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Critiques de Scott Westerfeld (1054)
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Succession, Tome 1 : Les légions immortelles

Avant toute chose, "Les légions immortelles" n'est pas un tome indépendant d'une série de deux tomes. Il s'agit de la première partie de l'histoire qui se poursuit par "Le secret de l'Empire".



Nous découvrons un univers neuf, cybertechnologique, peuplé de nanomachines guerrières extrêmement redoutables, de soldats qui le sont tout autant et d'IA à des degrés divers de développement jusqu'à la conscience planétaire.



Cet opus est un mélange de scènes d'actions militaires, très bien tournées et de l'histoire des personnages du roman sur fond de fil rouge : L'attaque, réussie, de la planète Legis XV (et la prise d'otage de l'impératrice). Legis appartient à un empire de 80 planètes où l'empereur octroie la vie après la mort aux plus riches et aux militaires grâce à un implant technologique. Un commando rix, des cyborgs dont l'unique but est l'avènement de consciences IA planétaires, prend d'assaut la planète.

La guerre est à nouveau déclarée entre les RIX et l'empire.



A chaque fois que l'on change d'environnement, un mot en gras indique quel est le personnage principal de la scène. Un petit détail somme toute assez appréciable.



Mon sentiment : un space opéra technologique et militaire très digeste, bien maitrisé, sans manichéisme, avec des personnages (de l'empire et rix) vivants et attachants.

Un très bonne première partie qui donne donc envie de lire la suite.
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Succession, Tome 2 : Le secret de l'Empire

Seconde partie de l'histoire initiée dans Les légions immortelles.

La bonne impression laissée par le premier tome est confirmée ici.



Ce second tome annonce d'entrée de jeu la couleur : L'empire ressuscité va tomber (basculer dans la guerre civile selon les mots de l'auteur) et la seconde incursion rix, le sénateur Nara et le capitaine Zaï en sont les déclencheurs.



En début de livre un petit résumé du tome 1 nous permet de nous remémorer l'histoire si jamais les deux tomes n'ont pas été lu à la suite.



L'action se passe essentiellement dans l'espace ou le Lynx, vaisseau de Zaï, que nous avions laissé dans les légions immortelles prêt au combat contre le croiseur Rix sera l'un des principaux "personnages".

De superbes actions militaires, un combat magnifiquement bien décrit et toujours ponctué, de flash back, de scènes se déroulant sur Légis avec le commando Rix ou concernant le sénateur Oxham.

On continue à suivre les personnages du tome 1.



Le vocabulaire hard-science employé par l'auteur n'est absolument pas rébarbatif et accompagne parfaitement l'histoire.



Par contre, il est vrai que le secret de l'empereur (dont la divulgation entraînera la chute de l'empire) est un peu léger et un peu décevant.

Néanmoins, un superbe moment de sf.
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Succession - Intégrale

Un univers puissant , saisissant et solide. Voici un roman jadis artificiellement coupé en deux et maintenant accessible en un seul volume .

Ce texte affiche beaucoup de points forts, qui pourront néanmoins doser certains. Donc pour info dans ce texte , le vase de Hard Science est plein.

L'univers ultra-technologique de cet univers est un des plus abouti que j'ai jamais vu en SF. L'auteur a mené une réelle et sérieuse réflexion autour de la miniaturisation extrême de la plupart des technologies et aussi sur l'intelligence artificielle. Le vocabulaire est très soigné quant à cet aspect des choses . Ce contexte technologique solide est foncièrement investit par les personnages et d'ailleurs ils so.t définis intégralement. Par l'environnement technologique.

Westerfield a imaginé un système politique qui est reconstitué dans ses moindres détails , une sorte de monarchie éclairée avec une touche d'oligarchie et également de démocratie relative d'un point de vue local ( L'inspiration est grandement du type histoire ancienne ) : .

Ce contexte permet au lecteur de se poser des questions sur les ruses politiques dont il observe la mise en oeuvre et les résultats . Les intrigues politiques sont généralement de haut-vol et les groupes d'intérêts sont bien posés .

Les post humains de cet univers sont somptueux et fascinants . Ils sont exploités en présentant une interface intime avec le lecteur qui comprend tout à fait « comment ça marche « au lieu de devoir regretter constamment de ne rien piger du fonctionnement intime de ces bestioles très atypiques et souvent redoutablement venimeuses .

D'ailleurs la caractérisation dans ce roman est assez bonne généralement ,et elle permettra de croiser des personnages assez intéressants et fonctionnels .

Comme ce héros de guerre passablement traumatisé par la torture et qui témoigne éloquemment de la façon dont le bourreau s'insinue durablement et littéralement dans l'esprit comme dans la chair de la victime en crispant ses muscles aussi fort que sa pensée . Et j'avoue que ce personnage est tout sauf un stéréotype . Il en est le contraire tout simplement . Les personnages sont donc le plus souvent très présents et très crédibles. le récit focalise sur eux des noeuds de sens de manière pertinente .Ce qui me fait dire avec raison et non sans une nécessaire modération que l'auteur explore dans ce texte : la condition humaine de ce lointain futur de fiction .

Le lecteur ferra aussi l'expérience du plus long combat spatial jamais écrit (j'en suis presque certain). Je ne plaisante pas et il est aussi long que trépidant et c'est le plus long et un des plus passionnant à tous points de vue , auquel j'ai été confronté dans ma carrière de lecteur de science-fiction , oui, oui !

Le thème de la guerre et celui des victimes de guerre est exploité selon des axes riches et suffisamment pertinents et solides pour que l'on ne baigne ni dans la mièvrerie , ni dans les stéréotypes caricaturaux , lassants et pénibles .

La trame narrative très bien rythmé , scandée souvent , avec des péripéties et des rebondissements fréquemment intenses et spectaculaires .

Est-ce pour autant le paradis de l'amateur d'espace opéra solides et grandioses ?

C'est un bon roman , cependant. des thèmes et concepts ( autour du pouvoir) sont insuffisamment détaillés et ils perdent de ce fait une grande partie de leur solidité , même s'ils conservent tout leur intérêt narratif.

Il y a aussi des passages très longs et très agréables et utiles! pour les amateurs de hard science , mais d'autres penseront plutôt à des longueurs exagérées .

Personnellement je trouve ces aspects hard-science délicieusement intenses , crédibles et providentiellement omniprésents dans ce roman qui un incontournable pour les amateurs d'espace opéra de qualité et un très bon moment de science-fiction militaire de très bonne facture .

Un seul Bémol , qui est de taille.

Le secret de l'empire : C'est un peu le coup de l'éléphant qui accouche de la souris.

Mais bon : le voyage est tellement superbe , qualitatif et intense, avec des visuels tellement fabuleux ,et brodé sur une trame narrative rythmée et retentissante , que l'empire et son secret , m'a autant déçu que j'ai adoré ce roman et ses descriptions intéressantes d'une fabuleuse présence réaliste .



Voici un roman dont les précieuses qualités, pourraient bien être des défauts rédhibitoires pour certains .

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Léviathan, tome 1 : Léviathan

Un univers particulièrement original



Léviathan est un roman de qualité, ayant obtenu en 2010 le prix locus et en 2011 le prix Elkagin (catégorie roman jeunesse et roman jeunesse étranger).



En 1914 L'histoire croisée d'Alex, fils des défunts Duc et Duchesse d'Autriche, morts assassinés, appartenant à la civilisation mécanique des Clankers (représenté par l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie et l'empire Ottoman) et Deryn, fille de 16 ans, travestie en Dylan, pour pouvoir être aspirant dans l'armée Darwiniste, civilisation "animale" (représentée par la France, la Grande Bretagne et la Russie).

L'assassinat des parents d'Alex étant le déclencheur de la guerre 14-18 dans le monde réel, comme dans cette histoire alternative.



La vraie surprise, l'intérêt réel de ce roman, ce sont les animaux crées par génie génétique dans l'empire Darwiniste, particulièrement originaux et qui m'ont fait penser aux animaux de La trilogie de Gaïa, tome 1 : Titan de Varley. La civilisation "méca" étant plus commune.



Des chapitres courts dans un style fluide et accessible, agrémentés d'images assez soignées permettant de se faire une meilleure idée des engins et animaux décrits, ce roman est un très bon roman de science-fiction jeunesse...

Mais comme j'aurai aimé un traitement plus adulte de l'histoire.



En fin de roman, autre bon point, l'auteur dans une postface bienvenue rétabli la réalité historique et fait le point sur les théories historiques avancées dans son roman.



Par contre, et attention, Léviathan n'est pas un roman qui se suffit à lui-même, mais bien le premier tome d'une série de 3 ( suivi de Léviathan, Tome 2 : Béhémoth et Léviathan, Tome 3 : Goliath) que l'on pourrait intituler : Présentation de l'univers et rencontre des héros.
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Uglies

Cette série de Scott Westerfeld me tente depuis des années mais je n’avais pas encore eu l’occasion de la découvrir. Je remercie donc Miss Bunny pour ce « troc ».

J’étais curieuse de plonger enfin dans ce premier tome, mais également un peu sceptique et inquiète en ce qui concernait le traitement du thème de la « beauté » dans cette société. J’avais un peu peur de ne pas me trouver d’atomes crochus avec l’héroïne et les autres personnages… et ça a été un peu le cas au début, mais heureusement, les choses s’arrangent assez vite.

Finalement, cette lecture n’a pas été et ne sera pas un coup de cœur, mais elle m’a fait passer un bon moment. Scott Westerfeld est, qui plus est, parvenu à m’intéresser suffisamment pour que j’ai envie de lire la suite ; pari réussi !

Un Book Club est prévu sur Livraddict le mercredi 11 mars à partir de 18 heures. Je vous mettrai les liens vers les discussions et vers l’avis des autres participants dès qu’ils seront en ligne !



Tally attend ses 16 ans avec impatience. Ce jour-là, elle quittera définitivement son visage moche d’Ugly grâce à l’Opération qui la transformera en Pretty. Elle pourra alors rejoindre son meilleur ami, Peris, qui a subi le changement quelques jours plus tôt et vit dorénavant à New Pretty Town où il fait la fête jour et nuit avec d’autres adolescents aussi beaux que lui.

Un soir, quelques jours avant le grand jour, elle décide de rendre visite à Péris. Les Uglies n’ont pas le droit d’entrer dans le quartier, mais Tally parvient sans trop de mal jusqu’à la résidence de son ancien ami. Elle le découvre au détour d’un couloir, beau. L’alerte est donnée, elle doit s’enfuir. Elle vole un « gilet de sustentation », saute du toi et rebondit un peu plus loin. Alors qu’elle s’apprête à traverser le fleuve pour rejoindre Uglyville, elle fait la connaissance de Shay. La jeune fille aura bientôt 16 ans elle aussi, mais rebelle, elle refuse de subir l’Opération.

Tally ne prend pas sa nouvelle amie au sérieux jusqu’au jour où celle-ci lui propose de s’enfuir avec elle et de rejoindre la Fumée, la ville des rebelles, à plusieurs jours de marche. Tally refuse catégoriquement, tout ce qu’elle veut c’est être belle et s’amuser jour et nuit…

Le jour tant attendu arrive, mais au lieu de subir l’Opération tant désirée, l’adolescente voit son rêve s’échapper. Pour le rattraper, elle va devoir infiltrer la Fumée en tant qu’espionne et vendre tous les rebelles aux Specials, la police des Pretties… sans ça, elle restera moche à vie !



Ce qui me tentait le plus dans cette saga « jeunesse », c’est le côté dystopique de l’histoire. Scott Westerfeld nous offre une société future (qui se situe dans 3 ou 4 siècles je pense) qui repose entièrement sur la Beauté et la « norme ». Quand on voit notre société actuelle et ses dérives (les médias qui prônent le culte de la maigreur, par exemple), on se dit que notre futur pourrait bien ressembler à cette fiction.

Dans le monde de Tally, tout est automatisé et jetable/changeable en un claquement de doigt. Les Uglies se déplacent sur des planches qui « volent » grâce au champ magnétique dont est constituée la ville. Tous les matériaux anciens et les énergies premières (le charbon, le bois, le fer,…) sont désuets et plus du tout utilisés. On comprend, face au dégoût de Tally, que la chasse n’est plus dans les mœurs ; elle est outrée lorsqu’on lui dit que hors de la ville, les rebelles mangent des animaux et se vêtent de leur cuir/fourrure. A l’école, les enfants apprennent que la Beauté est une affaire de proportions et de symétrie ; l’Opération consiste à faire entrer le corps et le visage du Ugly dans la « norme ». Si vous n’avez pas subi la transformation, vous êtes forcément moches et devenez donc un paria.

J’ai été presque « choquée » par l’attitude des Uglies entre eux : dès leur plus jeune âge, ils ne s’appellent mutuellement que par des surnoms insultants, les prénoms étant essentiellement utilisés par les professeurs et autres adultes respectables. C’est vraiment du bourrage de crâne qui illustre le côté « stupide » de l’être humain (ou du moins, de 90% de la population) qui ne réfléchit même pas et avale ce qu’on lui sert sans se poser la moindre question !



Cette réflexion intéressante qui se cache dans ce titre « jeunesse » amène un vrai plus à l’histoire. En revanche, la révélation qui se fait dans la dernière partie, au sujet de l’Opération, n’est pas des plus originales. L’originalité vient surtout de rebondissement de dernière minute lié à une décision de Tally…

Tally qui, je dois l’avouer, m’agaçait prodigieusement au début. L’exemple même de la gamine formatée qui n’a pas un sou de jugeote ! Les premières pages ont donc été plutôt énervantes pour moi et j’en ai vite eu assez de son désir d’être belle et de faire la fête (non mais franchement, tu parles d’objectif dans la vie…). Cependant, et c’est là qu’est tout (ou presque) l’intérêt de ce premier tome, Tally évolue. En sortant de la ville, elle ouvre les yeux et découvre la « vraie » vie d’elle-même, sans le parasitage et la propagande des autorités. Elle doute, hésite, ne sais plus qui dit vrai, qui croire… et en plus, elle rencontre David.

Parce que forcément, il y a un personnage masculin et qu’évidemment, il est du côté des rebelles (c’est même le super rebelle de la Fumée…). Bon, l’histoire entre eux est attendue, mais, même si elle n’est pas originale, elle est assez bien « amenée » pour que ça passe.

Les autres personnages sont secondaires et assez peu présents (du moins pour le moment) sauf Shay, la jeune fille par qui l’aventure arrive. Au début, lorsqu’elle apprend à Tally à faire de la planche, elle me plaisait assez, mais elle devient vite… « encombrante ». On notera l’existence des Specials, groupe qui fait un peu office de police… Beaux, ils ont aussi le côté « démoniaque » et inquiétant que n’ont pas les Pretties « normaux ».



Tout tourne autour de Tally, le lecteur découvre tout en même temps qu’elle. Scott Esterel a choisi la troisième personne au lieu de la première pour ce point de vue ; mais même si on n’est pas directement dans la tête de l’héroïne, on ressent bien ses émotions.

A côté de ça, les chapitres sont très courts (une dizaine de pages en moyenne, et comportent chacun un titre), ce qui offre un rythme assez soutenu, aussi bien pour l’intrigue que pour la lecture.

Il s’agit d’un titre adressé aux jeunes lecteurs (adolescents), le style est donc en conséquence ; mais loin d’être simpliste, il permet aux jeunes adultes et aux lecteurs plus confirmés, de plonger agréablement dans cette histoire. J’ai apprécié les descriptions offertes par Scott Westerfeld, pas trop longues et encombrantes, elles permettent de s’imaginer assez facilement les décors et diverses scènes.

J’ai seulement trouvé le démarrage un peu long, mais ce n’est peut-être pas tant la plume de l’auteur que le personnage de Tally qui est en cause. Le rythme s’accélère au fil des pages et le dénouement, surprenant, de ce premier tome, ouvre magistralement le second.



Je ferme donc ce premier volume sur une note globalement positive et avec l’envie de poursuivre l’aventure dès que j’en aurai l’occasion !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Uglies

« Uglies » de Scott Westerfeld est une dystopie qui s’adresse aux ados. Dans cette société futuriste, le bonheur ultime est de subir à 16 ans des opérations de chirurgie esthétique et de grandir dans une société factice, dédiée au glamour, vouée au plaisir sans aucune contrainte. Les ados n’ont donc plus aucun complexe mais cela signifie également qu’ils n’ont aucune individualité et leur transformation va jusqu’au manque de sens critique.

A Uglyville, les « Uglies » dorment dans des dortoirs communs, séparés de leurs parents, présentés comme des êtres sales, laids, quasi répugnants, qui se donnent des surnoms correspondant à leur "tare physique".

À l'âge de 16 ans, survient l’opération qui leur donne un visage et un corps jugés parfaits, codifié pour être dans la moyenne. Comme leur caractère d’ailleurs. Ceux qui ont subi l'opération sont appelés « Pretties ». Le rêve de chaque Ugly est de devenir Pretty. Ils habitent tous à Prettyville et leur vie est montrée comme une fête perpétuelle.

Les « Cruels Pretties » constituent les « Specials Circumstances » et sont la caste dirigeante. Différents tant physiquement que mentalement, ils vivent séparés des autres. Certains pretties n’en voient jamais un de leur vie. Ils veulent trouver les rebelles, leur ville « La Fumée » et sont prêts à tout pour cela.



La Fumée est un endroit où se sont réfugiés les rebelles ayant refusé l’opération et où ils vivent sans technologie, à la manière des "Rouillés". La Fumée certainement appelée ainsi parce que les habitants brûlent les arbres, chose jugée inadmissible par les Pretties, ultra écologistes. Les Rouillés, c’est nous qui avons utilisé et laissé rouiller le métal en empoissonnant la terre.



J’ai réellement apprécié cette aventure car les personnages sont attachants, l’univers décrit est réellement captivant et me donne envie de poursuivre la série.



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Succession - Intégrale

Cette anthologie regroupe les deux tomes suivants :



Succession, Tome 1 : Les légions immortelles

Nous découvrons un univers neuf, cybertechnologique, peuplé de nanomachines guerrières extrèmement redoutables, de soldats qui le sont tout autant et d'IA à des degrés divers de développement jusqu'à la conscience planétaire.



Ce tome est un mélange de scènes d'actions militaires, très bien tournées et l'histoire des personnages du roman sur fond de fil rouge : L'attaque, réussie, de la planète Legis XV (et la prise d'otage de l'impératrice) appartenant à un empire de 80 planètes où l'empereur octroie la vie après la mort aux plus riches et aux militaires grâce à un implant technologique, par un commando rix, des cyborgs dont l'unique but est l'avènement de consciences IA planétaires et les conséquences de ce déploiement de cette IA.

La guerre est à nouveau déclarée entre les RIX et l'empire.



A chaque fois que l'on change d'environnement, un mot en gras indique quel est le personnage principal de la scène. Un petit détail somme toute assez appréciable.



Mon sentiment : un space opéra technologique et militaire très digeste, bien maitrisé, sans manichéisme, avec des personnages (de l'empire et rix) vivants et attachants.



suivi de Succession, Tome 2 : Le secret de l'Empire

Ce second tome annonce d'entrée de jeu la couleur : L'empire ressuscité va tomber (basculer dans la guerre civile selon les mots de l'auteur) et la seconde incursion rix, le sénateur Nara et le capitaine Zaï en sont les déclencheurs.



L'action se passe essentiellement dans l'espace ou le Lynx, vaisseau de Zaï, que nous avions laissé dans les légions immortelles prêt au combat contre le croiseur Rix sera l'un des principaux "personnages".

De superbes actions militaires, un combat magnifiquement bien décrit et toujours ponctué, de flash back, de scènes se déroulant sur Légis avec le commando Rix ou concernant le sénateur Oxham.

On continue à suivre les personnages du tome 1.



Le vocabulaire hard-science employé par l'auteur n'est absolument pas rébarbatif et accompagne parfaitement l'histoire.



Par contre, il est vrai que le secret de l'empereur (dont la divulgation entraînera la chute de l'empire) est un peu léger et un peu décevant.

Néanmoins, un superbe moment de sf.
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V-Virus

《- Cal, ne me dis pas que ce sont des vampires ?

(...) Je soupirai.

- Si, les peeps sont des vampires. Ou des zombies en Haïti, des tengu au Japon ou des nian en Chine. Mais comme je le disais, nous préférons employer le terme de positifs au parasite.

- Ah, des vampires... 》





Les avis sur ce roman sont pour le moins autant mitigés que je l'ai été au sortir de cette lecture.



Je connaissais Scott Westerfeld pour avoir lu - et adoré ! - la série "Uglies", il y a déjà un bail maintenant... Une autre saga de cet auteur, "Midnighters", m'attend bien sagement dans ma PAL, mais je n'avais pas vraiment l'envie ni le courage de me plonger dans une aventure à plusieurs tomes en ce moment. J'ai donc jeté mon dévolu sur V-Virus, sans trop savoir dans quoi je me lançais, à part qu'il s'agissait d'une histoire de vampires évidemment...



"Et je sus avec certitude que l'affrontement aurait lieu. Mon instinct me chantait que la créature savait que nous étions là ; elle nous traquait."



De fait, c'est bien de cela dont on parle. Ceci étant, l'approche de l'auteur texan est on ne peut plus originale et intéressante malgré tout.

Faisant fi des conventions habituelles pour ce genre de récits, Westerfeld nous narre, à travers la voix de Cal, héros désabusé dont la vie a basculé, une bien étrange allégorie. On y retrouve tout de même certains des poncifs inhérents au mythe vampirique.



"Et bien sûr, il y avait des rats. Des paquets de rats."



Si j'ai aimé suivre les pérégrinations de ce jeune garçon, l'auteur nous le rendant formidablement sympathique, presque familier dans sa façon de s'adresser au lecteur comme s'il était présent sur place, j'ai beaucoup moins apprécié la construction même du roman. Les chapitres pairs étant consacrés à ce qu'on pourrait appeler des cours particuliers de biologie parasitaire, qui si par bonheur nous sont dispensés par Cal himself, n'en sont pas moins d'une lourdeur pesante, en ce qui me concerne en tout cas.

Certes, on apprend plein de choses sur le sujet : vous pouvez comptez sur notre narrateur ès parasites pour ça ! (à éviter si vous êtes un peu trop sensible cependant)

> Certains lecteurs ayant lu "Les fourmis" de Werber en reconnaitront d'ailleurs un dans le lot ^^



"La plupart des asticots sont très délicats..."



Ensuite, il m'aura fallu patienter pendant plus des 3/4 du bouquin pour enfin y trouver l'action que j'attendais personnellement depuis le début...





Tant pis !

Au final, je reste partagée : je dirai que j'ai aimé ce roman à 50%, tandis que l'autre moitié m'a passablement saoulée, malheureusement.

Enfin, je ne suis pas fâchée avec l'écrivain pour autant et je compte bien ne pas m'arrêter sur cette demi-déception ;)
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V-Virus

« V-virus », prénommé « Peeps » dans la langue de publication, est un roman de science-fiction de Scott Westerfeld paru en 2005. « Peeps » c'est le nom des vampires qui sont les héros de l'histoire que nous « raconte » le jeune Cal Thompson, porteur sain d'un virus particulier. Comme il n'est aucunement question de dévoiler cette histoire, je m'en tiendrai là pour le résumé de l'intrigue.



Je reconnais avoir rapidement été tenue en haleine par cette histoire écrite à la première personne où l'on voit un jeune homme en quête de toutes les jeunes filles qu'il a aimées et contaminées (!). Culpabilité et cherche de sens à d'étonnantes évolutions humaines, tels sont les fils de ce roman captivant. le tout étant très bien écrit, dialogues, contextualisation… descriptions… sans oublier la délicieuse note d'humour qui parfait l'ensemble.



Loin des Twilight et autres romans ayant rencontré le succès avec la thématique des dents assoiffées de sang, ce roman « young adulte » a aussi la grande originalité de traiter la question des parasites et de la théorie de l'évolution, de synthétiser des connaissances biologiques pour servir intelligemment l'intrigue. Et ce un chapitre sur deux. Ce qui en fait un livre cultivé et instructif.



Equipe d'éradication, psy (un peu spéciale), biologiste… toute une équipe participe à la résolution du problème des Peeps, mais comment faire quand le parasite n'est pas encore totalement identifié, circoncis.



J'ai suivi avec délectation ce roman original, car tout en traitant d'un sujet de science-fiction, avec un tempo digne d'un bon thriller et des personnages très attachants, les chapitres sur les différentes formes de parasitose et l'évolution des espèces se révèlent très intéressants.



Un très bon moment de lecture inattendu pour ce livre trouvé dans la boîte à livres d'un magasin BIO ! Ce qui me fait dire (et redire) : « Ouvrons nos petits yeux car LE bonheur de lire est partout autour de nous !!!! Même entre un chou vert et du riz complet. »






Lien : http://justelire.fr/v-virus-..
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Uglies

On m’avait beaucoup parlé de ce titre. D’ailleurs son auteur n’est pas un inconnu dans le monde de la littérature, notamment dans le genre science-fiction. Alors je m’attendais, à découvrir un roman extraordinaire, (surtout que la couverture du format poche nous indique par une jolie pastille dorée un « best-seller »).

Effectivement c’est un très bon roman jeunesse. Une bonne Dystopie, qui nous rappelle d’autres titres à succès… Et pourtant j’ai eu un peu de mal sur certains aspects.

Oui, l’histoire de départ est assez dure à assimiler. Cette configuration d’un monde dystopique, d’une société régie en castes est troublante.



Ainsi, les Uglies attendent patiemment leurs 16 ans que l’Etat veuille les opérer et les rendre beaux et insouciants, les transformant en Pretties. On ne sait trop pourquoi. Tout cela se passe dans un futur, près de deux siècles après nous… « Nous » c'est les Rouillés, ceux qui ont sacrifié leurs ressources, abattu leurs arbres et ruiné leur société. On ne sait presque rien d’eux. Sauf qu’ils ont tout gâché. par contre, le monde des Pretties apporte un avenir stable et rassurant auquel tous et surtout Tally, l’héroïne, aspirent. Ils souhaitent devenir Magnifiques, gommer toutes leurs imperfections, et par conséquent toute personnalité, tout esprit et libre arbitre...Ils deviendront égal à un "moule" bien établi pour eux.

Un peu compliqué tout ça, et surtout un peu dur à avaler…

Compliqué malgré le ton assez jeune de la narration, avec des termes parlants et simplistes : les Uglies et Pretties (moches et beaux), les rouillés, les Special Circumstances…



Il est certain que l’on a rarement eu ce genre d’histoire. C’est original et osé. Du coup j’ai trouvé que les deux premières parties lentes et introductives, plongent le lecteur dans ce contexte, en douceur. Elle m'ont parues longues. De plus, j’ai été un peu agacée par le discours écologiste et moralisateur pour ne pas dire pédagogique du roman.

Enfin j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à une héroïne que j’ai trouvée énervante, soumise, perdue, j’ai eu envie de la secouer plus d’une fois…



Là j’ai été assez vache. Mais ne vous inquiétez pas il y a du positif. Je viens juste de citer les raisons qui me poussent à ne pas donner mon « coup de cœur »…Car malgré tout j’ai beaucoup aimé.

Je reprend sur l’héroïne, elle m’est apparue agaçante, mais difficile d’être une parfaite héroïne dans un monde pareil. Finalement, elle se révèle formidable et étonnante sur les dernières pages. Une véritable héroïne courageuse et téméraire. Une fin qui effectivement nous donne une bonne dose de suspense et d’attente. Car beaucoup de choses se passent dans cette fin. En effet, la troisième partie se démarque des deux premières et détonne par la richesse de l’action, des rebondissements…et le début d’une romance, inattendue et complexe. Oui, il y a bien un beau garçon, et une histoire d’amour…



En bref un assez bon roman jeunesse qui n’est pas anodin et va faire réfléchir sur notre société de consommation, nos relations superficielles, l’apparence, le libre arbitre, et la protection de notre environnement…Donc un roman riche et bien écrit, qui nous permet de passer un bon moment de lecture tout en réfléchissant un peu (ça ne fait jamais de mal !).

Je ne donnerais pas mon coup de cœur pour les raisons citées plus haut, mais je recommande fortement ce roman jeunesse original et intelligent et je commande sur le champ la suite qui promet beaucoup de choses étourdissantes !
Lien : http://leslivresdalily.blogs..
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Uglies, Tome 4 : Extras

La société a changé après le « prettytime ». Aya vit dans une ville où seule compte la célébrité. Les citoyens publient des sujets sur leur site internet pour être reconnus. Aya est prête à tout pour devenir célèbre et ainsi avoir un statut enviable et les avantages qui vont avec.

J'ai trouvé ce tome moins bien que les 3 précédents. Il n'était vraiment pas indispensable. On découvre d'autres personnages, dans une autre ville, mais c'est plus superficiel, et reprend les mêmes recettes .

Je n'ai pas pu m'attacher aux personnages et la chute est bof, trop attendue. J'ai bien aimé les trois autres livres de la série, qui constituaient une suite logique, mais moins celui-là. Ou alors je me suis lassée, peut-être ?
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Uglies, Tome 2 : Pretties

Bilan très ambigu: je me suis ennuyée, j’ai eu beaucoup de mal à arriver au bout de ce tome. Mais surtout je me suis retrouvée énervée à plusieurs reprises, par la tournure du récit.

Tout m’est apparu factice, extrême, ridicule.



Le style de l’auteur par exemple, il se borne à adopter un langage de « Pretties » soit un langage de jeunes superficiels… Au bout d’un moment à force de trouver les termes de « foireux » ou « intense » à tout bout de champ, cela devient lassant… j’ai eu l’impression de lire un journal d’ado qui ne sait pas s’exprimer convenablement ! Certes, c’est le parti prix de l’histoire, montrer que l’opération rend les jeunes insipides et superficiels sans aucune pensée, ni intelligence, sans aucun libre arbitre… Mais l’auteur n’aurait-il pas pu faire passer son message sans les multiples « foireux » et autres expressions ridicules ? L’écriture m’a beaucoup gênée.



Ensuite il y a l’histoire de base. Plus on avance plus on en apprend sur cette société dystopique, le pourquoi du comment… Et pour ma part cela m’est apparu bien énorme. Les opérations à outrances, les tatouages vivants, les yeux qui indiquent l’heure, les planches volantes en tous sens, les « spécials » aux visages monstrueux… Et puis le fond du problème… Les rouillés (nous) qui ont tout fichu en l’air en abusant de la nature, les hommes primitifs gardés et observés comme des rats de laboratoire… Tout ceci fait froid dans le dos, mais paraît quand même trop exagéré… On a l’impression que l’auteur pousse au maximum son délire son imagination, se disant que plus c’est exacerbé, plus les ados vont adorer ! comme dans les jeux vidéos !



Et puis il y a l’intrigue autour de l’héroïne, Tally, ses amourettes, si rapides, sa pseudo guérison à coup d’anorexie et de baisers… et puis sa fuite seule dans la nature avec de nombreuses scènes descriptives… Je me suis complètement ennuyée. Tout ça pour nous donner une fin rocambolesque, forte en rebondissements et en actions, en bref pour nous donner un suspense intense. Mais uniquement sur les dernières pages. Pour ma part le roman est déséquilibré.



Au final j’ai trouvé cette lecture très étrange. Je n’arrive toujours pas à cerner la sincérité de l’auteur… Avec ses messages écologiques ou pseudo philosophiques… J’ai quand même eu la grande impression qu’il faisait un livre bourré de caricatures et de clichés, avec quelques messages « bien pensant » pour plaire au maximum aux jeunes.

Une lecture très décevante, pour un roman qui annonce « best seller » en couverture… et qui m’a cependant laissé avec l’envie de connaître la suite, cela a le don de m’énerver !

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Uglies

Cette saga est presque un classique dans le genre dystopie jeunesse/ado ! Il y a plusieurs années, j’avais parcouru le premier tome en diagonale en m’étant juré que je le lirai correctement plus tard. C’est à présent chose faite. Je ne regrette pas d’avoir attendu aussi longtemps, car je ne me souvenais plus des personnages ! Seules quelques éléments concernant l’univers m’étaient restés… Du coup, j’ai quand même retrouvé un petit effet de surprise au cours de ma lecture. Si vous ne connaissez pas le genre, cette saga est très bien pour commencer, car elle contient une bonne dose d’action, des revirements de situation, un soupçon de romance et une héroïne qui évolue au fil de l’aventure. couv43052398C’est très dynamique, on ne s’ennuie jamais ! De plus, la plume est fluide et immersive. Les chapitres sont courts, ce qui donne également du rythme. En revanche, si vous avez consommé plus d’une dizaine de dystopies, mieux vaut passer votre chemin, car on reste sur du très classique : une jeune fille appartenant autrefois un monde parfait et idéal qui va côtoyer des rebelles avec qui elle va changer d’avis sur l’univers dont elle appartient… Je ne vous cacherais pas que, pour ma part, j’appartiens à la seconde catégorie. J’ai d’ailleurs trouvé l’intrigue cousue de fils blancs et comportant plusieurs facilités… Mais qu’importe, cela se lisait bien et c’est tout ce que je recherchais.



La force de cette saga réside dans l’univers qui prône le culte de la beauté uniforme. Pendant seize ans, la populace est considérée comme des « Uglies », des personnes normales avec des défauts, mais qui sont irrémédiablement cataloguées comme moches. Le jour de leur anniversaire, les adolescents passent alors sur le billard pour une opération lourde et sinistre, puisque l’on va modifier entièrement leur corps, de sorte à ce qu’il représente la société idéale et parfaite. Devenus de beaux « Pretties », les jeunes perdent alors signes particuliers ainsi que leur tempérament souvent explosif… Ils rentrent dans un moule inventé de toute pièce par la société… Même si le concept a été repris à plusieurs reprises, c’était très original lors de la sortie du premier tome. Ces transformations étaient donc intéressantes et sinistres ! Les thématiques de la manipulation de masse et des secrets sont bien creusées. D’ailleurs, Tally est une demoiselle très naïve et on comprend aisément pourquoi : elle a été endoctrinée depuis sa jeunesse. Conditionnée, elle a très envie d’être intégrée dans sa société, au point de commettre le pire comme trahir son amie… On est sur le type d’héroïne classique qui a toujours vécu dans sa bulle, à écouter ce qu’on lui inculquait et à avoir des œillères… Or, côtoyer des personnes refusant le système va lui permettre d’ouvrir les yeux et remettre en cause son passé. On ne peut pas dire que son caractère m’a surprise ou que je me suis attachée à elle. J’ai simplement trouvé qu’elle jouait bien son rôle et permettait certainement une identification de la part d’un jeune lecteur. Par contre, elle m’a parfois agacée à s’empêtrer dans le mensonge ! C’est le genre de situation où on sait que tout va éclater au pire moment et que tout le monde va lui en vouloir…



Que serait un monde post-apocalyptique sans information concernant le passé de cet univers ? Grâce à des informations qui arrivent au compte-goutte, on découvre des restes des Rouillés. Ces derniers sont tout simplement nous, humains. Quelque chose de grave s’est passé et notre civilisation a dû muter pour devenir celle des Pretties. J’ai trouvé que les éléments concernant ce peuple oublié arrivaient judicieusement sans être indigestes. De plus, j’ai aimé comparer l’ancienne et la nouvelle technologie ! En effet, Scott Westerfeld a inventé plusieurs objets et gadgets technologiques qui donnent un bel aspect futuriste aux romans. J’ai été grandement surprise de voir que même les bâtiments extérieurs comme les ponts étaient équipés de ces nouveautés ! En revanche, j’ai trouvé qu’il me manquait certaines choses. J’aurais, par exemple, souhaité voir un peu plus le quotidien de Tally en tant qu’Ugly. On sait que ses parents sont absents (je me suis d’ailleurs longuement demandé s’ils existaient avant de les voir débarquer) et ses amis sont tous devenus des Pretties. La jeune fille a appris à être isolée, à se débrouiller et à être autonome. Mais elle est toujours toute seule… On ne sait finalement pas trop ce qu’elle fait de ses journées, mais on voit qu’elle a une vie nocturne très active… La retranscription d’une journée type le temps d’un chapitre aurait été sympathique !



Du côté des personnages secondaires, on trouvera beaucoup de tempéraments manichéens… Les méchants sont manipulateurs, froids, impressionnants et avides de contrôle. À l’inverse, les gentils rebelles sont pacifistes, acceptent aisément les nouveaux venus, pardonnent et vivent en harmonie. Il y a très peu de nuances, ce qui est bien dommage… Seule Shay, l’amie de Tally, est un protagoniste qui se démarque des autres : fougueuse, pleine d’énergie et franche, on a parfois du mal à la cerner… Imprévisible, elle sait se montrer très sympathique mais, paradoxalement, peut être aussi pénible que rancunière. J’ai eu un peu de mal avec son lunatisme cependant, j’ai trouvé que c’était un personnage complexe et sortant du lot ! J’ai largement préféré découvrir Shay plutôt que David, l’un des chefs des rebelles… Ce dernier est niais, fade et trop gentil. Il s’attache bien trop vite de Tally et ne réfléchit pas beaucoup, même lorsqu’il a les preuves sous les yeux…



Le dénouement est assez explosif et donnera envie au lecteur de poursuivre l’aventure. Pour ma part, je n’en fais pas une priorité, car je sais ce qu’il va se passer grâce à plusieurs échanges avec quelques lecteurs. Néanmoins, cette saga est disponible dans son intégralité à la médiathèque, au cas où je décide de poursuivre cette lecture dynamique et sympathique, bien que très classique.
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Uglies, Tome 3 : Specials

Tally est devenue membre des Special Circumstances. Son corps a une fois de plus été transformé. Toujours manipulée par d'autres personnes, elle cherche sa place.

C'est un peu plus dramatique que les autres tomes. Tally a encore évolué, avec des côtés un peu effrayants, comme la société dans laquelle elle évolue. Elle se retrouve toujours seule face à ses choix,

Un bon roman d'anticipation pour adolescents. Ce troisième tome aurait pu terminer correctement la trilogie "Uglies".
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V-Virus

Je me retrouve bien embêtée face à la lecture de ce livre, car contrairement à la note globale du livre sur Babelio et aux critiques que j'ai pu lire, je n'ai pas vraiment aimé ce roman de Scott Wersterfield.



Tous les goûts sont dans la nature me direz-vous...



C'est assez compliqué d'expliquer pourquoi il ne m'a pas plu, pour vraiment aimer un livre, j'ai besoin, comme beaucoup de gens je pense, d'avoir besoin d'être en manque, j'ai besoin de me dire " vivement que je me remette dans ma lecture", et bien là, rien de tout cela, je ne m'ennuyais pas plus que ça, mais je ne m'éclatais pas non plus.



Je trouve personnellement qu'il ne s'y passe pas grand chose, les vampires sont relativement absents, on y parle principalement de rats et d'autres vermines, l'ambiance est glauque par moments, donc on s'attend à quelque chose de bien croustillant, et RIEN.



Donc voilà je ne fais malheureusement pas partie des fans de ce livre.



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Uglies, Tome 5 : Secrets

Je n'ai pas compris l'intérêt de ce tome.... ça a été une réelle déception lorsque j'ai ouvert le livre. Il ne s'agit pas d'un roman, ça ressemble davantage aux coulisses du roman, mais je ne pense pas que ni la trilogie, bien qu'elle soit géniale, ni le 4ème tome, ne justifient ce dernier livre.



Pour moi s'il y a bien un livre dont on peut se passer, c'est celui-ci.

La trilogie de début est à lire. Le 4ème tome... c'est éventuellement du bonus pour ceux qui ont vraiment accroché à la trilogie, et encore... mais pour ce tome, je pense que vous pouvez passer votre chemin, il ne vous apportera rien.
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Uglies, Tome 3 : Specials

Tally est devenue Spécial, un être redoutable aux sens surdéveloppés et au corps robotisé. Malheureusement sa personnalité a été modifiée. Elle ressent le monde de manière plus intense ce que les Spécials qualifient de « glacial » et, méprisante, elle se sent supérieure aux autres. Elle est conditionnée pour traquer les rebelles et détruire la Nouvelle Fumée dont le pouvoir menace l'ordre établi.

Tally rend les rebelles responsables de l’état de Zane. Avec Shay, l’amie que je trouve complètement psychotique, Tally aide Zane et quelques Crims à s'évader de New Pretty Town pour qu’ils les conduisent vers la Nouvelle Fumée et où Zane pourrait être soigné. Pourtant, petit à petit ses certitudes finissent par vaciller.

Specials, troisième tome de la série Uglies est tout aussi passionnant que les tomes précédents. Scott Westerfeld réussi à tenir le rythme tout au long de la trilogie en y amenant de multiples rebondissements. Tally, l’héroïne principale passe ainsi d’un côté de l’autre de la frontière entre le bien et le mal. Scott Westerfeld montre que le monde n'est pas régit par le manichéisme, que le passage de l'un à l'autre peut arriver à tous, même animé des meilleures intentions.

La fin de Specials n’est ni heureuse, ni malheureuse, invitant simplement à la réflexion.

Par contre, l’auteur nous pousse à réfléchir sur la nature, la guerre, la liberté.

La morale est douce-amère : dans un monde qui change inexorablement l’individu garde toujours le choix de ses actions.



Ce livre, pourtant destiné à des adolescents, comporte des sujets délicats qui mériteraient un tuteur moral. J’ai un peu de mal avec la scarification, l’usage de produits toxiques, l’anorexie qui donnent aux protagonistes la sensation d’être « glacial », au-dessus de tout, seules possibilités de ressentir quelque chose d’humain.





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Uglies

Roman lu il y a plusieurs années, il m'a laissé un excellent souvenir. Je me souviens de personnages attachant et d'une histoire prenante. Les pages se tournent à une vitesse folle et ce premier tome nous donne vraiment l'envie de lire la suite.



Je le conseille dès que je peux aux amateurs du genre, et il ne sont généralement pas déçus !
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Uglies

Dans le futur, la société est très organisée, scindée en différents groupes suivant l'âge. Tous les adolescents subissent une opération de chirurgie esthétique à 16 ans, qui leur permet de devenir beaux comme tous les adultes. Ils vivent ensuite une vie rêvée sans aucun souci. Tally est une uglie. Elle a hâte de devenir elle aussi une « prettie » et de quitter son environnement pour celui, fascinant, de Prettyville où les fêtes se succèdent. Sa rencontre avec Shay, qui souhaite fuir tout cela et rejoindre un groupe de rebelles hors de la ville, va bouleverser son avenir.

L'histoire est intéressante, c'est bien écrit, pas trop niaiseux, avec de l'aventure et de nombreuses questions et réflexions sur la société ; loin d'être banal, c'est un bon roman d'anticipation pour adolescents.
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Horizon, tome 1 : Crash

Des enfants sont les seuls rescapés d'un crash d'avion. Ils vont devoir survivre dans une étrange jungle. Il faut vite trouver de l'eau mais aussi à manger.



Mais les dangers sont nombreux dans un monde dont ils vont se rendre compte qu'il n'est pas le leur notamment en raison de la technologie existante.



Un bon roman en forme d'énigme avec des héros variés. L'une soude le groupe, un autre le défend. L'une a des bases en survie, l'autre joue de la flûte...



L'univers intrigue et le suspense fonctionne. A suivre !
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