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3.83/5 (sur 26 notes)

Biographie :

Sandra Ganneval est née en 2011. Enfin. Ce pseudonyme s’est imposé à moi il y a peu. Sandra est un prénom que j’aurais pu ou dû porter. Ganneval est le nom du méchant dans l’un de mes romans préférés : « Cristal qui songe ». Un méchant tout en nuances, qui collectionne des cristaux d’un genre particulier, des pierres vivantes et créatrices. Lorsqu’elles « s’accouplent », elles donnent naissance à un être, à la structure végétale ou humaine. J’aime beaucoup ce livre de Théodore Sturgeon. Je me souviens avoir lu dans sa biographie que l’une de ses épouses avait divorcé de lui car il manquait de maturité. Cela m’avait fait beaucoup sourire, à l’époque, et trouver l’écrivain encore plus attachant.
Ce livre m’a été inspiré par mon parcours professionnel. Ayant travaillé chez Pôle Emploi, du temps où il s’appelait encore ANPE, l’idée de partager cette expérience de façon ludique me trottait dans la tête depuis un bon moment
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Source : www.jelivremonhistoire.com
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Citations et extraits (52) Voir plus Ajouter une citation
"Ce qui peut rendre indispensable la présence d'une personne à nos côtés, c'est qu'elle nous fait découvrir des facettes inconnues ou à peine devinées de notre personnalité, du bon et du mauvais, et de drôles de surprises".
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Et un artiste n’est jamais pleinement satisfait de son travail. L’artiste court après la perfection, mais il sait qu’il ne l’atteindra jamais.
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Un garçon, une fille, il est un peu plus vieux qu’elle, elle a vingt-huit ans, il en a trente-trois, ils ont le coup de foudre ; le lendemain de leur rencontre, aussi délirant que cela paraisse à l’un comme à l’autre, ils décident de vivre ensemble car ils ne peuvent plus se quitter ; quelques semaines plus tard, planant encore, ils décident de se marier, malgré la tourmente du feu des commentaires que l’on n’ose pas faire devant eux mais dont ils ont sans cesse des échos… Ils savent que tout le monde pense qu’ils vont trop vite et qu’ils devraient se laisser du temps, vivre ensemble un an ou deux avant de songer à se passer la bague au doigt. Eux aussi le pensent. Mais, en même temps, ne craignant pas les paradoxes, ils sont sûrs d’eux, irrévocablement sûrs d’eux et de leur choix.
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Comment une femme de cet âge pouvait-elle avoir une plastique pareille ? Où était sa peau pendouillante ? Où étaient ses vraies rides ? Pourquoi n’affichait-elle que ces sillons minuscules aux coins des yeux et de la bouche ? C’était sans doute pour cela qu’il était si troublé. Il aurait dû avoir en face de lui une belle-mère telle qu’il se l’imaginait, une femme ressemblant un peu à sa mère, avec des cheveux grisonnants, de l’embonpoint, un visage marqué par les années, une tenue vieillotte, une tenue de son âge, quoi ! Au lieu de cela, il devait affronter les poussées d’hormones déconcertantes d’une cinquantenaire pimpante.
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Elle savait que manger et faire l’amour avaient des ramifications semblables, stimulant les mêmes centres du plaisir, mais elle eut l’impression de l’expérimenter pour la première fois de sa vie. Elle prit un morceau et le laissa fondre sur sa langue. Il fondait, oui, comme du caramel. Qu’est-ce qui le rendait si bon ? Une petite, minuscule touche de fleur d’oranger, un rien, subtil, associé à un dosage parfait d’épices : anis, muscade, gingembre et cardamome ; l’idéal pour son palais délicat. Elle tomba raide dingue de leur gâteau, en acheta cinq paquets.
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Ulysse aimait la liberté sous toutes ses formes, se précipiter à droite sur un coup de tête, courir à gauche, coucher à gauche, coucher à droite, ne pas s’engager, démissionner quand il était lassé d’un travail, sans hésitation aucune. Sans attaches, sans entraves. Il savait que c’était ce qui lui convenait lorsqu’il voyait ses amis en couple, les privés de liberté, les prisonniers, les enchaînés, comme il les appelait, sans aigreur, mais plus sincère qu’ils ne l’imaginaient. Il se sentait prédisposé au célibat.
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La vie du commun des mortels est souvent triste, monotone, réglée comme du papier à musique. La plupart s’en contentent ; pour un petit nombre, c’est insupportable. Elle est de ceux-là. Elle revient vers moi, s’assied sur mon bureau. J’imagine un film de cul. Elle s’assied face à moi, ouvre ses cuisses et m’invite à lui bouffer la chatte. Je ferme les yeux, deux secondes, pour mieux sentir son parfum. Non, définitivement, je n’aime pas les femmes.
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C’était ça, le hic : des projets, des envies, il n’en n’avait pas. Il ne se souvenait même pas d’en avoir eu un jour. Il fit des études de droit parce que Joseph avait décidé de faire des études de droit. Cela n’avait pas été une réussite, et l’année suivante, il avait préféré liquider son service militaire. Son idéal était la tranquillité, et dans un boulot sans évolution, il pensait pouvoir la trouver. Joseph jugeait cette conception d’un parcours professionnel insupportable. Il avait sa propre liste de « il faut » : s’épanouir et se réaliser dans son travail, être autonome, avoir des responsabilités, gagner beaucoup d’argent, être reconnu, lutter contre la discrimination dont nous les Noirs sommes victimes dans ce pays…
- Tu me désespères !
- Allez vieux, disait Martial, le nègre sans ambition et qui gagne mal sa vie, mais la gagne quand même, t’invite à bouffer.
- Bon, j’accepte… parce que la chair est faible…
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Bonjour, je suis en train de lire "Les tablettes de chocolat du père Noël: 100% CHICK LIT" par Sandra Ganneval. et je voulais partager cette citation avec vous

"− J’ai l’impression que c’est plus difficile pour vous que pour nous de subir toute cette pression sociale, non ? − Et pourquoi ce serait plus dur pour une femme d’être célibataire ? − Eh bien, vous avez des impératifs que nous n’avons pas, enfin, à partir de la trentaine, je dirais, votre horloge biologique se met à tourner et tout le monde vous le rappelle, alors vous vous mettez en chasse, pour trouver le bon partenaire, pour faire un enfant, mais, à notre époque, ce n’est pas le seul challenge qui pèse sur vos épaules, il faut aussi que vous ayez un job, si possible, que vous fassiez une carrière, que vous la réussissiez, que vous assuriez sur tous les fronts. Alors que nous, les hommes, on a moins de pression. Déjà, on n’a pas d’horloge biologique, on fait des enfants quand on veut, nous avons toute la vie devant nous pour ça, même si, je te l’accorde, avec toute la pollution qui nous environne, nous sommes de moins en moins fertiles. Mais, une fois qu’on les a, les mômes, c’est rarement nous qui prenons le plus de temps pour nous en occuper, le congé parental, c’est votre chasse gardée, en général, puisqu’on a la grandeur d’âme de vous le laisser, femme au foyer, ce n’est pas un statut très valorisé dans ce pays, les jours d’arrêt pour s’occuper des gosses malades, c’est souvent aussi vous qui les prenez, et puis, n’oublions pas l’essentiel, il y a aussi les tâches ménagères qui vous reviennent de droit, ajouta-t-il avec un énorme sourire. Et voilà que ce minable surfait sur la vague féministe !
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Elle referma la porte d’un coup de talon fatigué. Une toile d’araignée habillait un coin du plafond. Elle avait pris l’habitude de l’observer tandis que les clients la besognaient. Elle se demandait ce que cela ferait d’être une araignée, pour de vrai. La journée, quand elle ne dormait pas, elle passait son temps devant des documentaires animaliers. Elle avait appris à laisser son corps sur le fauteuil et à s’introduire en pensée dans l’écran. Elle avait ainsi eu l’illusion de vivre des milliers de vies autres que la sienne. Surtout pas des vies humaines.
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