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3.79/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , 1938
Biographie :

Russell Miller est un journaliste britannique.

Il est auteur de quinze livres, dont des biographies de Hugh Hefner ("Bunny", 1984), J. Paul Getty ("The House of Getty", 1985) et L. Ron Hubbard ("Bare-faced Messiah", 1987).

Il a commencé sa carrière de journaliste dès l'âge de 16 ans. Sous contrat avec le Sunday Times Magazine, il a remporté quatre prix de la presse et a été désigné Écrivain de l'année par la Society of British Magazine Editors.

Source : http://en.wikipedia.org/wiki/Russell_Miller
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait aussi des jours calmes, surtout quand nous étions malades ou bouclés à la maison, en punition de quelque "crime impardonnable". Alors, nous lisions. L'un des livres que je trouvais les plus étonnants était les Récits de la Bible qu'une quelconque "tata-gâteau" avait chipés dans un grand magasin. Je vois encore le bébé Moïse flottant dans une corbeille parmi les joncs. Et Daniel dans la fosse aux lions, qui ne chie pas dans son froc, qui n'a même pas peur, on dirait. Je ne saurai jamais qui a bien pu inventer ces histoires. En tout cas, elle n'avaient aucun rapport avec notre vie ; on avait dû les imaginer tout exprès pour les jours d'ennui morose, comme punition supplémentaire parce qu'on était vivant et que la peau vous grattait. (…) En tout cas, ces lectures enfantines contribuaient à me faire penser que le monde extérieur au nôtre était un endroit dingue.

[ Jours tranquilles à Brooklyn ]
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Il existe une âme - intangible, invisible et impérissable - mais nous ne savons plus nous adresser à elle. C'est elle pourtant qui domine notre vie. Grâce à Dieu, cette âme, cette soul, est toujours reconnue par les Noirs, les Chicanos et ailleurs par tous les peuples primitifs. Le clergé s'en réclame, aussi, mais ne sait pas de quoi il parle. "Fays ce que vouldras" avait inscrit Rabelais à l'entrée de son abbaye de Thélème. Il aurait dû ajouter : "Entrée gratuite."

[ Le pétard contre la bombe ]
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Voici un passage que j’aimerai partager :

Nicolas se rend à l’hôtel de police en rampant avec ses vêtements craqués de nombreuses blessures. Quand un policier le vit il lui demanda :
- « Mon dieu petit, tu veux qu’on appelle une ambulance ?
- Non je viens porter plainte contre mon père
- Qu’est-ce qu’il t’a fait, il t’a frappé ?
- Non, pire que ça !
- Il t’a balancé contre un mur ?
- Non, pire que ça
- Il a essayé de t’écraser avec sa voiture ?
-Non bien pire
-Qu’est-ce qu’il a fait alors ?
-Il a enlevé les petites roues de mon vélo.
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Ils* ne possèdent rien. Ils se déplacent perpétuellement. Et ils sont généralement heureux ! Qu'en dites-vous, les civilisés qu'on vante tant ? Montrez-moi vos visages heureux et insouciants ! Leur grand ennemi, c'est la famine, pas les microbes. Les ennemis que nous redoutons et qui nous tuent sont invisibles, intangibles parfois, et n'ont même pas de nom. L'homme civilisé s'est mis à l'abri de tout, sauf de ses propres impulsions, meurtrières et destructrices.

* à propos des hommes du désert du Kalahari
[ Le pétard contre la bombe ]
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L'une des premières choses qu'apprenne un enfant c'est à lire le caractère. Un gosse repère un tricheur, un menteur, un hypocrite immédiatement. On peut lui prouver qu'il se trompe, on ne le convaincra pas. Il sait. Il sait parce qu'il n'est pas encore gâché par notre vue adulte des choses. Quelque sale môme qu'il soit, il y a encore en lui de l'ange. Les adultes adorent se duper eux-mêmes, se mentir : ils aiment juger, condamner, punir, torturer, prêcher. Les gosses sont en roue libre. Ils ont leur code, c'est vrai, mais c'est un code juste. ils ont leurs tabous et leurs superstitions comme les adultes, mais cela ne les détruit pas.

[ Jours tranquilles à Brooklyn ]
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Qui dit aimer dit croire, et qui dit croire : comprendre et pardonner. Oui, tout cela je le pouvais, mais - oublier, non, impossible. D'un côté il y a en moi le sublime idiot, de l'autre, le détective, le juge et le bourreau.

[ Insomnie ]
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Vers cette époque j'avais déjà conscience, jusqu'à l'angoisse, de ce qu'il existe deux sortes de héros : ceux qui font la une des journaux et ceux qui demeurent à jamais inconnus. Parmi ces derniers il y a ceux qui font - peu évident mais de première importance - le sale travail du monde, qui prennent les coups et les coups durs sans se plaindre, qui ne cherchent ni la gloire, ni le succès, ni les récompenses matérielles. Ils font ce qui est à faire, sans poser de questions. Ils sont dépourvus d'envie, de rancune, de méchanceté, d'avidité et, mieux que tout, d'ambition.

[ Jours tranquilles à Brooklyn ]
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Dans mes livres je fais toujours allusion à la "rue ouverte". Ouverte est bien le mot. Elle était ouverte à tout et à n'importe quoi. Toute notre science et notre expérience on les prenait là. Comme dans les temps anciens. Les cavernes du savoir ont beau être sanctifiées, elles n'en sont pas moins sinistres et, couvertes de rouille. Le vrai savoir se trouve dehors, en plein dans la vie. Ce qu'on apprend vraiment, on l'apprend en un éclair et rarement là et au moment où l'on s'y attendrait le plus.

[ Jours tranquilles à Brooklyn ]
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"Selon l'auteur des "Tropiques" ,
le monde est un monumental fiasco,
Mais on peut encore s'y amuser
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Avec l'un de ces copains, j'ai entretenu une amitié qui a duré longtemps. C'était un jeune Polonais nommé Stanley qui vivait chez son oncle et sa tante. J'ai parlé de lui de nombreuses fois dans mes livres. L'intéressant, chez Stanley, c'est que, comme moi-même, il était affamé de lecture et qu'il nourrissait secrètement le désir de devenir écrivain. Des années plus tard nous sommes devenus des rivaux amicaux, ni l'un ni l'autre ne paraissant manifester le moindre talent. De tous les critiques qui ont tenté de me massacrer, Stanley était celui dont je craignais le plus le venin. Selon son opinion je manquais de style, de forme et du sens de la tradition - et combien il avait raison !

[ Jours tranquilles à Brooklyn ]
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