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4.14/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Sabine Verhest est une journaliste belge. Spécialiste des questions européennes, elle travaille au service étranger de La Libre Belgique.

Source : http://www.voxeurop.eu/
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Le Bhoutan …

Un pays qui affiche un bilan carbone négatif. Une terrer où l’on chérit ses forêts et ses rivières peuplées d’esprits, mais où l’on jette encore ses déchets par la fenêtre de sa voiture et abandonne ses vidanges derrière soi en altitude.
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Les petites mains – indiennes essentiellement-, qui s’échinent pour deux ou trois euros par jour, vivent, mangent et dorment misérablement sur le bord des routes, me font penser à Sisyphe, condamné à hisser un rocher redescendant éternellement la colline une fois parvenu à son sommet. Dans son roman poignant, le cercle du karma, l’écrivaine Kunzang Choden évoque ces ouvriers « indissociables de la route ». « Ils faisaient partie des matériaux employés. Ils figuraient sur la liste du chantier avec les excavateurs, les pelleteuses, les bulldozers et les rouleaux compresseurs. » Dans l’est, entre les localités de Sengor et Kuri Zampa, des chörten ont été bâtis en souvenir des 300 Indiens et Népalais que les drapeaux à prières et tridents du dieu Shiva n’avaient su protéger.

Comment ne pas ressentir de la compassion en voyant ces hommes bêcher, ces femmes concasser des pierres et ces enfants courir dans ce monde de goudron et de poussière ? Le jeune Bouthanais auquel je m’en suis ouverte m’a assuré, avec détachement, qu’ils devaient avoir commis des horreurs dans une vie antérieure pour mériter cela.
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Chaque automne, des grues à col noir traversent la chaîne himalayenne depuis le Tibet, pour passer l’hiver dans cette étendue de prairies jaunies, peuplées de yacks, de léopards et d’ours noirs. Avant d’y atterrir en douceur, elles effectuent de larges cercles autour de la vallée. La légende raconte qu’elles tournent trois fois au-dessus du temple de Gangtey avant de se poser. « Elles savent dans quel sens voler autour du monastère. C’est un signe de grand respect » m’assure un de ses pensionnaires. « Je le sens, ces oiseaux devaient être des moines dans une vie antérieure. Sinon, ils auraient tourné autrement. »
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Karma Phuntsho l’assure, « il peut y avoir de vraies entreprises sociales qui génèrent du profit pour soi et pour d’autres, pour la société, l’humanité et l’environnement. Cela nécessite de la détermination et de la motivation, de la persistance et de la tolérance, de même que de la sagesse et de la compassion, de la générosité et de la concentration. Ces caractéristiques existent déjà dans le monde culturel et spirituel du Bhoutan et peuvent être appliquées à un business model ».
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De vallée en vallée, le road trip laisse pantelant devant la beauté vierge des forêts escarpées, les monts himalayens, la sérénité communicative. Depuis la « route nationale », épine dorsale du pays, les pistes, détours et crochets dévoilent d’autres lieux, d’autres âmes.
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Nous enseignons bien sûr les mathématiques, les sciences ou l’anglais, mais nous essayons aussi d’infuser des valeurs liées au bonheur ». Car, « au bout du compte, la course à l’excellence, à la perfection, au succès apporte-t-elle vraiment le bonheur ? »
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« La démocratie n’est pas un but en soi. Le Bonheur national brut est la vision ultime et la démocratie n’est qu’un des chemins pour y parvenir » (Siok Sian Pek-Dori, directrice du Centre du Bhoutan pour les médias et la démocratie)
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Le Bhoutan est ainsi devenu le premier- et seul- pays au monde où le monarque absolu a abandonné son pouvoir au bénéfice de son peuple sans que celui-ci ne lui réclame.
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Le quartier tibétain n’est plus qu’un îlot dans un océan de façades de céramiques et de plexiglas, de grands magasins, d’hôtels clinquants et de bars karaokés, de larges boulevards, de statues de béton et de jardins apprêtés. Ne subsistent que quelques fragments de Tibet, à l’instar de ce Potala qui trône toujours, insubmersible, sur sa colline. Malgré cette écrasante influence chinoise, Lhassa garde cependant un cœur et surtout une âme, celle d’un peuple porté par la foi.
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Contrairement à ce qu’on pourrait croire, faire des affaires tout en s’inscrivant dans la politique du Bonheur national brut ne relève pas de la quadrature du cercle.
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