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3.78/5 (sur 164 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Annaba (Algérie) , le 29 janvier 1964
Biographie :

Samira Sedira est une comédienne, dramaturge et romancière franco-algérienne qui vit aujourd'hui en banlieue parisienne.

Née en 1964 en Algérie de parents qui émigrent en France, elle a passé son enfance en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le Var. Formée à l'École de la Comédie de Saint-Étienne, elle est devenue comédienne du théâtre public. En 2004, elle joue dans la pièce "Daewoo", adaptation du roman de François Bon mise en scène par Charles Tordjman, au Festival d'Avignon.

Victime du peu de rôles mis à sa disposition au théâtre en tant que femme immigrée d'origine maghrébine, elle perd ses droits au statut d'intermittente du spectacle en 2008 et se voit contrainte à faire des ménages pour survivre indépendamment des revenus de son compagnon. En 2013, elle publie son premier livre, "L'Odeur des planches", où elle témoigne avec force et émotion de son parcours. Avec Richard Brunel, elle l'adapte au théâtre, et la pièce connaît un grand succès avec Sandrine Bonnaire dans le rôle principal. Sedira en garde l'envie et le plaisir d'écrire.

En 2015, elle participe à la quatrième édition du festival du "Paris des Femmes" avec Amélie Nothomb, Nina Bouraoui, Sedef Ecer, Anne Giafferi, Stéphanie Janicot, Nathalie Kuperman et Lucy Wadham. Sa courte pièce "Tu honoreras ton père et ta mère" est publiée dans le recueil collectif "Le Meilleur des Mondes" publié dans la Collection des quatre-vents de L'avant-scène théâtre.

En 2016, Sedira publie son deuxième roman, "Majda en août", consacré à la vie des femmes dans les cités. Son troisième roman vient de paraître aux Editions du Rouergue : "La faute à Saddam" (mars 2018), l'histoire de deux amis issus de l'immigration, l'un italienne, l'autre maghrébine, qui s'engagent dans l'armée française pendant la première guerre du Golfe pour affirmer leur appartenance à la citoyenneté française.
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Source : Wikipédia + Mille et une vies
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Citations et extraits (103) Voir plus Ajouter une citation
Il y avait toujours, dans un livre, l’évocation de sa propre histoire, la preuve que l’humanité
partage les mêmes maux, la même désolation, la même impuissance à consoler ses peines. Il y avait toujours un livre, un mot, une phrase, quelque chose qui la réconciliait avec cette impuissance.
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La goutte incessante creuse la pierre.
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« Grekova : Où avez-vous mal ?
Platonov : J’ai mal à Platonov »
(Ce fou de Platonov, Anton Tchekhov)
...tout un monde résumé en une seule phrase.
J’ai mal à Platonov.
De la douleur d’exister, de la détestation de soi-même, vivre avec soi : le pire des supplices. C’est simple, bref et profond à la fois, d’une extraordinaire limpidité.
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Dans les yeux de la mère, une forme de fatalisme sacrificiel a remplacé l'angoisse. Elle sait qu'elle va devoir protéger son enfant. Elle accepte volontiers la tâche, elle est faite pour ça, la capitulation totale au profit de l'espèce. Ça donne la lune, une mère.
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La fatigue m’empêche aussi de réfléchir. C’est le plus terrible. Ma tête se vide, s’assèche, rien à y mettre, rien qui s’y passe, un grand hall vide et froid
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Samira Sedira
Des conseils [pour une jeune fille qui souhaiterait devenir actrice], je n’en donnerai aucun. Je tâcherai simplement de l’informer des dangers de ce métier. Et cela vaut pour tous (jeune fille ou jeune homme). Je commencerai par lui dire que c’est un métier merveilleux, oui, quand on a la chance de l’exercer. Ce qui n’est, hélas, pas toujours le cas. Car souvent les vaches sont maigres. Il va falloir se battre, et à chaque fois réajuster ses rêves, ses illusions, sans amertume. Je lui dirai aussi de se méfier de la solidarité que semblent défendre tous les gens du métier. Souvent, elle est illusoire. Ou feinte. L’acteur est comme une étoile. Sa brillance attire l’œil. Dès que la lumière commence à faiblir, les regards se détournent de vous. Et là, en général, vous vous retrouvez bien seul. Pour finir sur une note un peu plus joyeuse, je lui dirai de ne pas attendre d’être appelé, de ne pas sans cesse dépendre du désir d’autrui, de ne pas hésiter à monter ses propres projets, d’être actrice/acteur de sa vie. Et d’aimer ce métier qui ne vous rendra pas toujours l’amour que vous lui vouez.
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Majda, je suis fatiguée aujourd'hui, trop de travail. Elle était douée pour fendre les cœurs. Majda tombait régulièrement dans le panneau. Quand on est, comme elle, affamée de caresses, avoir l'illusion d'être aimée vaut toujours mieux que la certitude de ne pas l'être. Elle ne demandait pas la lune, un peu d'attention, une misère, un rien aurait fait l'affaire. Cette mère dont elle peinait à retenir le regard avait toujours une bouche à remplir, un besoin à satisfaire. Elle ne prenait jamais le temps d'un sourire, d'une étreinte, c'était une maman caca-pipi-bouillie, une qui se laissait dévorer sans rien dire, le jour, la nuit, les tétons violets d'avoir été trop tirés, le corps cassé de douleurs.

[ et cela dès ses huit ans, Majda accomplit les tâches ménagères même chez les voisines à qui sa mère la « loue » ]
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Ce qui était essentiel aux yeux des uns, le serait-il aux yeux des autres ? La perception des choses n'obéit à aucune objectivité, c'est une affaire personnelle.
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Quand on est, comme elle, affamée de caresses, avoir l’illusion d’être aimée vaut toujours mieux que la certitude de ne pas l’être
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Malgré la profusion de documents liés à son affaire, le mystère Nikki restait entier. Un mystère prodigieux, qui, à la lumière de tout ce que je venais de lire et d’apprendre, était sans doute comme tout le reste, désiré, calculé, planifié. »
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