Selon Matisse, le fauvisme était "le résultat d'une nécessité qui se faisait jour en [lui] et non d'une attitude volontaire, une déduction ou un raisonnement, dont la peinture n'a que faire". L'acte de peindre résidait cependant au cœur de la question, car le fauvisme fut le premier "mouvement " à insister, en termes explicites, sur le fait qu'un tableau, c'est d'abord une toile et des pigments.