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3.87/5 (sur 361 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Lincoln, Rhode Island , le 17/12/1978
Biographie :

Née d'un père italien et d'une mère anglaise, Sarah MacLean est auteure de romans pour jeunes adultes et de romances historiques.

Elle est titulaire d'un BA de Smith College à Northampton, dans le Massachusetts, en 2000.

Après avoir travaillé comme journaliste, elle a obtenu sa Maîtrise en éducation à l'Université de Harvard.

Elle vit à Brooklyn, New York, avec son mari et sa fille.

son site:
http://www.sarahmaclean.net/

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Citations et extraits (188) Voir plus Ajouter une citation
- Mais non, voyons! Je ne fais appel qu'à vos connaissances. Par exemple, je suis très curieuse du membre viril.
Il s'étrangla. Puis toussa.
- Je n'en doute pas, bredouilla-t-il.
- J'ai vu des dessins, bien sûr, dans des livres d'anatomie, mais il manque quelques détails. Par exemple...
- Non! se récria-t-il avant qu'elle ne se lance dans quelque divagation.
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— Peu m’importe vos raisons, bonnes ou mauvaises. Dites-moi seulement combien je vous dois pour cet après-midi.
Les mots la heurtèrent. Il croyait qu’elle demandait à être payée pour cela ? Eh bien, oui. N’était-ce pas le marché qu’ils avaient conclu ? Aucun des instants passés ensemble n’était gratuit.
Elle secoua la tête.
— Ah bon ? Notre marché n’est plus digne de vous, maintenant ?
Elle n’en voulait plus, de ce marché. Elle ne voulait plus que Temple.
Et, subitement, comme sous l’effet d’une gifle en pleine figure, elle comprit pourquoi.
C’était tout simple : elle l’aimait.
Et le pire était qu’il ne le croirait sans doute pas. Il y verrait une énième ruse.
Elle essaya cependant :
— William, s’il vous plaît.
— Arrêtez. Ne m’appelez plus ainsi, vous n’en avez pas le droit.


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— Temple, protesta-t-elle.
— Attendez, murmura-t-il. Laissez-moi vous regarder.
Jamais il n’avait vu une telle beauté. Son regard la dévora – la cascade soyeuse des cheveux dans lesquels la lumière de la chandelle allumait des éclats fauves, les yeux bleu et vert que voilait un mélange de frustration et de désir, les lèvres déjà légèrement tuméfiées par ses baisers…
Il reprit sa bouche, avec le désir fou de graver dans sa mémoire le son de ses soupirs, le parfum de sa peau, le poids si léger de son corps contre lui, toutes choses si nouvelles pour lui…
À moins que…
Il écarta la tête de nouveau. Elle rouvrit les yeux.
— Vous devriez vraiment arrêter d’arrêter, dit-elle avec un sourire.

— Chez la couturière… commença-t-il, et aussitôt il souffrit de voir le voile de la sensualité déserter les yeux de la jeune femme. Ce que vous avez dit lorsque Mme Hébert vous a demandé de vous dévêtir…
Ce ne sera pas la première fois que vous me verrez en sous-vêtements.
— Nous avons déjà fait cela, acheva-t-il.


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— Si l’orphelinat disparaît, madame MacIntyre, une formidable carrière de putain vous attend.
Elle s’immobilisa une demi-seconde, telle une biche aux abois, puis sa main se leva et atterrit avec une précision remarquable sur la joue de Temple.
Il ne chercha pas à l’éviter. Il prit la gifle comme un dû. Avec le sentiment d’être le pire des imbéciles. Il n’aurait pas dû dire cela. Jamais il n’avait insulté une femme à ce point. L’excuse était presque sur ses lèvres lorsqu’une cloche sonna au-dessus de la porte menant au ring.
— Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle d’une voix étrangement atone en laissant retomber sa main.
Doux Jésus, que leur était-il arrivé ?
Il se détourna, en s’interdisant de toucher sa joue sur laquelle, très certainement, s’épanouissait une fleur rouge.
— Mon adversaire est prêt, dit-il. Nous reprendrons cette discussion après le combat.
Elle inspira et lâcha :
- J’espère qu’il va gagner.

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La couturière n’avait pas besoin de poursuivre ; on était fin novembre et, le froid sévissant déjà, la robe et la chemise de Mara étaient en laine.
— Retournez-vous, dit-elle à Temple, en posant les mains sur ses hanches.
— Non.
— Je ne vous ai pas accordé l’autorisation de m’humilier.
— Mais je l’ai achetée, riposta-t-il en s’affalant un peu plus dans le canapé. Détendez-vous. Mme Hébert a très bon goût. Laissez-la vous draper de soie et de satin, et laissez-moi payer.

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Durant l'année qui venait de s'écouler, il avait eu le grand plaisir de les voir flirter avec la folie tandis qu'ils résistaient à l'amour avant de rendre les armes aux pieds de leurs épouses. Il avait bien ri d'eux, de leurs airs de martyrs, des excès stupides auxquels la passion les avait poussées. Cette fois-ci cependant, le but n'était pas d'obtenir une épouse, mais réparation des torts subis.
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Elle tourna les talons et s’enfuit, craignant d’être malade si elle restait une minute de plus dans cette maison. Un valet ouvrait déjà la porte vers laquelle elle se précipita, les yeux brouillés de larmes. En sentant l’air vif sur son visage, elle remercia le ciel. Elle était sauvée. Du moins, elle l’aurait été. S’il n’y avait eu les légumes. Trop tard, elle se rappela que les marches étaient jonchées de produits de la récolte. Emportée par son élan, elle posa le pied sur un potiron, et toute la pyramide s’effondra. Mariana poussa un cri en la voyant tomber, entraînant dans sa chute une vague de citrouilles, d’oignons et de courges, qui dévalèrent les marches et se retrouvèrent avec elle au bas des marches. Quand elle ouvrit les yeux, elle était entourée de légumes, dont la plupart s’étaient écrasés ou avaient éclaté, répandant leur chair sur les pavés. Un navet roula devant elle et vint s’échouer contre la roue d’une voiture – tel le dernier soldat tombé au champ d’honneur.
-Oh, mon Dieu ! Perchée en haut du perron, Mariana avait les yeux écarquillés et la main plaquée sur la bouche. Deux valets attendaient derrière elle, s’interrogeant visiblement sur la conduite à tenir. Juliana commença à rire. Un rire inextinguible, impossible à maîtriser. Un rire dans lequel elle laissa libre cours à sa tristesse, à sa frustration, à sa colère. Essuyant une larme au coin de ses yeux, elle constata que Mariana riait aussi… ainsi que les deux valets. Juliana repoussa les légumes, qui allèrent rejoindre les autres. L’un des domestiques vint l’aider à se relever, et elle découvrit alors l’étendue des dégâts. Le décor était ruiné, et il faudrait nettoyer les marches avant que les invités quittent le bal. Sa jolie robe de soie rose était couverte de graines et de pulpe écrasée. Mariana continuait de rire, à la fois amusée et horrifiée.
(...)
-Vous en avez… partout ! s’exclama-t-elle avec un grand geste de la main.
-Je suppose que ce serait trop demander que l’une de ces voitures soit la vôtre ? Mariana balaya la file du regard.
-Pas du tout. C’est celle-ci, répondit-elle en indiquant l’un des véhicules.
-Enfin, quelque chose qui tombe bien ! Mariana ouvrit son réticule et en sortit une poignée de pièces d’or.
-Si vous pouviez oublier qui, exactement, a détruit le décor de votre maîtresse… suggéra-t-elle en glissant les pièces aux valets avant de rejoindre Juliana qui grimpait déjà dans la voiture.
-Vous croyez qu’ils se tairont ? s’enquit cette dernière.
-J’ai l’espoir qu’ils aient pitié de vous. Juliana se carra sur la banquette en soupirant. Alors que le véhicule s’ébranlait, elle lâcha :
-Il faut tout de même me reconnaître un mérite.
-Lequel ?
-Je ne suis pas du genre à m’évanouir discrètement dans la nuit.
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- La première règle en matière de mensonges, c'est de n'en faire qu'à propos de soi-même, chérie.
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Attention Spoiler
— Où est-elle ? demanda-t-il à Lydia.
— Je ne sais pas. Elle ne l’a pas dit.
— Quand reviendra-t-elle ?
Elle baissa les yeux, et il entendit la réponse avant qu’elle ne la prononce.
— Jamais.
Il se retint avec peine de hurler, de maudire la sottise des femmes et le destin cruel qui s’acharnait sur lui.
— Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? gémit-il.
— Pour nous. Elle pense que nous nous en sortirons mieux sans elle.
— Les garçons ont besoin d’elle ! Vous avez besoin d’elle ! Cet endroit a besoin d’elle !
Lydia le regarda avec un sourire entendu.
— Vous ne comprenez pas. Elle pense que, pour vous aussi, c’est mieux.
— Elle a tort.

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Il enlaça Mara et l’attira à lui. Les torses se soudèrent, les cuisses se touchèrent. Elle lâcha un petit cri, mais il n’entendit aucune peur dans sa voix.
Doux Jésus, elle n’avait pas peur de lui. Depuis quand n’avait-il pas tenu dans ses bras une femme qui ne le craignait pas ?
Depuis qu’il l’avait tenue, elle.
— Est-ce que nous l’avons fait, Mara ? chuchota-t-il à son oreille.
Et il ne put se retenir de lui mordiller le lobe, ce qui la fit frissonner de plaisir.
Pas de peur.
— Est-ce que nous avons baisé ?
Le mot ordurier la fit se crisper, et il refoula un stupide sentiment de honte.

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