AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.74/5 (sur 1147 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Edimbourg , le 15/08/1771
Mort(e) à : Abbotsford , le 21/09/1832
Biographie :

Sir Walter Scott, 1er baronnet, est un poète et écrivain écossais.

De 1779 à 1783, après y avoir été préparé par un professeur particulier, il étudie à la Royal High School d'Édimbourg. Puis, de 1783 à 1786, il étudie le droit à l'université d'Édimbourg. De 1789 à 1792, il complète ses études de droit à l'université, où il suit un enseignement de philosophie morale dispensé par Dugald Stewart, d'histoire universelle, de droit civil, de droit écossais. Après ses études de droit, il devient sheriff puis chancelier à la cour suprême d’Édimbourg. Marié en 1797, il aura quatre enfants.

Pendant des années, il sillonne l’Écosse durant ses vacances, s’initiant à l’histoire du pays et collectant ballades anciennes et récits folkloriques, qu’il publiera en 1802-1803: "Les Chants de ménestrels de la frontière écossaise" ("Minstrelsy of the Scottish Border").
Ses premiers textes, outre des traductions de textes médiévaux, sont des poèmes de style moyenâgeux : "Le Lai du dernier ménestrel" ("The Lay of the Last Minstrel", 1805) et surtout "La Dame du lac" ("The Lady of the Lake", 1810) qui lui apporte la notoriété. Mais bientôt la gloire du poète Byron occulte sa renommée, et il se tourne vers un genre où il peut donner sa pleine mesure, le roman.

En 1814, il publie anonymement "Waverley" qui décrit la révolte des habitants de Highlands contre les anglais en 1745. Son succès l’encourage dans l’écriture de romans "écossais" : "Les Puritains d’Écosse" ("Tales of my Landlord", 1, 1816), "La Prison d’Édimbourg" ("The Heart of Midlothian", 1818), "Rob Roy" (1818) ou "La Fiancée de Lammermoor" ("Tales of my Landlord", 3, 1819).

En 1819, il change d’époque et de lieux, sinon de style : son nouveau récit se situe à la fin du XIIe siècle en Angleterre : c’est "Ivanhoé", et sa gloire devient mondiale. Il s’en rend compte en 1826, lors d’un voyage à Paris où il obtient un triomphe et est même reçu par le roi Charles X. Sa production s’accélère encore : "Le Monastère" (1820), "Quentin Durward" (1823), "Redgauntlet" (1824), "Le Talisman" (1825), "Woodstock" (1826), "La Jolie fille de Perth" (1828)…

En 1826, la faillite de ses éditeurs l’entraîne dans une spirale de dettes, et pour les éponger il écrit des essais ("Vie de Napoléon", 1827; "Histoire d’Écosse", 1829-1830).

Walter Scott est l'un des plus célèbres auteurs écossais, il a contribué à forger une image romantique de l'Écosse et de son histoire.

+ Voir plus
Source : gallica.bnf.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Walter Scott   (197)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Retrouvez les derniers épisodes de la cinquième saison de la P'tite Librairie sur la plateforme france.tv : https://www.france.tv/france-5/la-p-tite-librairie/ N'oubliez pas de vous abonner et d'activer les notifications pour ne rater aucune des vidéos de la P'tite Librairie. Comment un roman qui met en scène les dernières heures de la chevalerie peut-il nous aider à comprendre le triomphe actuel du réalisme politique ? C'est le tour de force réussi par l'homme qui a inventé le roman historique. « Quentin Durward » de Walter Scott, c'est à lire aux éditions Omnibus.

+ Lire la suite
Podcasts (7) Voir tous


Citations et extraits (259) Voir plus Ajouter une citation
Walter Scott
Oh! Quelle inextricable toile nous tissons, lorsque nous commençons à nous exercer au mensonge.
Commenter  J’apprécie          440
-- Mon honnête ami, dit le prieur, si le tintement de tes clochettes n'avait pas étourdi ton entendement, tu pourrais savoir que "Clericus clericum non decimat"; ce qui veut dire que nous, hommes d'Eglise, ne consumons pas les ressources hospitalières les uns des autres, mais préférons demander cela aux laïcs, leur donnant ainsi une occasion de servir Dieu en honorant et en secourant ses serviteurs désignés.
-- Il est vrai, répondit Wamba, que moi, n'étant qu'un âne, je suis cependant honoré de porter les clochettes tout comme la mule de votre Révérence; il n'empêche que je croyais que la charité de notre Mère l'Eglise et de ses serviteurs pourrait, comme on dit de la charité bien ordonnée, commencer par soi-même.
Commenter  J’apprécie          380
Nous ne sommes que deux, mais à malin malin et demi.

Commenter  J’apprécie          340
La musique nous cause un double plaisir, une sensation mêlée de surprise, quand la personne qui l’exécute n’est pas visible à nos yeux. Elle nous rappelle alors le concert d’oiseaux cachés parmi les feuilles du bocage.
Commenter  J’apprécie          320
(...)...pourquoi le chien peut suivre à la piste les pas de l’homme, tandis que l’homme, cet animal plus noble, n’est pas en état de suivre les traces du chien.
Commenter  J’apprécie          280
—Il arrive souvent, répondit Louis avec beaucoup de gravité, que ceux qui sont doués de la science prophétique n'ont pas le pouvoir de prévoir les événements qui les intéressent personnellement.
—Avec la permission de Votre Majesté, c'est comme si l'on disait qu'un homme ne peut voir son bras à la lumière d'une chandelle qu'il tient à la main, et qui lui montre tous les autres objets de l'appartement.
—La lumière qui lui montre le visage des autres ne peut lui faire apercevoir le sien, et cet exemple est ce qui prouve le mieux ce que je disais.
Commenter  J’apprécie          250
Si tu lis les Écritures, dit la Juive, et les vies des saints, seulement pour justifier ton libertinage et ta débauche, ton crime est le même que celui de l'homme qui extrait du poison des plantes les plus salubres et les plus utiles.
Commenter  J’apprécie          250
— Par Dieu et par saint Denis, si vous ne payez pas la rançon supérieure, je vous pendrai par les pieds aux barreaux de fer de ces fenêtres, jusqu'à ce que les milans et les corneilles vous aient réduits en squelettes ! A vous de parler, chiens de Saxons, que proposez-vous en échange de vos misérables vies ? Que dites-vous, l'homme de Rotherwood ?
— Moi, pas un liard, répondit le pauvre Wamba, et pour ce qui est de pendre par les pieds, j'ai le cerveau à l'envers, à ce qu'on dit, depuis toujours, depuis le premier bonnet de bébé qu'on a attaché sur ma tête ; donc, me mettre la tête en bas pourrait par aventure le remettre en place.
Commenter  J’apprécie          230
Les convives étaient placés à une table qui pliait sous le poids des mets. De nombreux cuisiniers, qui suivaient le prince dans ses voyages et qui avaient mis en oeuvre toute leur science pour multiplier les formes sous lesquelles les provisions ordinaires étaient servies, avaient réussi, presque aussi bien que nos professeurs actuels dans l’art culinaire, à les rendre complètement méconnaissables à la vue.
Outre les produits indiqués, il y avait là une foule de friandises venues de l’étranger, et une grande quantité de pâtisseries de luxe, ainsi que des pains et des gâteaux savoureux employés seulement sur les tables de la haute noblesse. Des vins exquis, tant indigènes qu’étrangers, mettaient le comble au luxe du festin.
Mais, bien qu’adonnés au luxe, les seigneurs, en général, n’étaient pas d’une race intempérante. En se livrant aux plaisirs de la table, ils recherchaient la délicatesse et évitaient les excès, et avaient l’habitude de reprocher l’ivrognerie et la gloutonnerie aux Saxons vaincus, comme des vices inhérents à leur basse condition.
Commenter  J’apprécie          220
Sous les prétextes les plus futiles et les plus déraisonnables, ainsi que sur les accusations les plus absurdes et les plus vaines, [les Juifs] et leurs biens étaient abandonnés à tous les caprices de la fureur populaire ; car les Normands, les Saxons, les Danois et les Bretons, si hostiles qu’ils fussent les uns aux autres, rivalisaient de férocité envers une nation que chacun se faisait un devoir de haïr, de vilipender, de mépriser, de piller et de persécuter. Les rois de la race normande, et les seigneurs indépendants qui les imitaient dans tous leurs actes de tyrannie, maintenaient contre cette nation sacrifiée une persécution permanente et intéressée.
Commenter  J’apprécie          210

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Walter Scott (2825)Voir plus

Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (10 - Romans contemporains américains)

Francis Scott Fitzgerald : " **** est la nuit "

sombre
belle
tendre
douce

15 questions
935 lecteurs ont répondu
Thèmes : 20ème siècle , littérature américaine , littérature anglophone , littérature étrangère , littérature , 21ème siècle , littérature contemporaineCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..