L'édition est un secteur largement méconnu, discret, voire mystérieux pour beaucoup. Les éditeurs eux-mêmes préfèrent parler de leurs auteurs et de leurs livres que de leur métier.
Le marketing est une tentative de réconciliation entre les besoins, les désirs, les comportements des consommateurs et les objectifs de l’entreprise. Ainsi, la valeur d’usage du livre (les avantages fonctionnels qu’il procure à son lecteur) et sa valeur d’image (le bénéfice émotionnel attaché à l’achat et à la lecture de l’ouvrage) doivent être perçues par l’acheteur et davantage valorisées que l’effort, le temps et l’argent liés à son achat et à son usage (la lecture).
Le maintien de la librairie indépendante est un autre enjeu majeur pour la chaîne du livre et pour préserver la diversité culturelle, dont la France s'est faite le héraut. Grâce au prix unique du livre (loi lang 1981), la librairie indépendante conserve en France une place encore relativement importante.
Dans l'économie numérique du livre, il doit y avoir de la place pour deux secteurs : un secteur gratuit, celui des œuvres tombées dans le domaine public, et un secteur marchand, celui des ouvrages sous droit d'auteur. Sinon, comment financer la création ?
L’humain, c’est celui qui se pose des questions, à qui le monde pose des questions. Et c’est de la lecture que naît le meilleur questionnement.
Ce sont les lois de 1791 et 1793 qui ont établi le droit de la propriété littéraire et artistique. Jusque-là, l’auteur dépendait du mécénat, donc du fait du prince. Le droit d’auteur, en rémunérant le travail intellectuel, correspond à la nouvelle société démocratique. La France est donc la patrie du droit d’auteur, qui s’est ensuite généralisé dans le monde entier.
au-delà des aspects techniques et juridiques, le livre demeure un objet, matériel ou immatériel, doté d’un pouvoir affectif et symbolique singulier.