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3.67/5 (sur 33 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) : 1963
Biographie :

Né à Québec en 1963, Serge Lamothe est romancier, poète et dramaturge. En 2003, il a reçu le Prix Yves-Thériault pour Le Prince de Miguasha (Alto, 2005). En 2004, il signait l’adaptation du Procès de Kafka qui a été présentée au Théâtre du Nouveau Monde, à Montréal, dans une mise en scène de François Girard. Dramaturge à l’Opéra National de Lyon (Les sept péchés capitaux, Le vol de Lindbergh, 2006) et au Cirque du Soleil (Zed, Tokyo, 2008). Son roman (Tarquimpol, Alto, 2007) a été finaliste au Prix des libraires.


Site : http://www.sergelamothe.net

Source : http://www.sergelamothe.net
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
dans ce rêve
nous ne rêvons pas
le poids de la lumière est incertain devant l’innommable
et défaillir s’impose
à moins d’ouvrir les yeux
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L'Instant qui précède une catastrophe de cette envergure semble toujours empreint d'une sérénité troublante, surnaturelle dans sa perfection. Une paix profonde règne sur le monde et le temps paraît s'être figé dans son élan.

Il en est ainsi parce que rien ne nous a préparés à l'horreur et que les minutes qui viennent nous sont encore épargnées. Elles ne dévorent pas encore nos certitudes. Elles ne nous obligent pas déjà à ramper parmi les décombres.

Cet instant demeure unique. Il semble irréel, mais c'est à lui que nous nous accrocherons même si, pour l'heure, nous ne connaissons pas encore le prix de notre humanité, ni ne croyons jamais devoir le payer.
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tu seras
pour un instant
– pour un instant encore –
sublime dans ton aveuglement
sereine dans l’abandon du sommeil

mais ces larges matins
resteront prisonniers d’un rêve de glace
dans la démesure du possible
où nous t’attendions
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Il n’y aura désormais de beauté dans le monde que celle que nous y mettrons. (p. 125)

Le bonheur : ça fait mal parce que c'est quelque chose que vous perdrez... Ça laisse un petit cailloux dur... p.166

La saison des cerisiers : cette abondance de fleurs nous rappelait avec insistance l'impermanence de la beauté: toujours garder à l'esprit sa nature fugace, son caractère éphémère. p. 180

Ce masque inexpressif qui lui servait de façade, de carapace contre ses propres émotions. p. 255 (voir masque en couverture)

Il m'aura fallu parcourir tout ce chemin pour comprendre que les liens du sang ne signifient rien, qu'ils n'ont de réalité que celle que nous leur consentons, qu'ils n'ont de place dans nos coeurs que celle que nous voulons bien leur céder. p. 255

Lorsqu'arrive le jour où il n'y a plus rien devant ni derrière soi, on se souvient avec une indicible joie de choses simples qu'on croyait oubliées. Ces instants deviennent si précieux qu'il arrive un moment où on saurait concevoir notre vie sans eux. p. 260
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J'ai du pays de nos corps des souvenirs pour deux et, pour la nuit des temps, ils me reviennent comme de grands arbres noyés d'une joie sévère et maladroite. Une magie me tient. Un élan que les fleuves ignorent jusque dans leur chute. C'est de toit que s'évapore le sang d'un million d'étoiles orphelines. Les mers s'abreuvent du sel précaire de tes larmes pendant que l'épiphanie de ta peau s'absente lentement de la chambre.
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j’ai contemplé
dans la clarté des nuits
le silence de ta peau

ce vertige de toi
que tu n’as pas connu
te survit
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Notre âme, lorsqu’elle écoute, entend tout, comprend tout, peu importe la langue, peu importe la misère dans laquelle nous sommes plongés. C’est un mystère auquel il suffit de consentir pour voir s’ouvrir les portes de la perception, celle de la parole du cœur, qui sont aussi celles du cœur de la parole. (p. 141-142)
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Vivre ensemble. Partager le chemin. Cette simplicité du quotidien qui ne nous fut jamais accordée, je la recrée pour nous deux dans un espace mental devenu sacré et auquel je m'accroche comme un jeune chiot têtu.
Je te devine et t'invente. Tu te rebiffes et t'imposes dans une autre dimension.
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En vérité, l'oubli me semblerait pire que la mort parce qu'il signifierait ta disparition avant la mienne. Oui, c'est bien cette idée qui me paraît insupportable. Je veux bien être effacé, que tout ce qui fut ma vie, mes pensées, mes inquiétudes, tous les efforts insensés que j'ai pu faire pour me donner l'impression d'exister soient balayés. Je n'y verrais aucune objection , aucun mal, pourvu que cela puisse contribuer à te rendre plus réelle. Je ne saurais le dire plus clairement: je préférerais n'avoir jamais vécu, jamais rêvé, si cela pouvait, ne serait-ce que dans une faible mesure, te donner la chance d'exister. Cette assurance serait pour moi d'un grand réconfort. Cela m'aiderait peut-être à mourir en paix.
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l’impossible sera là
comme vivante chose de terre
à aimer
sans retour
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