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3.68/5 (sur 155 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Bath, Somerset , le 01/07/1950
Biographie :

Sarah Ash est un auteur de fantasy.

Elle est la sœur de l'auteur Jessica Rydill (1959). Bien qu'elle ait commencé à écrire dès son adolescence, elle s'est tournée vers la musique, passant quatre années par l'université de Cambridge pour étudier la composition. La plupart de ses œuvres sortent du cadre universitaire, puisque écrites pour le groupe de théâtre auquel elle appartient, et qui a plutôt tendance à se produire dans les écoles ou les prisons.

Ses intérêts pour la musique et le drame la tournent vers l'enseignement, où elle a la chance de travailler avec beaucoup de jeunes dynamiques et doués. C'est pendant ces années qu'elle revient vers l'écriture, même si elle s'y consacre plus après que ses enfants soient à l'école, à partir de 1991.

Après avoir été retenue dans les dix finalistes du Guardian Children’s Fiction award, pour The Mabinogion Mice (pas publié), elle perce en 1992 avec la sortie dans Interzone d'une nouvelle, "Mothmusic".

Millenium publie, respectivement en 1995 et 1996, les romans "Moths to a Flame" et "Songspinners". Le troisième, 'The Lost Child', arrive au printemps 1998. "Seigneur des Neiges et des Ombres" (Lord of snow and shadows), premier tome des "Larmes d’Artamon" (The Tears of Artamon), est publié en 2003.

En 2012, elle a dirigé également la bibliothèque d'une école primaire.

Elle vit à Beckenham dans le Kent avec son mari et ses deux fils, et admet volontiers une passion pour l'anime et le manga, au point de souhaiter que ses œuvres soient adaptées un jour dans ce format.

son site : https://www.sarah-ash.com/
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Source : www.arcanes.org
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Il sentait déjà le retour de cette sombre soif inavouable, que nulle eau ni eau-de-vie ne pourrait étancher.
Une situation désespérée... S'il se laissait aller à devenir le chef de guerre que les druzhina attendaient, ça lui coûterait son âme. La créature tapie au fond de lui l'obligerait à céder à ses appétits et ses désirs monstrueux. Sa propre humanité serait lentement minée. En ce moment même, il avait déjà conscience d'être en train de se perdre, d'oublier les petites choses qui avaient eu naguère tant d'importance à ses yeux [...].
Il serait réduit à une simple coquille abritant le Drakhaoul.
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Féodor Velemir leva les yeux vers le Drakhaon. Et se tétanisa.
A sa grande surprise, il réalisa qu'une frayeur mortelle s'était emparée de lui. Alors que, de tout sa vie d'adulte, il n'avait jamais connu la peur.
Tels les démons ailés tout droit surgis de ses cauchemars d'enfant, cette créature avant fondu du haut du ciel avec les intenses yeux bleus d'un homme littéralement fou de chagrin... Un chatoiement noirâtre irradiait de tout son corps.
Le secret de l'invulnérabilité et de la puissance de l'Azhkendir se dressait brusquement devant lui, Velemir.
-Magnifique ! murmura-t-il malgré lui.
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- Nuage de Neige, répéta-t-il, pensif. Un nom évocateur.
- Tu t'appelleras Nuage de Neige! lança Kiukiu au hibou, qui ne parut nullement impressionné. rentrez le premier, seigneur, ajouta-t-elle. Mieux vaut qu'on ne nous voit pas ensemble.
Sur le seuil de la porte, il marqua une pause, se retournant vers la jeune fille.
- Tu n'as pas peur, alors?
- Peur, seigneur? (Que voulait-il dire?) Du mauvais oeil des Arkhel?
- De moi, répondit-il à voix basse.
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Sous une fumée étouffante monta une vile odeur de fourrure brûlée. Qu'avait-il fait ? Un instant, son corps tout entier avait convulsé dans cette décharge cataclysmique d'énergie, qui le laissait maintenant sans forces. Ses genoux flanchèrent. Des voix désincarnées l'appelaient :
- Seigneur... Seigneur !
Il s'effondra dans la neige. Les dernières étincelles du Feu du Drakhaon disparurent dans un flux noir qui l'engloutit, l'entraînant vers l'oubli.
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Rieuk recula d'un pas vers la porte. Qu'avait-il donc en tête ? Et puis un cri de surprise jaillit de sa gorge.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
Car un oiseau de proie éteint peint, ou tatoué, jusque dans ses moindres détails, sur la peau ambrée d'Imri. Les ailes crénelées se déployaient en travers de sa poitrine et la tête altière se nichait dans le creux de son cou.
- Ça, déclara tranquillement Imri, c'est un Émissaire. Mon Émissaire.
La main de Rieuk se tendit avant même qu'il en ait conscience. L'encre qui dessinait les plumes était noire comme l'ombre, et chacune d'elles semblait si réelle qu'il eut l'impression de caresser l'aile luisante d'une créature vivante. Des que ses doigts entrèrent en contact avec la peau tiède d'Imri, il perçut un crépitement d'énergie.
- Est-il... vivant ?
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Des ailes couleur de nuit fouettent furieusement l'air au-dessus de la tour de Fer.
- Qui... est là ?
Des yeux luisent dans la cellule de Gavril, bleus de la lumière des étoiles. Et une forme plus noire que la nuit elle-même se dresse au-dessus de sa couche.
- Tu m'as appelé, Gavril Nagarian.
- Drakhaoul ?
Il avait tant de fois rêvé de ce moment, pourtant il se sentait si faible qu'il ne pouvait que chuchoter ce qu'il voulait lui dire. Il tenta de lever une main pour accueillir le démon qu'il avait banni, mais l'effort fut trop grand et il la laissa retomber sur son lit.
- Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?
- Je... Je ne sais pas. Si faible... si mal...
- Tu ne pouvais pas vivre avec moi et à présent, tu ne peux pas vivre sans moi.
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Dans la Faille, tout semblait à l'envers, comme sur la plaque d'un graveur. Le ciel était d'un noir de charbon alors que la tour d’Émeraude et les branches squelettiques des grands arbres étaient tracées dans un acide blanc qui leur conférait une allure spectrale. Et la lune d’Émeraude avait perdu sa rondeur. Seul un mince croissant apparaissait encore furtivement entre les nuages qui couraient dans le ciel, poussés par les bourrasques venues du royaume des Ombres.
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- Sept. Nous étions sept, poursuivit Khezef en ignorant sa question. Jadis, nous étions des esprits libres dans l'éther. Et puis ceux que tu appelles les Gardiens célestes ont fait de nous leurs esclaves. Ils nous ont investis de terribles pouvoirs, de pouvoirs destructeurs, et ont fait de nous les instruments de leur justice. Mais Nagazdiel, notre prince, s'est rebellé. Nous avons lutté pour retrouver notre liberté mais nous avons perdu le combat. Et pour prix de notre rébellion, nous avons été condamnés au royaume des Ombres.
Nous n'avons jamais demandé à venir dans ton monde, mais maintenant que nous y sommes, nous n'avons aucun désir de retourner au royaume des Ombres. Voudrais-tu retrouver ta cellule d'Arnskammar pour y moisir toute une éternité ?
- Non, bien sur. Mais si les Sept reviennent tous, vous conduirez mon monde à sa fin !
- As-tu jamais pensé qu'il devait en être ainsi ? Que rien de ce que tu peux dire ou faire ne pourra l’empêcher ?
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Eugène prit le diadème et le fit tourner doucement entre ses doigts, admirant la finesse du chef-d'oeuvre. De délicates lamelles d'or étaient façonnées en forme de créatures fabuleuses, serrant dans leurs griffes trois gros rubis couleur rouge sang. Trois des mythiques Larmes d'Artamon, originaires des trois contrées sur les cinq qui constituaient l'ancienne Rossiya...
A la mort d'Artamon et à la chute de son empire, ses fils en guerre s'étaient réparti les joyaux de la couronne impériale. Et selon la légende qui en était née, aucun homme ne relèverait l'ancien empire de ses cendres qui n'eût d'abord reconstitué la couronne à l'identique, avec les cinq Larmes d'Artamon.
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- Des Sept, quatre étaient là. Ils ont détruit la houlette.
- Quatre ?
Le seul seigneur Gavril sous sa forme de Drakhaoul avait déjà été bien assez terrifiant. Jagu n'avait pas oublié comment, autour de lui, l'air avait viré au bleu nuit quand il avait pris son envol, scintillant du même éclat de glace que les yeux miroitants de cette créature. Des yeux qui brulaient d'une colère impitoyable et froide... Des yeux qui l'avaient glacé jusqu'au fond de l’âme.
Mais quatre d'entre eux en liberté...
- A présent, nous sommes impuissants face à eux, Jagu. Serait-ce le commencement de la fin du monde ?
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