Venir en Corée c'est traverser le miroir, l'espace d'un instant. C'est découvrir une histoire enfouie, mais aussi un plaisir des sens. Gober des ciels azur immenses, suer dans les bains brûlants ou sur des sentiers de randonnées ardus, comme connaître la délivrance de l'ivresse, puis l'âpreté de l'existence, au réveil, et parfois la souplesse d'un corps. C'est déguster goulûment une cuisine aussi infinie que relevée, la paix de la montagne comme la frénésie de la foule, agitée de néons fluorescents et de musique trépidante