AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.14/5 (sur 106 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Baden-Baden , le 25 septembre 19
Mort(e) à : Auschwitz , le 16 avril 1947
Biographie :

Rudolf Franz Ferdinand Höss était un officier SS (Obersturmbannführer) et un rouage de premier plan dans le génocide des Juifs de l'Europe occupée. Il a été commandant des camps de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, le plus vaste du système nazi, du 1er mai 1940 jusqu'au 1er décembre 1943. Il a été appelé en mai 1944 pour organiser l'extermination de Juifs déportés de Hongrie, ce qui lui vaut d'être décoré de la Croix du mérite de guerre de 1e et de 2e classe.
Höss est capturé le 11 mars 1946 par la police militaire britannique alors qu'il se cachait sous l'identité de Rudolf Lang, un marin. Il est jugé par le Tribunal Suprême de Pologne du 1er au 29 mars 1947. Condamné à mort le 2 avril 1947, son exécution par pendaison a lieu le 16 avril près du crématorium du camp d'Auschwitz I. Au cours de sa détention à la prison de Cracovie et dans l'attente de son procès, Höss rédige une autobiographie, publiée en 1958 sous le titre Le commandant d'Auschwitz parle.
+ Voir plus
Source : wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Rudolf Höss   (2)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Si la Shoah était une maison, comment serait-elle ? C'est à partir de ce postulat un peu fou que "La Zone d'intérêt" prend forme. S'inspirant du roman de Martin Amis, Jonathan Glazer nous reçoit dans un « charmant » pavillon avec piscine, qui jouxte le camp d'Auschwitz. C'est là où vivent Rudolf Höss, le commandant du camp, sa femme, Hedwig, et leurs cinq enfants blonds. Une allégorie puissante ou bien une esthétisation facile… le Grand Prix de Cannes 2023 divise nos critiques : https://www.telerama.fr/cinema/la-zone-d-interet-de-jonathan-glazer-une-glacante-demonstration-de-la-banalite-du-mal_cri-7030620.php #histoire #cinema Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤19Facebook11¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1 Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux ! Instagram : https://www.instagram.com/telerama TikTok : https://www.tiktok.com/@teleramafr Twitter : https://twitter.com/Telerama Facebook : https://www.facebook.com/Telerama

+ Lire la suite

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
« Les SS étaient les seuls soldats à être jour et nuit, même en temps de paix, en contact avec l’ennemi, cet ennemi qu’ils gardaient derrière les fils de fer barbelés. » Il y a dans cette phrase l’essentiel du programme SS : un endoctrinement forcené destiné à faire reconnaître dans tout indésirable désigné par le régime un ennemi radical, un entraînement implacable à la dureté et à l’insensibilité à tout sentiment humain de pitié, épinglé comme faiblesse. Il s’agissait, comme le disait Hoess, d’abdiquer sa propre personnalité et de se réduire à un état de soumission absolue aux ordres.
Commenter  J’apprécie          170
L'egoisme feroce ne se manifeste nulle part aussi brutalement qu'en prison.L'instinct de conservation incite les hommes a prendre une attitude d'autant plus egoiste que leur vie est plus difficile
Commenter  J’apprécie          140
La douleur est la seule force qui est creee avec rien,sans frais et sans peine.Il suffit de ne pas voir,de ne pas ecouter,de ne pas faire
Commenter  J’apprécie          120
La terreur que les puissants font regner parmi les internes dans un camp de concentration est trop absolue pour qu'on puisse se risquer a l'affronter
Commenter  J’apprécie          100
(p.217 - Conclusion)

Aujourd'hui, je reconnais aussi que l'extermination des Juifs constituait une erreur, une erreur totale. C'est cet anéantissement en masse qui a attiré sur l'Allemagne la haine du monde entier. Il n'a été d'aucune utilité pour la cause antisémite, bien au contraire, il a permis à la juiverie de se rapprocher de son but final.

Quant à la direction de la Sécurité du Reich, ce n'était que l'organe d'exécution, le bras policier prolongé d'Himmler. Cette direction et les camps de concentration eux-mêmes n'étaient destinés qu'à servir la volonté d'Himmler et les intentions d'Adolf Hitler.

J'ai déjà amplement expliqué dans les pages précédentes l'origine des horreurs qui se sont produites dans les camps de concentration. Pour ma part, je ne les ai jamais approuvés. Je n'ai jamais maltraité un détenu; je n'en ai jamais tué un seul de mes propres mains. je n'ai jamais toléré des abus de mes subordonnés.

Et lorsque j'entends maintenant parler, au cours de l'interrogatoire, des tortures épouvantables qu'on a imposées aux détenus d'Auschwitz et d'autres camps, cela me donne le frisson. Je savais certes qu'à Auschwitz et d'autres camps les détenus étaient maltraités par les SS, par les employés civils et pour le moins autant, par leurs propres compagnons d'infortune. Je m'y suis opposé par tous les moyens à ma disposition. Mes efforts ont été inutiles. ...
Commenter  J’apprécie          30
Je suis convaincu qu'en 1935-1936, on aurait pu tranquillement libérer, sans le moindre dommage pour les intérêts du IIIe Reich, les trois-quarts des internés politiques de Dachau.
Commenter  J’apprécie          50
(p.70 - Dans la prison de Bradenburg - 1924-1928)

Quelques jours de pénitencier avaient suffit pour me ramener à la raison. Une lettre expédiée par un de mes avocats avait détruit mes derniers espoirs : j'en avais pour dix ans de travaux forcés. Désormais je voyais clair et j'allais agir en conséquence. Jusqu'alors j'avais vécu au jour le jour ; j'avais pris la vie telle qu'elle s'offrait à moi sans jamais envisager sérieusement l'avenir. Maintenant les loisirs n'allaient pas me manquer pour réfléchir sur mes actes passés, pour définir mes erreurs et mes faiblesses et pour me préparer à une existence ultérieure plus féconde.

Certes, j'avais appris un métier au cours des périodes où je n'étais pas appelé à participer à l'activité des corps francs. J'étais devenu un passionné de l'agriculture et mes certificats étaient là pour attester que j'avais toutes chances pour réussir dans ce domaine : j'y avais déjà fait mes preuves.
Ce qui me manquait encore c'était la compréhension du vrai sens de la vie. Cela peut paraître paradoxal : derrière les murs de la prison, je m'étais mis à le chercher ... pour le trouver beaucoup plus tard.
Commenter  J’apprécie          30
La pitie est une trahison des ideaux de la SS

HEINRICH HIMMLER
Commenter  J’apprécie          50
(p.186 - Auschwitz devient un camp d'extermination)

À plusieurs reprises, il est arrivé aux hommes du commando spécial de retrouver des parents parmi les cadavres ou parmi ceux qu'ils conduisaient dans les chambres à gaz. Cela les affectait visiblement, sans jamais donner lieu à un incident.

J'ai été moi-même témoin d'un cas semblable. En sortant un cadavre d'une chambre à gaz, un homme du commando spécial fit soudain un geste de surprise et s'arrêta pétrifié; mais au bout d'un bref instant, il rejoignit ses camarades en traînant le cadavre. Je m'adressai aussitôt au kapo pour lui demander de se renseigner sur ce qui était arrivé. J'appris ainsi que le Juif avait découvert la femme parmi les cadavres. Je l'observai encore pendant un bon moment, mais je ne remarquai rien de particulier : il continuait à traîner ses cadavres. Lorsque je revins au bout de quelque temps auprès du commando, je le vis installé à manger avec les autres, comme si rien n'était arrivé. Avait-il réussi à dominer son émotion ou était-il devenu indifférent à une telle tragédie.

Je me suis toujours demandé comment ces Juifs du Sonderkommando trouvaient en eux-mêmes la force nécessaire pour accomplir jour et nuit leur horrible besogne. Espéraient-ils qu'un miracle les sauverait, au seuil de la mort ? Ou étaient-ils devenus trop lâches, trop abrutis, après avoir vécu tant d'horreurs, pour mettre fin à leurs jours et pour échapper ainsi à leur atroce existence ? Bien que j'y aie souvent pensé je n'ai pas réussi à trouver l'explication à leur conduite.
Commenter  J’apprécie          14
(p. 136 - Auschwitz)
La multitude et la variété de mes travaux, comme on le comprendra aisément, ne me laissaient que fort peu de temps pour m'occuper spécialement des prisonniers. J'étais obligé de confier cette tâche à des subordonnés aussi peu recommandables que Fritzsch, Meier, Seidler et Palitzsch, tout en sachant d'avance qu'ils ne dirigeraient pas le camp conformément à mes idées et à mes intentions.

Mais je ne pouvais suffire à tout. Un choix s'imposait à moi : il fallait m'occuper uniquement des prisonniers ou poursuivre avec toute l'énergie possible la reconstruction et l'agrandissement du camp. Dans un cas comme dans l'autre, il fallait s'engager tout entier, un compromis était impensable. Or, la construction et l'agrandissement du camp étaient ma tâche essentielle et devaient le rester au cours des années suivantes, même lorsque maintes autres besognes vinrent s'y ajouter. C'est à cette tâche que je vouais mon temps, toute ma pensée.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Rudolf Höss (271)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur l´Etranger par Albert Camus

L´Etranger s´ouvre sur cet incipit célèbre : "Aujourd´hui maman est morte...

Et je n´ai pas versé de larmes
Un testament sans héritage
Tant pis
Ou peut-être hier je ne sais pas

9 questions
4767 lecteurs ont répondu
Thème : L'étranger de Albert CamusCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..