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3.88/5 (sur 924 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) à : Dublin , le 05/07/1955
Biographie :

Sebastian Barry est un écrivain, dramaturge et poète irlandais.

"Un long long chemin" ("A Long Long Way") a été sélectionné dans la shortlist du Booker Prize 2005.

L’édition 2008 du prix littéraire Costa Book Award, considéré comme l’un des prix les plus prestigieux au Royaume Uni a été décerné à Sebastian Barry pour son roman "The Secret Scripture" ("Le Testament caché"). Il est également lauréat du James Tait Black Prize for fiction.

En 2016, Sebastian Barry publie "Des jours sans fin", dédié à son fils gay Toby. Le roman lui vaut un second prix Costa, faisant de l'auteur le seul romancier à avoir reçu cet honneur à deux reprises.

Source : www.rue-des-livres.com
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La mer, l'île, les rochers et le phare le saluèrent. Il ressentit une joie resplendissante - se souciait-il même qu'elle prenne fin, comme ça se produit avec toutes les joies ? Il avait tant aimé June. Quand elle vivait encore, il pouvait s'écouler de longs moments sans que Tom y pense puis tout à coup, sans raison apparente, il la remarquait, il remarquait un geste, et il était frappé. Pendant plus d'une heure, tandis que la lumière du matin envahissait la pièce et lui baignait le visage, il ne pensa à rien ni personne. Il chérit le souvenir de sa femme comme si elle était encore en vie. Comme si personne n'avait été broyé, n'avait eu à traverser à la hâte les couloirs de l'existence, que la puissance de son amour était si forte qu'elle en était capable, capable de la garder, légère et éternelle, dans l'étreinte d'un jour ordinaire.
La lumière du soleil plantait ses millions d'épingles dans la mer mouchetée et scintillante, luisante de tout son éclat, comme dans l'instant qui précède une déflagration. Seul, seul, Tom sourit et sourit. Il ferma les yeux. Les rouvrit. La mer était toujours là.
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Le deuil dure environ deux ans, paraît-il, c'est une platitude sortie des manuels pour endeuillés. Mais nous portons le deuil de notre mère avant même d'être nés.
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La mémoire d'un homme contient une centaine de jours, alors qu'il en a vécu des milliers. C'est ainsi. On dispose d'un stock de jours, qu'on dépense comme des ivrognes sans cervelle. C'est pas une critique, juste une constatation.
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La mémoire, il me faut le croire, si elle est délaissée devient une sorte de pièce remplie de boîtes ou un débarras dans une vieille maison, son contenu est tout mélangé, peut-être pas seulement par négligence mais aussi à force d'y chercher au petit bonheur et, par-dessus le marché, d'y jeter des choses qui n'ont rien à y faire.
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Comment une bonne histoire devient-elle une mauvaise histoire au bout d'un certain temps ?
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C'est une des grâces de la vie maritale que pour une raison magique nous paraissons toujours le même aux yeux de l'autre. Même nos amis n'ont jamais l'air de vieillir. C'est une vriae bénédiction dont je ne me suis jamais douté quand j'étais jeune. Mais voyons, autrement , que ferions-nous ? Il ne s'est jamais trouvé personne dans une maison de retraite qui n'a pas regardé d'un air dubitatif les autres résidents. Ce sont eux les vieux, ils forment le club dont personne ne veut faire partie. Mais nous ne sommes jamais vieux à nos yeux. Parce que, à la fin du jour, le bateau sur lequel nous naviguons est notre âme, pas notre corps.
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C’est rare d’avoir du baume au cœur, il faut stocker ces moments pour pas les oublier.
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C’était l’unique fois où il avait frappé son fils, ce qui lui avait coûté un quart de son âme. Car il s’était juré à lui-même, ainsi qu’à June, de ne jamais frapper un enfant comme ils avaient été frappés, elle, lui, dans leurs exils éloignés mais tant redoutés, avec ces bonnes sœurs, ces prêtres, ces frères qui les battaient à mort, ou était-ce à vie, eux, cette soi-disant progéniture du diable. « Mieux vaut être mort-né, hurlait le frère, que d’incarner l’immonde progéniture d’une prostituée. » C’étaient ses mots.
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Il y a beaucoup de monde sur terre, alors quand il s'agit de massacres ou de famine, de vivre ou de mourir, on compte pas vraiment. Il y a trop de monde. On pouvait bien mourir de faim dans les marais, dans ce désert qui en était pas un, dans ce voyage qui était moins un voyage qu'une fuite vers l'Est. Les gens meurent sans cesse, par milliers, partout. La terre s'en moque, ça lui est égal.
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Parfois, on sait qu'on est pas très intelligent. Pourtant, parfois le brouillard de vos pensées se lève, et on comprend tout, comme si le paysage venait de se dégager. On se trompe en appelant ça sagesse, c'en est pas. Il parait qu'on est des chrétiens, des choses comme ça, mais c'est pas vrai. On nous raconte qu'on est des créatures de Dieu supérieures aux animaux, mais tout homme qui a vécu sait que c'est des conneries.
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