AGORA - Les empoisonneurs
UPOP Marseille
Le gouffre où l’État engloutit chaque année plusieurs milliards de francs dans un système dont l’efficacité reste à démontrer est donc soigneusement dissimulé par les bénéficiaires de cet assistanat.
L’anti-antisémitisme d’un Finkielkraut ou d’un Taguieff est une posture, doublée d’une imposture.
Les masques sont tombés. Voici venu le temps de la démagogie infecte, qui « ose » enfin énoncer les pires saloperies. Le temps d’une levée générale des scrupules. Le temps où les intellectuels de régime rendus fous par leur impunité peuvent impunément cracher des mots immondes.
Ces choix, où la fin justifie donc des moyens qui ne s'embarrassent guère de morale, fonde une politique dont les promoteurs affirment qu'elle permet à la France d'assurer notamment son indépendance militaire.
Comme souvent quand la réalité des faits, têtue, refuse de se plier à son argumentation, Finkielkraut bascule, dès lors, dans un monde fantasmatique où se meuvent des adversaires (imaginaires) à sa (dé)mesure.
C’est ici l’une des toutes premières apparitions de l’un des théorèmes les plus imbéciles de l’histoire des idées. En vertu de ce théorème, la moindre critique du gouvernement israélien devient, d’abord, de l’ « antisionisme », puis, d’un coup de baguette magique, de l’ « antisémitisme.
L'éditocratie, quand elle devrait, pour regagner peut-être un peu de crédibilité, affronter enfin la double révélation de sa fragilité (financière) et de sa tartufferie (journalistique), reste plutôt confite dans son corporatisme prébendier – et redouble même son arrogance. (95)
Dénoncer la marchandisation du monde conduit bien souvent à se contenter de défendre les services publics nationaux ou d’en appeler à l’élargissement de l’intervention étatique. Quel que soit son bien-fondé, cette revendication reste sur le terrain de l’adversaire en se refusant à mettre en cause un antagonisme précisément constitué pour faire du marché la règle et de l’État l’exception. Cette position, qui conçoit l’État comme le lieu de résistance à l’envahissement du marché, justifie doublement la division du travail entre marché et État, puisque c’est reconnaître à chacun une sphère qui lui serait « propre ».
Les journaux ne se soucient pas assez du lecteur. On écrit trop souvent pour ses confrères, pour le pouvoir politique, économique, voire pour les publicitaires, et l’on a tendance à s’adresser à un lecteur qui présente la particularité d’être un homme blanc, de plus de 50 ans, ce qui exclut l’essentiel de la société française du lectorat potentiel. » Une part très conséquente des aides publiques va à des publications qui contribuent peu à l’instruction des français comme Télé 7 Jours, Télé Star, Télé Loisirs ou Télé Z, au lieu d’une « presse citoyenne de qualité.
La presse, en dépit de cette perfusion d'argent public, continue de s'enfoncer dans une crise due, principalement, à la désaffection d'un lectorat qui ne se reconnaît plus dans ses contenus. (47)