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3.53/5 (sur 73 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Bronx, New-York, Etats-Unis , le 17/09/1925
Biographie :

Russell Henry Greenan est un écrivain américain de roman noir.

Il sert dans la US Navy pendant la Seconde Guerre mondiale. À la fin du conflit, il fréquente l'Université de Long Island à New York, puis déménage à Boston.

Dans les années 1950, il sillonne la Nouvelle-Angleterre en tant que commis-voyageur dans la vente de pièce de machinerie. Avec ses économies, il se rend à Nice, où il se consacre à l'écriture pendant un an.

De retour en Amérique, il tient, à Cambridge, le magasin d'antiquités "The Cat and the Racquet", enseigne inspiré du titre anglais de "La Maison du chat-qui-pelote" d'Honoré de Balzac.

En 1966, Greenan retourne à Nice avec femme et enfants pour achever "C'est arrivé à Boston" (It Happened in Boston?), son premier roman, publié en 1968, qui lui vaut une immédiate notoriété.

Mais le génie de Greenan éclate dans la Reine d'Amérique et son univers à la fois dément et Poétique dans lequel évoluent des personnages inoubliables.

Fort apprécié en Europe, et tout particulièrement en France, certains de ses romans ont connu une première publication directement en traduction française.

En 1997, Charles Jarrott porte à l'écran "La Vie secrète d'Algernon Pendleton" (The Secret Life of Algernon, 1973), avec John Cullum dans le rôle-titre.

Greenan réside aujourd'hui à Rome.

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Source : Wikipedia, Mesplede
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Bibliographie de Russell H. Greenan   (12)Voir plus

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
C'est le club des criminels qui est à l'origine de tout ça, continua-t-elle, tripotant le large bord de son chapeau. Vous pouvez me croire. Ils sont partout. Ecoutez : ils ont les yeux qui changent de couleur ; un jour bleus, l'autre, bruns. Rien que ça, ça en dit long ! La plupart des gens ne sont pas assez vifs pour s'en rendre compte, cela dit. Moi, il m'a fallu du temps pour m'en apercevoir ; mais avec un peu d'habitude, on ne s'y trompe plus jamais. Les femmes ont toujours des tâches de rousseur sur les bras et le dos des mains ; les hommes marchent toujours les mains dans les poches, quelquefois une seule, quelquefois les deux. J'ai écrit au Président et au F.B.I mais c'est du temps perdu, ils ne m'ont jamais répondu. Il n'y a pas grande chance de les attraper comme ça.
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Même dans une bibliothèque, on n'est pas à l'abri des fous.
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- Comment trouvez-vous mes pieds ? demanda-t'elle.
- Vos pieds ?
- Oui, ça fait cinq minutes que vous les contemplez.
- Vraiment ? Excusez-moi...ces sandales dorées attirent l’œil.
- Oh, mais ça ne me dérange pas, mon chou, dit-elle avec un sourire engageant. Regardez tout votre saoul. Ex pede Herculem. C'est du latin : "d'après les pieds, on reconnaît Hercule ". En d'autres termes, si tu mates une petite partie, on peut imaginer le reste.
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La fumée de son cigare se tressait autour de son crâne comme une auréole.
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Croyez-moi, trois jours de liberté sans frein, ça vaut bien une fracture de la mâchoire, une prémolaire en moins, quelques côtes froissées, un métatarse cassé et des bosses sur le crâne. Il n'est pas de roses sans épines, que voulez-vous ? Mon seul regret est d'avoir perdu mon chapeau de paille et mon porte-mine à quatre couleurs.
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Tout devrait aller deux par deux, comme les animaux de l'arche de Noé.
A propos, savez-vous où Noé avait mis les grenouilles ?
- Non, Où ça ?
- Dans le bénitier. Ha ha ! Elle est rudement bonne, celle là, hein ?
- Oui, à se taper sur les cuisses.
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- Bien, mais n'oubliez pas votre promesse ! dit-elle en battant des cils d'un air coquin.
Lorsqu'elle se fut éloignée, il grommela :
- Avec ce kilo de mascara sur les paupières, elle ressemble à un raton-laveur. Décidément, les femmes sont folles.
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Le pire, c'est qu'on se sent fatalement coupable quand un membre de la famille est mentalement déficient.

Bien sûr, les psychiatres disent que c'est naturel
mais ça n'est pas d'un grand secours - d'aucun secours, même.

On revient constamment sur le passé dans l'espoir d'y trouver l'origine de la tragédie, on se creuse la cervelle,
on passe son temps à analyser.

De vieux épisodes reviennent vous hanter
comme des spectres en rupture de tombeau.

On est enfermé dans un labyrinthe de souvenirs amers
qui sentent le moisi.
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(...) quand les psychiatres affirment que les déments ont perdu contact avec le réel, ces bons docteurs se trompent et se racontent des blagues.

C'est l'individu sain d'esprit qui vit dans un univers imaginaire
et le dément qui voit le monde tel qu'il est vraiment.

Et c'est bien pourquoi ils deviennent fous.
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La maison de correction. Ce serait affreux. La maison de correction. Les mots, à eux seuls, étaient terrifiants.
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