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3.94/5 (sur 86 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Oklahoma City , le 19/02/1923
Mort(e) à : Santa Monica, California , le 18/12/1995
Biographie :

Ross Thomas était un auteur américain de romans policiers qu'il s'est mis à écrire après avoir travaillé dans les relations publiques.
Sous le pseudonyme de Oliver Bleeck il a écrit plusieurs romans dont le héros est Philip St. Ives, un entremetteur professionnel.
Les romans de Ross Thomas ont un style aussi énergique que lapidaire, des dialogues pleins de punch, des intrigues solides et des personnages hauts en couleur. Spécialiste du thriller politique à ses débuts, son style s'affirme sur le tard. Ses personnages se font alors grinçants, ses intrigues se concentrent sur l'arnaque, ce qui emporte notamment l'adhésion de Jean-Patrick Manchette, qui traduira en français plusieurs de ses dernières œuvres.




Source : http://en.wikipedia.org
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Bibliographie de Ross Thomas   (17)Voir plus

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Booth Stallings, sous-lieutenant d’infanterie et chef putatif de la patrouille de reconnaissance depuis l’embuscade, s’aplatit entre les deux rochers noirs recuits par le soleil. Après avoir écarté ce qui semblait être six douzaines de mouches, les yeux étrécis dans la brume de l’après-midi, il observa les deux silhouettes en uniforme moutarde. Les fusiliers impériaux s’étaient tous deux immobilisés et examinaient vivement les alentours, l’air inquiet comme des hommes de pointe qui soupçonnent qu’on va leur tirer dessus.
– Je dirai que le second de ces petits enculés fait au moins un mètre quatre-vingt-dix, peut-être même quatre-vingt-quinze, dit Stallings.
– Fusiliers marins impériaux, chuchota le guérillero. Ils ont une taille minimum obligatoire.
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– Suppose qu’il y ait un groupe de gens, déclara Crites avec lenteur et prudence, appelons ça un consortium, qui ait déjà investi un milliard environ aux Philippines. Et que ce consortium espère toujours faire un bénéfice sur son investissement, ou obtenir un résultat blanc, ou peut-être juste réduire un peu ses pertes. Mais pour ça, son seul espoir est un gouvernement stable.
Crites fit une pause comme s’il attendait un encouragement. Stallings lui fit un signe de tête impatienté pour qu’il continue.
– Bon. Donc, si ce consortium dépense encore cinq millions, soit peut-être un demi pour cent de ce qui est déjà englouti là-bas, eh bien, il aura une chance de s’en tirer. Voilà la chose, Booth. Toute la pièce montée. La stabilité au lieu du désordre. Quelques années de paix et de tranquillité. Et mes amis sont disposés à dépenser quelques dollars pour ça.
– Et pour acheter le principal casse-pied.
– Lui offrir une retraite dorée.
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- Ce que j'en pense ? dit Mott. J'en pense que la merde est épaisse et qu'elle monte.
- C'est bien mon avis, dit Stallings.
- Mais tu vas quand même marcher et le faire, hein ? dit Lydia Mott.
- Mais il va aussi me falloir un peu d'aide.
- Main-forte, dit Mott.
- Tu en connais ?
Mott saisit un crayon à bille et écrivit deux noms au verso de la carte.
- Ces deux types sont sans doute à peu près ce qu'il te faut. Je tiens des sources habituelles qu'ils sont très bons, plutôt honnêtes et horriblement chers. Tu es disposé à payer N
- Je sais qu'il faudra, dit Stallings.
- Aux dernières nouvelles, dit Mott, ils étaient quelque part aux îles. Hong Kong, Singapour, Bangkok, Malacca
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Booth Stallings, assis dans le hall du Madison Hotel près de deux Saoudiens à l’air maussade, attendait Harry Crites qui avait déjà dix-neuf minutes de retard. Mais Crites avait toujours été en retard, même au début des années soixante quand il surgissait dans une réunion un quart d’heure après le début, avec un grand sourire joyeux, un inévitable cigare King Edward, et étreignant une chemise de documents irrémédiablement mélangés. Sur ce, il désarmait tout le monde, même les maniaques de la ponctualité, en lançant contre lui-même une blague tordue qui les faisait tous pouffer.
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Voyez-vous, le problème c’est que dans ces dix ou douze dernières années, les Libyens se sont fait énormément d’ennemis. Quand les pétrodollars se sont mis à couler à flots, Khadafi a commencé à fourrer son nez dans les affaires d’autres pays. Aux Philippines, en Somalie, en Irlande du Nord, en Ethiopie, en Afghanistan, au Liban, au Tchad, en Ouganda et même, pendant un temps, en Iran. Il disposait de tout cet argent et il s’en servait pour financer des groupes terroristes comme Enclume 5. Il a même payé des pensions de mille dollars par mois à quelques types qui étaient « brûlés ». Alors, il est vraisemblable que les gens qui ont enlevé Felix aient voulu rendre la monnaie de sa pièce à la Libye.
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Les trois survivants de l’embuscade sur la plage de sable noir étaient le sous-lieutenant d’infanterie de dix-neuf ans, le guérillero d’un mètre soixante, et le volumineux infirmier militaire, quelque peu cinglé, qui pendant la semaine suivante avait perdu plus de sept kilos à force de suer, de jeûner et de délirer.
Pourtant ce fut Hovey Profette, l’infirmier de l’Arkansas, qui repéra le premier les deux fusiliers impériaux dans la vallée en contrebas, comme ils émergeaient lentement d’un bouquet de cocotiers négligés. L’infirmier eut un chuchotement rauque et pressant :
– Flingue ces petits enculés !
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- Je ne voulais pas vous tuer, dit-elle au cadavre allongé par terre.
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– Ils disent que c’est toi l’expert, dit Crites sans chercher à dissimuler son incrédulité. Ils disent ça. Tous. Mais mes amis sont prêts à parier cinq millions de dollars que tu te trompes.
– Avec cinq millions, la NPA pourrait s’acheter un sacré tas de M16 et d’AK-47 et d’Uzi, peut-être suffisamment pour ramener la loi martiale.
– Mes amis estiment que cinq millions ne suffisent qu’à acheter un seul mec.
– Et c’est qui, tes amis, bordel, Harry ?
– Des amis généreux, qui d’autre ?
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Après la mort de Kennedy, en 1963, Harry Crites avait démissionné de ce qu’il continua toujours d’appeler, avec une certaine inexactitude, « ma tâche à la Maison Blanche » et était passé à la Défense, où il ne se plut pas du tout, et de là au Département d’État où il se trouva un strapontin dans le suspect Programme de sécurité publique de l’Agence pour le développement international.
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– Et qu’est-ce qu’on va raconter au major, bon Dieu ? demanda Stallings.
Le guérillero de vingt-deux ans parut peser la question avec soin.
– Nous – toi et moi – dirons au major Crouch que notre camarade mort est tombé bravement en défendant l’arrière-garde. (Il fit une pause pour contempler pensivement le corps de Profette.) Les cochons sauvages l’auront mangé d’ici demain matin.
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