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Critiques de Sax Rohmer (26)
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La malédiction des mille baisers / [nouvelles]

Vous avez adoré les nouvelles de Lovecraft ?

Ce recueil de nouvelles est tout à fait dans le même style.

On y trouve de grandes maisons anciennes isolées au cœur de bois sombres, des objets empreints de mystères, d’anciennes malédictions, des personnages à la vie sulfureuse, des lieux abandonnés et maudits, du brouillard, des cris et bien sur de la terreur à l’état pur, celle qui vous paralyse et vous empêche de proférer le moindre son car ce à quoi vous êtes confronté est tout simplement innommable.

Ce recueil compte une dizaine de nouvelles, certaines ne font que 10 à 15 pages, d’autres sont beaucoup plus longues (30 à 40 pages), mais toutes sont aussi intéressantes et variées les unes que les autres et permettent d’avoir une idée du style de cet auteur prolifique, car elles ont été publiées entre 1904 et 1944.





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Le détective d'allah

Sax Rohmer, de son vrai nom Arthur Henry Sarsfield Ward, est un romancier britannique. Il a donné naissance à une dizaine d'enquêteurs dont Nayland Smith, qui poursuit inlassablement, souvent la nuit, le long des docks de la Tamise à Londres, un ennemi terrible : "Fu Manchu" que chacun hésite à nommer telle est terrifiante l'évocation de ce nom tout droit sorti de l'enfer.

Mais le plus atypique des détectives sortis de son imagination fertile est, sûrement, l'imam Abu Tabah. C'est un prêtre musulman du Caire. Il est un homme courtois, inspiré et bienveillant, hospitalier et tolérant. Vêtu d'une tunique noire et d'un turban de neige, il n'a, pour réaliser ses investigations, besoin d'aucun artifice ni déguisement. Abu Tabah est remarquable par son laconisme, ses silences et son absence.

Il entre en scène, au moment nécessaire, après avoir proféré quelques avertissements ou sages préceptes, et au dernier moment confond le coupable, résout l'énigme, simplement, sans bavardages ni révélations superflus.

Dans toute la basse Égypte, il est surnommé "le Magicien". Il intervient bien souvent avant qu'un crime ne soit commis. Le coupable, souvent le même, Neville Kernaby, anglais arabophone, de moralité douteuse est un trafiquant. Il dépouille, sous la couverture d'une entreprise d'import-export de coutellerie, l’Égypte de ses trésors archéologiques qu'il dérobe sur commande.

C'est une sorte de jeu, léger, pétillant, sans cadavre, sans dommages mais avec beaucoup de charme qui se joue, ici, à travers les frontières du bien et du mal, entre le saint-homme et mauvais garçon dans les échoppes, les harems et les rues du Caire d'avant 1914.

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Le mystérieux docteur Fu Manchu

Nayland Smith et son ami le Dr Petrie tentent de contrecarrer les plans diaboliques de l’insaisissable Dr Fu Manchu.



ça ressemble beaucoup à un Sherlock-agent-secret (mais sans la super intelligence) + Watson vs Moriarty-chinois. Il y a de l’action et des crimes mystérieux que les 2 « héros » essaient d’empêcher et un méchant bien trop malin pour eux. Cet aspect était plutôt distrayant.



Le problème, c’est que ça date de 1913, avec tous les préjugés racistes et misogynes que ça suppose. Et le colonialisme puant en prime. Ouais… Rolling Eyes



Je sais qu’il y a d’autres tomes, mais je ne compte pas les lire. Je conseille si vous êtes curieux-ses de découvrir le genre, ça rappelle les trucs genre Fantomas, par ex.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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La résurrection de Fu Manchu

Déclaré mort dans un incendie, Fu Manchu réapparaît pour de nouveau incarner le crime et l'horreur absolue.

Ce deuxième opus, de la série mythique de Sax Rohmer, fait la part belle à l'ambiance. C'est un roman de la littérature populaire du début du vingtième siècle, une "série B" qui a inspiré de nombreux auteurs de livres d'aventures et de policiers et même de nombreux cinéastes dans des réalisations pas toujours glorieuses.

On peut préférer, du même auteur, "la clé du temple du ciel" plus abouti et mieux écrit.

La série de Fu Manchu reste tout de même un petit plaisir, un peu vénéneux, que l'on peut s'offrir.
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Les Mystères du Si-Fan

Sax Rohmer est un auteur à jamais associé à son personnage de génie du Mal, le Docteur Fu-Manchu, incarnation du Péril Jaune qui deviendra archétypal et source d’inspiration pour des criminels ultérieurs comme le Ming de Bob Morane. Il aura même droit à un fils, dans l’Univers Marvel, en la personne de Shang-Chi le maitre du kung-fu. Dans les années ’30, Boris Karloff le campera à l’écran avant que Christopher Lee ne l’incarne à cinq reprises dans des métrages d’intérêt variable.

Vaincu dans chaque roman, il revient dans le suivant, apparemment immortel. A chaque fois, il trouve sur sa route Sir Denis Nayland Smith, décidé à l’empêcher de nuire. Ici, une fois de plus, le diabolique docteur tente de devenir maitre du monde. Bref, rien de nouveau dans cette histoire à la Fantomas. Evidemment, replaçons-nous dans le contexte puisqu’il fut publié en 1917. Bref, ce troisième opus de la saga s’avère évidemment daté…la subtilité étant de savoir si l’ensemble penche davantage vers le délicieusement suranné (à la Doc Savage) ou le simplement vieillot (à la Edgar Wallace). Alors coupons la poire en deux et disons pour ne froisser personne…quelque part entre ces extrêmes. De bons moments d’aventures exotiques rétro voisinent ainsi avec d’autres passages plus dispensables et même laborieux.

L’ensemble a clairement été pensé à la manière d’un serial, pour une publication épisodique à la manière des pulps. Le bouquin avance donc de façon erratique en recourant à tous les tropes du genre : évasions, passages secrets, repère dissimulé, meurtres bizarres, gadgets, etc. Le tout se lit sans déplaisir mais, également, sans réelle implication et finit par tourner un peu en rond. En dépit de la multiplication des péripéties, le roman ne laisse pas vraiment d’impression durable et s’apparente surtout à une variation sur Sherlock Holmes, l’ingéniosité en moins, revisité par l’aventure exotique « de gare » et saupoudré d’une touche de fantastique.

On lira donc surtout ce MASQUE DE FU-MANCHU (alias LES MYSTERES DU SI-FAN) par curiosité, afin de parfaire sa culture des « classiques ».


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Le diabolique fu manchu

Bien que Sherlock Holmes soit de meilleur pointure, Nayland Smith et le Docteur Petrie nous conduisent dans les mondes obscurs de l'Orient sans lassitude. Par ces récits Sax Rohmer nous livre des enquêtes pleines de vie dans une époque anglaise d'avant la Grande Guerre; je les aime autant que ces aventures d'Harry Dickson de Jean Ray. Un plaisir de lecture.
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Le docteur Fu Manchu

Le docteur Fu Manchu, un vieux classique que je me promettais de lire depuis plusieurs années. Pas tant parce que c'est une oeuvre littéraire de grande qualité mais surtout pour l'impact qu'il eut à une époque. Petit frère spirituel d'Arthur Conan Doyle, Sax Rohmer a su créer un personnage qui allait capter l'imagination de plusieurs générations de lecteurs.



Le Dr Petrie raconte les aventures de Sir Nayland Smith (un peu comme le Dr Watson couche par écrit celles de Sherlock Holmes) dans sa lutte contre le Dr Fu Manchu, le péril jaune, l'instrument d'une organisation criminelle qui désire libérer l'Orient du joug occidental et asservir l'Europe. Même s'il est le méchant, personne ne souhaite la capture du terrible Chinois, maitre empoisonneur et chef d'une bande de thugs.



Petrie et Smith tentent par tous les moyens de contrecarrer les plans de Fu Manchu, ces aventures les mènent dans différents quartiers de Londres, parfois se faisant capturer, toujours réussissant à s'en sortir, il en va de même de leur némésis. Cela me rappelait les romans d'évasion de Salgari.



Ce qu'il manque à ce roman, et à quelques uns des autres tomes de la série, c'est une unité d'action. Petrie et Smith empêchent un assassinat à droite, résolvent un crime à gauche. On dirait plusieurs petites aventures réunies en un tome, elles manquent de cohésion. N'empêche, on ne s'ennuie jamais, il y a toujours du rocambolesque et même un peu de romantisme. En ce sens, il anticipe un peu les James Bond de Ian Fleming.
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La Malédiction d'Allah

Tout commence à Port-Saïd, lors de l'embarquement sur le Mandalay à destination de l'Europe. Le professeur Deeping monte à bord en possession d'une mystérieuse mallette en cuir.

Cavanagh, le journaliste qui raconte cette histoire observe de drôles d'allées et venues sur la passerelle d'embarquement, curieux, il en discute adossée sur la lisse en compagnie d'un certain Mr Ahmedin lorsque soudain un cri affreux éclate.

L'employé égyptien qui portait les bagages du professeur vient de se faire trancher net la main au niveau du poignet.

De retour en Europe les évènements se précipitent avec le mystérieux assassinat du professeur...Sax Rohmer, qui est aussi l'auteur de la série de "Fu Manchu" nous offre ici un excellent roman policier, teinté de fantastique et d'horreur. L'action ne connait pas de temps morts, l'intérêt du lecteur est soutenu par des rebondissements inattendus et le style est agréable. On passe vraiment un bon moment avec ce livre de très bonne littérature policière populaire.
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Le mystérieux docteur Fu Manchu

De retour d'Asie Nayland Smith entraine le Dr Petrie à la poursuite de Fu Manchu, génie asiatique du mal dans les méandres de Londres tout autour de la Tamise.

Ce texte écrit en 1913 possède le charme de la littérature populaire policière de cette période. Il en contient aussi les défauts.

Il est teinté de fantastique.

D'un style rapide et sans fioriture, l'ensemble est désuet, et révèle une pensée marquée par cette époque colonialiste, mais sa découverte reste tout de même un grand plaisir - un peu comme un film de série B que l'on reverrait avec joie. J'ai retrouvé dans le personnage de Fu Manchu le père spirituel de Ming, l'ombre jaune ennemi juré du célèbre bob Morane.
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Le mystérieux docteur Fu Manchu

Je suis à la pointe de l'actualité littéraire avec ce roman publié à l'origine en 1912. Le mystérieux docteur Fu Manchu est signé par Sax Rhomer. Cette édition est bien évidemment en lice pour le prix de la couverture la plus moche de l'année, dans la catégorie "l'infographiste a conçu le montage pendant sa pause déjeuner".



Or donc, le Péril Jaune menace le monde. Le terrible, le cruel, le fourbissime docteur Fu Manchu, génie du crime chinois, est à Londres et assassine des honnêtes gens pour faire avancer son plan machiavélique : faire trébucher l'Occident. Heureusement, le bon docteur Petrie et l'agent secret Nayland Smith sont là pour s'opposer à l'ignoble docteur et déjouer ses pièges. Nos deux héros courent de partout et font feu de tout bois pour affronter les plans retors du terrible Fu Manchu.



Bon, il faut de l'indulgence pour s'attaquer à ce roman d'action du temps passé. Le docteur Petrie, qui narre les aventures, fait immanquablement penser à Watson, mais son copain l'agent secret n'a rien d'un Holmes. Fu Manchu multiplie les assassinats, les coups de pute et les intrigues, tant est si bien que s'en est risible d'imbécilité à force d'accumulation. Mais c'est charmant, on finit par accepter tout ça comme allant de soi. C'est du grand-guignol qui avance le pied au plancher (enfin, à la vitesse d'une Ford T), sans prendre le temps d'expliquer tout le pourquoi du comment toute cette histoire a lieu. Les fumeries d'opium, les chausses-trappes, les poisons exotiques, les femmes à la sensualité trouble sont autant d'accessoires ou de décor de cinéma qui servent à camper des situations horribles ou mystérieuses et faire en sorte que le lecteur tourne la page suivante. Et ça marche, si on baisse volontairement sa garde de lecteur moderne.



La description du maléfique Fu Manchu, le Moriarty de Cathay, trouve une résonance dans notre modernité si effrayée par ce monde chinois qui nous fascine et nous effraie à la fois. À l'heure des espions chinois, du lait à la mélamine, des droits de l'homme, du Tibet et du communisme capitaliste, ce roman vient titiller notre sinophobie latente. Car oui, dans Fu Manchu, les Chinois sont tous fourbes, traitres et vils. C'est intrinsèque à leur sang. Ça fleure bon le racisme de l'époque, comme un Tintin au Congo. Mais bon, Fu Manchu est sorti du cadre des romans de Sax Rohmer pour incarner l'idéal de l'ennemi insaisissable. Plus fort que tous les méchants de James Bond réunis. Fantomas ressemble à un Schtroumpf à côté. Et il faut avouer que cette image d'Épinal de la fourberie asiatique est assez jouissive.



Rohmer a étiré la sauce sur une grosse douzaine de romans. Je ne pense pas lire toute la saga.



L'ironie suprême est que Sax Rhomer est mort en 1959 de la grippe... asiatique.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Le mystérieux docteur Fu Manchu

J'avoue mon goût pervers pour la littérature feuilletonnesque dont voici un exemple parfait .Ce premier volume d'une saga ,écrit en 1913 , fait naître un personnage emblématique :le péril jaune incarné ,le Dr Fu-Manchu. Quasi omniscient (mais aveugle à une trahison sous son nez) il représente une mystérieuse organisation qui entreprend de donner à la Chine l'hégémonie mondiale par l'enlèvement et l'élimination de savants et de sinologue . Les moyens sont divers et inventifs (j'aime beaucoup les champignons explosifs.).Les évocations des bas-fonds de Londres ressemblent à celles de son presque contemporain Jean Ray dans les Harry Dickson et l'intrigue comme le personnage principal ont une évidente parenté avec le Monsieur Ming d'Henri Vernes dans les Bob Morane qui firent les délices de mon adolescence.
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L'esprit du faucon noir

"Qu'importe la vérité: le plaisir n'est pas d'anathématiser les mirages, mais d'en subir le charme. Le seul problème est de permettre à la raison de sauver la face. A la raison engourdie par ses incantations poétiques et prise au piège de son imagination, Sax Rohmer offre une issue honorable : qu'elle pousse la porte du rêve.

Quel merveilleux alibi que le songe !"

Francis Lacassin
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La cle du temple du ciel / et autres myster..

Loin du Yang Tse Kiang et de la cité interdite, sur les bords de la Tamise la Chine éternelle déploie chaque nuit un cortège de crimes et de mystères. Comme dans le cauchemar d'un fumeur d'opium, l'inspecteur chef Kerry, le journaliste Knox et le détective Harley rencontrent le bourreau de Canton, le maître de l'araignée géante, le voleur de la clé du temple du ciel et les adeptes masqués du mandarin noir- en un ténébreux ballet.

Ce recueil d'excellentes nouvelles écrites par l'auteur de "Fu Manchu" nous fait errer le long des docks de Limehouse à la nuit tombée...

En compagnie des créatures imaginées par Sax Rohmer : c'est le frisson assuré.
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Les créatures du docteur Fu Manchu

Après deux années de répit, le révérend Eltham, l'ennemi juré des Boxers, Nayland Smith, de retour de Birmanie, le docteur Fu Manchu, plus cruel et insaisissable que jamais, et la troublante Kâramanèh, dont la trace s'était perdue en Egypte, font de nouveau irruption dans la vie du naïf docteur Petrie.

Quelle bonne idée a eu les éditions Zulma à rééditer les aventures du docteur Manchu, Ainsi ce génie du crime est donc de retour. On peut dire qu’il est l’égal de Fantomas car avec lui c’est frissons garantis. Cette série de romans policiers a été écrite au début du 20e siècle, lui premières dans les années 1910. Elle nous entraine avec délice dans une atmosphère art déco. Ici les années 30. Et en plus elles mêlent avec bonheur polar exotique et fantastique. Alors ne boudant pas notre plaisir et redécouvrant et sombrant dans le péril jaune.


Lien : https://collectifpolar.com/
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Le mystérieux docteur Fu Manchu

The mystery of Dr Fu Manchu est paru aux éditions Methuen (Londres) en 1913.



Le mystérieux Docteur Fu Manchu, de Sax Rohmer – traduit de l'anglais par Anne-Sylvie Homassel – est édité par Zulma en janvier 2008 (319 pages, 15 €, ISBN 978-2-84304-433-5) et il est dans ma bibliothèque depuis sa parution... Autant profiter du challenge J'aime les Classiques – dont la date maximum de parution est 1960 – pour le lire ! Par contre il ne pourra pas compter pour le challenge English Classics car les romans doivent être parus avant 1900.





Sax Rohmer, de son vrai nom Arthur Henry Sarsfield Ward, est né dans une famille irlandaise le 5 février 1883 à Birmingham (Angleterre). Ses premières nouvelles sont publiées alors qu'il n'a que vingt ans ! L'auteur écrit des nouvelles, des romans, et crée le personnage de Fu Manchu en 1912. Après guerre, l'auteur s'installe à New York mais il meurt à Londres le 1er juin 1959 (…de la grippe asiatique !).



Il aura certainement vu les adaptations de ses romans au cinéma, d'abord avec Warner Oland dans le rôle du Dr Fu Manchu (deux films réalisés par Rowland V. Lee en 1929 et 1930 puis un film réalisé par Lloyd Corrigan en 1931), puis avec Boris Karloff (réalisé par Charles Brabin en 1932) mais pas les suivants réalisés entre 1965 et 1969 avec Christopher Lee...



Si vous souhaitez lire les œuvres de Sax Rohmer en anglais, vous pouvez télécharger les e-books sur le site de Project Gutenberg.





Ce soir-là, le Docteur Petrie – le narrateur – a de la visite bien tard : c'est son vieil ami Nayland Smith qu'il croyait encore en Birmanie ! Et qui va entraîner ce paisible docteur, qui écrit des contes lorsqu'il n'a pas de clientèle, dans des péripéties incroyablement dangereuses ! « Il éteignit la lampe et mon bureau fut plongé dans les ténèbres. La stupéfaction m'avait rendu muet. – Vous allez penser que je suis fou, poursuivit Smith […]. Il surveillait la rue. – Avant peu, Petrie, vous saurez que j'ai quelques bonnes raisons de me méfier. » (page 7). Dès le début donc, l'angoisse est présente et j'ai été happée par ce roman que j'avais en fait envie de lire depuis longtemps (j'avais vu la série de films des années 60).



[...]
Lien : http://laculturesepartage.ov..
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Le mystérieux docteur Fu Manchu

Le mystérieux docteur Fu Manchu est le premier tome d’un feuilleton romanesque imaginé par l’écrivain anglais Sax Rohmer, de son vrai nom Arthur Henry Sarsfield. Ce roman est composé de multiples épisodes parus en 1912 avant d’être rassemblés dans ce volume. Tout tourne autour de ce mystérieux chinois, le mal absolu, l’image type du Péril Jaune, qui débarque à Londres pour commettre une série de crimes des plus abominables dans un dessein qui l’est encore plus : soumettre le monde...



...



Suite : Cliquez sur le lien ci-dessous !!!
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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La malédiction des mille baisers / [nouvelles]

Comme bien des romanciers de cette époque, celle du début du XXe siècle, Sax Rohmer a été vampirisé par son personnage diabolique de Fu-Manchu. Et la plupart de ses contes et nouvelles longtemps sont passés à la trappe, du moins en France.



Pourtant grâce aux chercheurs et amateurs du genre, dont fit partie Francis Lacassin, des textes oubliés, méconnus ou non traduits sortent du rang, et l’on peut se demander pourquoi ils ont fait l’objet d’un tel oubli.



Dans les douze nouvelles qui figurent dans ce recueil et qui sont recensées dans le sommaire ci-dessous, même si Fu-Manchu n’apparaît pas, quelques thèmes chers à Sax Rohmer sont néanmoins présents.



Celui du savant, pas fou mais presque, et surtout l’Asie mystérieuse, dont la Birmanie, et le Moyen-Orient des contes des Mille et une nuits. L’Egypte notamment y est soit évoquée, soit sert de décor à ces nouvelles ou plutôt contes qui se réfèrent à l’Antiquité ou à la période au cours de laquelle ils ont été écrits, toujours avec ce rapport du mystérieux transmis par les Dieux égyptiens. Des objets découverts dans des magasins d’antiquités ou offerts, en héritage ou autre, mais qui se révèlent maléfiques.



Une constante pour des nouvelles publiées entre 1904 et 1950. Mais contrairement à certains textes de cette époque, ces nouvelles n’ont pas subi l’outrage du temps. Elles ne sont pas surannées, désuètes, et l’on pourrait presque croire qu’elles datent de nos jours, par un auteur qui ne se vautre pas dans la violence ou le sexe, mais les englobe dans une aura de mystère qui se prolonge jusque dans les conclusions.



En effet tout n’est pas toujours expliqué et laisse au lecteur le plaisir de se forger une fin qui lui convient.







Sommaire :



Tchériapine (Tcheriapin – 1922)



Maison de cauchemar (Nightmare House – 1932)



La lumière de l'Atlantide (The Light of Atlantis – 1932)



La vallée du Juste (Valley of the Just – 1914)



Le maître de Hollow Grange (The Master of Hollow Grange – 1918)



La lame brisée (A Broken Blade – 1950)



L'araignée verte (The Green Spider – 1904)



La maison possédée (A house Possesed – 1912)



Le chat (The Cat – 1914)



Le lit-léopard (The Leopard-couch – 1904)



La marque de Maat (The Mark of Maat – 1944)



La malédiction des mille baisers (Curse of a Thousand Kisses – 1918)



Sax Rohmer ou Aladin et la lampe incendiaire par Francis Lacassin.


Lien : https://leslecturesdelonclep..
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Fu Manchu 1

Le Docteur Fu Manchu, le diabolique Fu Manchu, le masque de Fu Manchu, la fille de Fu Manchu et enfin le Prophète au masque d'or composent le volume n°1 de la saga de Fu Manchu présenté par les Editions du Masque Hachette Livre. Les cinq premiers romans, écrits entre 1913 et 1932, qui mettent en scène le personnage qui assurera fortune et gloire à Sax Rohmer. L’auteur britannique invente juste avant la Grande Guerre, le génie du mal asiatique, le terrible Fu Manchu qui reste, à l'instar du Fantomas de Souvestre et Allain, toujours insaisissable, et représente l'archétype du Péril Jaune, idéologie qui fleurit à la fin du XIXème siècle en Occident où la crainte de voir débarquer les armées chinoises qui peuvent compter jusqu'à 30 millions d'hommes est assez forte. Je crois qu'aujourd'hui il serait impossible de publiés de tels ouvrages, le stéréotype littéraire qu'ils véhiculent ne laisserait que la place au stéréotype tout court. Mais si ces romans n'avaient pas été écrits durant la première moitié du XXème siècle, ce serait là une lourde perte pour le roman d'aventures avec ses paysages exotiques et ses parfums capiteux, ses héros hauts en couleurs et ses héroïnes belles, distinguées et éthérées ou vénéneuses auxquels il est si bon de s'identifier. Racontée par le Docteur Pétrie ou par l'archéologue Shan Greville, la lutte sans merci que se livrent le fonctionnaire de sa gracieuse majesté britannique Denis Neyland Smith et le diabolique savant qui partagent un sens de l’honneur et de la parole donnée, est homérique. Elle nous entraîne dans les contrées de l’occulte, de Birmanie en Egypte, en passant par la Perse et Londres pour des aventures palpitantes où le frisson que l'on ressent face à la cruauté des méchants n'a d'égal que le soulagement que l’on éprouve lorsque les courageux gentils se sortent des pièges ourdis par le maître du Si-Fan grâce à leur ingéniosité et à leur chance aussi parfois, il faut bien l’avouer. L’auteur nous tient en haleine avec un récit rythmé aux confins du mystérieux voire du surnaturel où les maléfices, les poisons orientaux, et l’hypnose tiennent un rôle important.
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Le Prophète au masque d'or / La Fiancée de Fu-M..

Il y a des années que j’ai commencé la série des ‘’Fu Manchu’’ de Sax Rohmer (treize livres en tout pour la série originale, quatorze si on compte ‘’La colère de Fu Manchu’’), et j’attaque finalement les tome 5 et 6 trois ans après avoir lu le tome 4 (pour raison de covid, bref). Mes souvenirs des dernières aventures de Nayland Smith, du Dr. Petrie et de Greville étaient donc un peu vagues, mais j’ai repris leurs aventures contre les plans diaboliques de Fu Manchu avec plaisir. Mon livre contient les tomes 5 et 6, ce sera donc une double critique. J'ai lu le tome 5 juste après avoir fini le ''Decline and Fall'' de Gibbon, et je viens de finir le tome 6. Donc :



Pour ceux qui ne connaissent pas, Sax Rhomer s’est clairement inspiré de Sherlock Holmes pour ses histoires de Fu Manchu, Smith étant le pendant du célèbre détective, Petrie celui du Dr. Watson (remplacé dans le rôle du conteur par Greville à partir du tome 4) et Fu Manchu celui de professeur Moriarty. Alors ça n’a certainement pas la qualités des romans et nouvelles de l’illustre résident du 221B Baker Street, mais Sax Rhomer a su créer une ambiance propre à ses histoires, une ambiance sombre, mouvementée où la dangereuse ombre du redoutable génie du crime qu’est Fu Manchu se fait ressentir à chaque instant. Passionné par la civilisation égyptienne et par le Moyen-Orient de façon générale, Sax Rohmer place une grande partie de cette nouvelle aventure en Iran puis en Egypte, avant de se terminer dans le Londres brumeux. Cette aventure n’est pas ma préférée des cinq que j’ai lu jusqu’à présent, ce n’est pas de la grande littérature non plus, mais ça reste très rythmé et la fin, par sa résolution, est plus surprenante que dans les tomes précédents. Il est également agréable de voir nos personnages principaux évoluer d’un tome à l’autre, et les anciennes rencontres prendre plus d’importance dans ces nouvelles aventures. A noter pour finir que les passages, descriptions ou termes racistes sont assez fréquents. Les ‘’Fu Manchu’’ ayant principalement été écrits entre les années 1910 et 1970 (celui-ci a été publié en 1932), il faut je pense simplement passer par dessus et se concentrer sur l’histoire.



Pour le tome 6, ''La fiancée de Fu Manchu'', on change encore une fois de narrateur. Cette fois-ci l'histoire nous est contée par Alan Sterling, jusque là complètement inconnu au bataillon (autant que je me souvienne) jeune ami du Dr Petri. De part ce changement de narrateur, le changement de décor qui restera également le seul décor du roman (l'entièreté de l'action se déroule sur la cote d'Azur) et la non intervention des personnages du volume précédent (à l'exception bien sûr du Dr. Petri et surtout de Nayland Smith, les deux piliers de cette série de livres), il y a une vrai rupture dans la continuité de l'histoire. Vrai rupture certes, mais pas à tous les points de vue, je ne peux en dire plus sans spoiler. Quoi qu'il en soit ce tome m'a beaucoup fait penser à certains romans (et films) de James Bond, en particulier au Dr No (je crois d'ailleurs que Ian Fleming s'est inspiré de Fu Manchu pour ce roman, ce n'est donc pas un hasard). Etant grand fan des romans de James Bond, je dois dire que cette histoire m'a plu, Fu Manchu s'y montre plus maléfique que jamais et la menace a quelque chose d'assez original, surtout pour l'époque, mais je regrette cependant un manque d'obscurité, de brume, de sombre et inquiétant ainsi qu'un manque d'exotisme qui m'avaient tant plu dans les romans précédents. Je poursuivrai bien sûr avec le tome 7, mais peut être pas avant quelque temps, j'ai trop de livres à lire.
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L'esprit du faucon noir



Henri CHRISTIAN : Lame louche... >>

3 mars 2021

Sax ROHMER : L’esprit du faucon noir



Il avait mis le produit de ses fouilles dans les caisses !

Sax ROHMER : L’esprit du faucon noir



Si Fu-Manchu a marqué de son empreinte l’univers littéraire de Sax Rohmer, il ne faut pas oublier les nombreuses autres nouvelles que l’auteur britannique a écrites en prenant pour décor l’Orient mystérieux.



Dans les nouvelles présentées dans ce volume, six sont extraites de Tales of Secret Egypt (1918), six autres textes ayant été proposés dans Le détective d’Allah (Aventure Insensée N°1939). Les quatre autres nouvelles composant ce volume ont été éditées séparément entre 1922 et 1926.



Des textes qui jouent sur le thème du Mystère, avec des à-côtés fantastiques, policiers ou simplement d’aventures, mais toutes possèdent pour décor l’Egypte. L’Egypte antique et l’Egypte moderne se catapultent, s’intègrent, ne font plus qu’une car le passé et le présent s’amalgament.



Les superstitions et le cartésianisme se marient et se jouent des différents protagonistes, en leur offrant de nombreux sujets de conversations.



Lieux hantés, recherches archéologiques contrariées, bijoux portés par de magnifiques femmes aux yeux noirs, phénomènes surnaturels, tels sont les thèmes développés, et que l’on retrouve dans ces nouvelles, à des degrés divers.



Si les bijoux, bagues et pierres précieuses s’avèrent tangibles, palpables, dérobées parfois et issues de trésors millénaires, les autres phénomènes peuvent être interprétés comme des manifestations produites par des illusions, dues à l’alcool notamment, ou à une disposition d’esprit favorable à des réminiscences de sortilèges antiques. A moins que des revenants ou descendants préposés à la garde des lieux sacrés comme les puits menant aux trésors enfouis, prennent leurs rôles au sérieux afin de conserver l’intégrité des ruines sacrées.



La magie des Mille et une nuits se transmet à travers les siècles, trouve de nouveaux supports mais dans la continuité des légendes plus ou moins issues de faits réels. Mais s’agit-il de sortilèges ou de tours de passe-passe ?







Et comme deux avis valent mieux qu’un seul, je vous propose celui-ci :



Contrairement à La Malédiction qui jouait à plein la carte d'un Fantastique assez « musclé », L'Esprit du Faucon Noir se situe plus dans la tradition des contes orientaux modernisés, des contes où l'incertitude fantastique et l'onirisme ont la part belle. C'est un Sax Rohmer toujours passionné (comme bien de ses confrères de l'époque) par les mystères de l'Orient que l'on retrouve ici, mais dans une veine inhabituelle chez lui et bien différente de la mise en scène des exactions de Fu Manchu. Cette facette de l'auteur se retrouve également dans l'autre recueil, policier, lui, publié en même temps par « 10/18 », Le Détective d'Allah. En tout cas, c'est toujours avec un plaisir renouvelé que l'on retrouve ce Sax Rohmer nouvelliste, qui sait si bien nous enchanter avec ses perles mystérieuses nées de l'union du désert et de la clarté lunaire.



Richard D. NOLANE. Première parution : 1/9/1989 dans Fiction 411.







Sommaire :



Francis LACASSIN : Préface.







Secrète Egypte :



Le Seigneur des chacals (Lord of the Jackals)



Le Piège aux Ames (Lure of Souls)



Le Secret d'Ismaël (The Secret of Ismail)



Harun Pacha (Harûn Pasha / Haroun Pasha)



Dans la vallée de la Sorcière (In the Valley of the Sorceress)



Fleur de Grenadier (Pomegranate Flower)







Autres mystères d’Egypte :



La Main du Cheikh Blanc (The Hand of the White Sheikh)



Le Père des Voleurs (Father of Thieves)



L'Esprit du Faucon Noir (Spirit of the Black Hawk)



Le Trésor de Taïa (The Treasure of Taia / The Haunted temple)







Francis LACASSIN, Bibliographie
Lien : https://leslecturesdelonclep..
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