et ce n’était jamais assez à son goût. […]
Elle vidait les penderies. […] Tout ce qui était un peu abîmé, usé, infirme, ou dont la nécessité immédiate ne sautait pas aux yeux, était expédié au paquet. […]
Mais après la claire tranquillité venait la nuit d’insomnie : […] Au cours du conflit entre les ténèbres et la lumière, l’hésitation, les doutes et le regret germaient, enflaient et s’enchevêtraient d’heure en heure, jusqu’à la première lueur de cinq heures du matin. Alors elle se postait en chemise de nuit devant la poubelle, fouillait les paquets et l’intérieur de la poubelle, pour sauver et restituer des objets qui, au cours de la nuit, avaient retrouvé une aura de grâce.
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“Comme j’aime prendre des taxis ! J’adore quand on me conduit. Si ça pouvait durer toujours…”, phrase qui l’avait aussitôt précipité dans une terrible solitude, il s’était senti si abandonné, si exclu, qu’il avait eu du mal à museler la déconvenue et la déception qui l’assaillaient. Pourtant, il n’avait pas vraiment compris ce qu’elle voulait dire, s’était même demandé s’il devait se vexer du désintérêt flagrant qu’elle affichait envers lui ou simplement laisser tomber sans faire de vagues.
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Nous étions trois : mon grand frère, ma grande sœur et moi, « el bint », l’enfant, la fille, éternelle troisième personne du singulier. »
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Elle y voyait la preuve d’un trait de caractère insupportable chez son mari, qui la mettait quotidiennement au supplice, à savoir (elle le définissait de trois façons différentes mais toutes signifiaient une seule et même chose) : naïveté, aveuglement total quant aux êtres humains et à leurs motivations, jugement superficiel frôlant la bêtise.
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La soirée était interminable, elle se déversait dans la nuit sans que nous le sentions, enchaînés à nos places non pas comme des prisonniers ou des malades, mais, fût-ce pour quelques heures, comme des convalescents de notre propre vie, la vie dont parlaient la mère et Sami, et parfois Corinne, pour dire : "La vie, la vie, la vie."
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