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3.5/5 (sur 43 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Rosanne Bittner vit avec son mari au sud-ouest du Michigan. Elle est l'auteur de plus de 50 livres sur l'Ouest américain au 19e siècle et sur les Indiens. Elle a reçu de nombreux prix et ses livres ont été traduits en Ffrance, Italie, Norvège, Allemagne, Taiwan et Russie.

Source : http://us.macmillan.com
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Annie Webster fronça les sourcils en découvrant le jeune homme qui venait de frapper à sa porte.
– Je ne reçois que des gentlemen, et de ceux qui prennent des bains, prévint-elle tout de suite.
Le visiteur, debout sous le porche retira son chapeau de cuir à large bord, libérant sa chevelure sombre.
– Je ne connais pas grand-chose aux belles manières, madame, mais je ne suis pas du genre à vous créer des ennuis. Et je peux vous assurer que je me lave. Du moins, chaque fois que j'en ai la possibilité.
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- Si jamais tu ennuies Joline Masters une nouvelle fois menaça Clint, ce ne sera pas seulement la mâchoire qui te fera mal, Kendall ! Tu risques même de ne plus souffrir du tout si tu vois ce que je veux dire.
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....On m'avait dit qu'il était impossible de faire confiance à un indien, mais j'ai toujours pensé que dans un peuple il y a des gens à qui on peut se fier et d'autres non. On ne juge pas ce genre de choses à la couleur de peau. Vous avez vu aujourd'hui qu'il a des Blancs en qui on peut avoir confiance.
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Il ne faut pas se fier aux apparences, mais apprendre à lire les regards, à deviner si un homme vous respecte ou non.
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Vince nourrissait une admiration éperdue pour son père le trappeur, rêvait d'avoir sa taille colossale, sa force et son adresse. Il vivait avec ses parents sous un tipi qu'ils déplaçaient au cœur des forêts. De temps à autre, ils s'embarquaient tous trois dans ces merveilleux voyages sur le Mississippi pour aller vendre les fourrures. Plonger dans l'univers des Blancs constituait pour le garçonnet une expérience magique. Sa mère, en revanche, n'aimait pas ces expéditions. Elle détestait le bateau où la fumée et le vacarme l'indisposaient ; elle se défiait des visages pâles nombreux à bord ; elle supportait difficilement de loger dans les meublés de Saint Louis où le toit empêchait le Grand Esprit d'entendre ses prières. Sans oublier les femmes blanches en robes bigarrées et chapeaux extravagants, qui la dévisageaient, murmuraient derrière son dos, quand ce n'étaient pas les hommes qui l'insultaient. Par chance, les Blancs redoutaient Alexandre Beaumont qui se transformait en ours enragé quand on le contrariait ou qu'on insultait les siens. — J'ai attendu pour te l'offrir que tu sois en âge de comprendre la valeur de ce collier, mon fils. Mocassins s'est battu contre l'ours avec son seul coutelas. Il a été grièvement blessé mais c'est le fauve qui est mort. Un an plus tard, il en abattait un autre d'une flèche. Pourtant, il révère l'esprit de l'ours et remercie ces bêtes de s'être livrées à lui pour lui fournir leur chair, leur ample fourrure et lui avoir valu tant d'honneurs. Remercier l'esprit de l'animal qu'on vient de tuer, c'est la coutume chez les Sioux qui croient que toute chose est dotée d'une âme. Quand j'ai pris sa fille pour épouse, j'ai promis à Mocassins d'enseigner à notre descendance les croyances sioux.
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— Je crois me rappeler vous avoir vu un jour en ville. — Comme toutes les femmes blanches honorables, vous avez aussitôt détourné les yeux. — Je suis sûre, monsieur Hawkins... je veux dire, John... que ce n'était pas par impolitesse. J'étais peut-être soucieuse. Vous êtes un homme très séduisant. Pourquoi avoir avoué une chose pareille ? se tança Tess aussitôt. Qu'allait-il penser d'elle ? Heureusement qu'il ne la voyait pas rougir. — On me l'a déjà dit... confia-t-il. « Sans doute Jenny Simms », pensa la jeune femme. — Mais jamais une vraie dame ne m'avait fait ce compliment, ajouta-t-il comme s'il lisait dans ses pensées. La plupart des femmes croient que c'est un péché de regarder un homme qui a du sang indien. Et quand on est un bâtard, de surcroît, c'est encore pire. Bâtard... Cela devait être difficile à supporter, surtout pour un homme aussi orgueilleux. — Je suis certaine que la plupart des femmes ignorent ce détail de votre passé. Comment le sauraient-elles ? — Croyez-moi, les nouvelles circulent. — De quelle origine indienne êtes-vous ? — Je suis un Lakota. Beaucoup de Blancs nous appellent des Sioux. Apaches, Comanches, Shoshones, Crows, Sioux... les Blancs nous confondent, alors qu'il existe de vraies différences entre les nations indiennes. Malheureusement, les gens ne se donnent pas la peine de les étudier. Tess décida d'en rester là. Elle sentait que cette discussion lui était désagréable. — Merci de m'avoir expliqué, John. Et vous pouvez m'appeler Tess, c'est le diminutif de Theresa. Il réfléchit un moment. — Je ne peux pas me le permettre, ce serait trop familier.
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Une mormone doit accepter son sort sans rechigner. Elle occupe une certaine place dans sa maison et dans la communauté, une place enviée et respectée, mais elle ne doit pas chercher autre chose.
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....C'est mauvais de rester trop longtemps seul.
- C'est vrai, répondit Clint, songeur. Mais parfois, on peut se sentir seul tout en étant entouré de gens.
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À moins que les soldats ne découvrent la ferme en ruine, les corps de son père et d'Abel, et comprennent qu'elle avait été enlevée. Partiraient-ils à sa recherche ? Il fallait l'espérer. Quoi qu'il arrive, elle ne devait surtout pas montrer sa peur à ses ravisseurs. À la première occasion, elle leur cracherait à la figure. Ne s'appelait-elle pas Theresa McDowell-Carey ! Elle avait survécu à la guerre civile, à la mort de sa mère et de son frère, à un changement de vie radical. Elle avait connu la prospérité d'une famille heureuse, installée dans une ferme florissante du Sud, puis la lutte quotidienne pour survivre dans cette région hostile du Texas. Elle avait plusieurs fois combattu des Indiens et aidé à les repousser. Cette fois-ci, la chance les avait abandonnés. Son père avait été assassiné ; elle devinait qu'Abel était mort lui aussi. Curieusement, elle avait été épargnée, et elle en profiterait. Elle voulait survivre ! Personne ne forcerait Theresa Carey à s'humilier et à supplier ses ravisseurs ! Depuis qu'elle avait vu Abel recroquevillé sous le lit, elle était d'autant plus déterminée à ne jamais se comporter en lâche.
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— Prenez mon chapeau, dit John. Il sera trop grand et il a parfois servi à abreuver mon cheval, mais il faut protéger votre peau fragile, ou vous n'aurez plus de nez à la fin de la journée. Elle hésita à mettre le chapeau qui semblait un peu sale. — Et vous, vous n'en avez pas besoin ? — Des hommes comme moi sont faits pour supporter le soleil. Je le porte pour éviter d'avoir trop chaud, pas pour protéger ma peau. Je peux m'en passer pendant quelques jours. Le chapeau lui arrivait aux sourcils, et John ne put s'empêcher de sourire en la voyant. Quand il souriait, il devenait plus humain. Devinant qu'elle devait avoir l'air comique, Tess sourit à son tour. C'était un sentiment agréable ; elle avait pensé ne plus jamais sourire de sa vie. Mais la manière dont John la regardait la fit frissonner. Cet homme l'avait vue toute nue... — Vous avez dit que nous étions pressés, déclara-t-elle sèchement. John se rembrunit. Ce serait difficile pour Tess de redevenir elle-même, et il en était désolé. C'était une jeune femme belle, téméraire et bagarreuse... Il n'avait jamais rencontré quelqu'un comme elle.
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