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3.38/5 (sur 115 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Valence d'Agen , 1953
Biographie :

Serge Raffy est journaliste, écrivain et scénariste.

Il est rédacteur en chef du Nouvel Observateur où il avait déjà travaillé précédemment avant de devenir rédacteur en chef du magazine Elle.

Il est l'auteur d'une dizaine d'enquêtes, de nombreuses biographies et de deux romans. Il a également publié Lignes de fuite, un recueil de poésie.

Par ailleurs en 1997, il a participé au scénario du film K d'Alexandre Arcady.

Chez Fayard il a publié entre autres Castro l'infidèle (2003) et Face à la terreur (avec Alain Marsaud, 2007).

Source : Wikipedia
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
[...] la molécule identifiée est celle du Nembutal, la forme commercialisée la plus courante du pentobarbital. [...] ce produit se vendait sous forme de suppositoire dans les années 1970. Il avait des effets euphorisants. Les branchés de l'époque ne le mettaient pas où je pense, ils le laissaient fondre dans une coupe de champagne et buvaient ça pour prendre leur pied. On appelait ce cocktail le 'Yellow Submarine'. Le titre de la chanson des Beatles vient de là. (p. 299)
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La statue du chat ! Comment n'auraient-ils pas tout de suite pensé à l'origine du mot 'cathare', venu d'Allemagne, désignant les adorateurs des chats, symboles du diable aux yeux de l'Inquisition ? (p. 111)
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Le chat, la créature du diable. [...] les Cathares étaient traités d'adorateurs de chats par l'Église. Au Moyen Age, on brûlait les chats en même temps que les hérétiques. Il y a même eu une bulle papale, de Grégoire IX, en 1233, décrétant que toute personne abritant un chat noir risquait le bûcher. (p. 138)
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Les inquisiteurs [du XIVe siècle] bossaient comme les types de la Stasi. Ils notaient tout [sur les Cathares]. Méthodiquement. (p. 21)
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A propos du livre de Mme Trierweiler :
quelle trouvaille ! Je vois déjà la droite se jeter sur cet os de premier choix pour stigmatiser l”abominable homme qui n'aime ni les riches ni les pauvres et qui n'aime que lui. Ils riront à pleines dents, si je puis dire, pour m'enfoncer un peu plus dans la fosse à purin dans laquelle la Dame (Valérie T.) m'a jeté. Je le sais, je n'aurais jamais dû la laisser s'approcher de moi. Ce fut une ordalie, une épreuve bien plus cruelle qu'un combat à mains nues avec Le Sortant (Nicolas S.). Je pourrais répondre point par point au torrent de boue qui s'abat sur moi. Vous faire pleurnicher sur mon sort. Donner ma lecture des faits. Comme si je passais devant le juge des affaires matrimoniales. Il y a les divorces à l'amiable et les séparations minables. Je dois reconnaître que notre histoire, hélas, pour mon malheur, doit se ranger dans la seconde catégorie. Alors, tout déballer, avouer à quel point L'Empoisonneuse m'a ouvert les veines le jour où elle a publié son libelle venimeux? Raconter ses manoeuvres incessantes, ses injonctions tracassières pour empêcher le retour de La Reine-mère (Ségolène R.) ? Ses jérémiades aussi pour exister à mes côtés, comme si j'étais Dieu le Père? Elle se plaint dans ce tas d'immondices que je suis devenu distant quand j'ai revêtu le costume de Président. Sans doute rêvait-elle d'un autre monde, celui où un chef d'État a l'âme légère, le coeur enflammé et rentre pour le goûter partager un cake à l'orange avec sa dulcinée. Hélas, ce monde n'existe pas. Un Président de la République ne s'appartient plus. Sa compagne n'est ni un pot de fleur ni une reine, mais une femme qui assume ce difficile métier de partenaire de chef d'État. Partenaire? J'aime ce mot. Il a, c'est vrai, une part d'ombre, d'oubli de soi. L'ai-je utilisé un jour auprès d'elle? Je ne sais plus. En tout cas, ce débat, nous l'avons eu cent fois. Cette guerre m'a épuisé. Je pourrais dire encore tant de choses sur les foucades de La Dame. Mais je saurai garder le silence devant mes juges. Je ne suis pas le fiancé de Cosette. Me suis-je bien fait comprendre ? (...) Mes états d'âme sont des secrets d”État.
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Elle s'arrêta sur un passage, celui de l'analyse de la célèbre photo d'Alberto Korda, le lut à plusieurs reprises. « Tu la connais, bien sûr, cette image. Certains y voient une analogie avec le Christ, ou avec un Robin des bois moderne. Mais regarde bien les yeux de cet homme. Ils sont enragés, tragiques, terriblement sombres, pas seulement à cause de l'épaisseur de ses sourcils. Moi, j'y vois une forme de lucidité sur la nature humaine. Il sait déjà qu'il va être trahi par ses amis, que les ténèbres vont l'engloutir, un jour ou l'autre. Et il est prêt. On sent que la mort n'est pas son ennemie.»
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François hollande et la Corrèze:

"François Hollande, à la fin d'une campagne de la dernière chance, menée au galop, est élu avec 52,40 % des voix. Jamais il n'aura autant arpenté sa circonscription. Un marathon à donner le tournis. Il savait que son avenir allait se jouer à quelques centaines de suffrages. Le soir du deuxième tour, au siège fédéral du PS, rue Jean Jaurès, à Tulle, il aura tremblé jusqu'au bout, passant à la loupe les résultats de chaque commune, jusqu'à la plus minuscule; Saint-Bonnet-la-Rivière, Saint-Solve, Lascaux, Gimel, Le Chastang, où il a osé quelques pas de tango, lui si piètre danseur, pour grignoter une poignée de voix, Chanac-les-Mines, Saint-Fortunade, Lubersac, et enfin Tulle et son agglomération, où il obtient ses meilleurs scores. Quand tout est joué , il lâche un tonitruant:" Je reviens de l'enfer !". Ce soir-là, il prend toute la mesure de ce que lui avait conseillé Mitterrand dès 1981: être enraciné sur une terre, pour ne jamais être jeté dans le vide, ne pas être désarmé quand les lumières parisiennes ne brillent plus pour vous. Pendant cette campagne, précise François Hollande, j'ai compris à quel point je m'étais attaché à cette terre. J'y militais depuis vingt et ans, ce n'est pas rien. Cette fois, mes électeurs avaient sauvé ma peau. Mails il s'est passé quelque chose en moi qui dépassait ce cadre purement politique. Mon lien était plus affectif, plus profond, plus viscéral. J'étais aimanté désormais à la Corrèze."
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Les cris avaient cessé. Seul celui qui faisait figure de gourou continuait à chanter un psaume, comme une incantation céleste. Ce silence autour de ce fou en transe était un mauvais signe. Le policier comprit qu’ils arriveraient trop tard pour sauver les malheureux qui s’étaient immolés. Sans doute avaient-ils été drogués auparavant.
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L'instinct meurtrier,dit-il est intemporel.Le Mal n'a aucun lien avec la modernité.Il est dans l'homme.
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Vénissieux, 1980

Elle se faisait appeler Mila, pour gommer ses origines algériennes.
Djamila et son sourire de fée. Djamila et ses jambes de danseuse étoile. Djamila et sa voix douce comme une sonate de Bach. Pourquoi avait- elle disparu ?
Elle travaillait comme éducatrice dans un centre de réinsertion, dans la banlieue lyonnaise. Nous nous étions croisés dans une salle de la mairie, à l’occasion d’une réunion consacrée à une guerre des bandes de quartier, baptisée « Halte à la violence ». J’avais été envoyé là- bas par mon journal, Le
Point du jour, un quotidien communiste régional. À la fi n des années 1970, les banlieues découvraient avec stupeur les gangs ethniques. Il y avait les Italiens de Villeurbanne, les Maghrébins de Vénissieux, les Serbes de Tassin- la- Demi- Lune. Les mauvais garçons des années 1960, devenus employés de banque, commerçants ou petits fonctionnaires, avaient cédé leur place à cette nouvelle génération, plus dure, plus violente.
Pendant que les fonctionnaires égrenaient les chiffres des agressions et des règlements de comptes en tout genre, j’étais totalement concentré sur elle. Sur ses yeux. Ils étaient d’un vert émeraude quasi translucide. Elle paraissait s’ennuyer, au milieu d’exposés aux allures de procès- verbaux de police.
C’est là, dans cette ambiance d’agents municipaux, que j’ai fait sa connaissance. Dès les premiers instants, mon regard s’était attardé sur ses jambes, au fuselé magique. Elles semblaient totalement inadaptées à la chaise métallique sur laquelle la jeune femme était assise. Du fond de la salle où j’avais choisi de me réfugier, je pouvais concentrer mon attention sur cette déroutante incongruité : jamais l’expression « membre inférieur
» ne m’était apparue aussi inadaptée. À la différence du commun des mortels, Djamila, elle, n’avait que des membres « supérieurs ».
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