Citations de Sergio Toppi (49)
Comme les collectionneurs, qui n’ont souvent d’existence sociale que par leurs collections, l’aventurier n’existe qu’à proportion de ses aventures.
- Ces guerres coloniales, c'est toujours la même chose : peu de gloire à vaincre, beaucoup de honte à les perdre...
-Mon fils, laisses-en paix les machines mortes, s’il ne s’agit ni de chèvres ni de chameaux, quel profit veux-tu en tirer ? Tiens-toi à l’écart de tout cela...
-Paroles de vieux ! Les vieux ont même peur de leur ombre ! Il y a là matière à s’enrichir, mon père ne voit que le désert souillé, moi j’y vois de l’argent.
Trop de questions : ta race semble née pour demander : où, quand, comment… On t’a appelé, tu es arrivé. Accepte le jeu, ne demande rien d’autre. Ne crains rien, approche-toi
Je voudrais qu’une chose soit claire : il ne faudrait pas, cher ami, m’assimiler aux collectionneurs ordinaires qui remplissent leurs galeries d’objets disparates choisis pour leur ancienneté, leur valeur marchande, leur beauté intrinsèque. Beaucoup de ces gens n’éprouvent pas de difficulté pour faire contempler leurs trésors. Je ne suis pas de ceux-là. Je ne collectionne que des objets qui revêtent pour moi une signification particulière, des objets qui ont « vécu », protagonistes d’histoires que moi seul connais grâce à mes recherches. Une fois que je les ais obtenus, je me les réserve. Plus personne ne les verra
La faim, la soif, la fatigue… Ah oui, ça j’en ai eu mon content. Les blessures, les batailles et les nuits sans sommeil… au point de vouloir dormir pendant des années. J’ai vu tomber un empire aux pieds de Cortès. Sur la peau, je garde la morsure des Macahuitl aztèques et plus d’une fois, j’ai senti sur ma nuque le souffle fétide de la mort… Mais l’or ?… Je me souviens en avoir vu beaucoup mais toujours dans la main des autres. Le peu que j’ai jamais pu obtenir est parti en fumée dans la « triste nuit » et git dans la boue de la lagune de Tanochtitlan… Alors de quelles richesses me parlez-vous ?
Le Nil n'est pas un fleuve. C'est un miracle. C'est dans ses eaux qu'est née l'Histoire. Ne l'oubliez jamais...
Dites à celui que le sort favorise, que le sort vous élève avant de vous abattre !
Individu arrogant et sanguinaire, des goûts grossiers, une étroitesse d'esprit supérieure à la norme.
L'ensemble de ses collègues et de ses relations le considérant comme un irrécupérable couillon.
Le collectionneur, l'érudit et le sage, trois visages d'une folie capable de défendre tour à tour, et très bien, ses raisons.
La nature hait la normalité.
Chaque combat, gagné ou perdu, nous donne des forces pour celui qui reste à venir. Il n'est pas bon pour les hommes d'avoir une vie facile. Lorsqu'ils cessent de combattre, ils perdent leur vaillance et leur énergie. Certains ont besoin de subir une série de défaites pour développer la force et le courage de remporter la victoire.
Rappelle-toi la devise du samouraï: L'honneur ou le déshonneur ne sont pas dans l'épée, mais dans la main qui l'empoigne.
Et voici l'ogre ! KRULL avec son sac et son coutelas, l'ogre qui vient enlever les enfants pour les manger...
Tremblez morveux ! Je viendrai prendre les plus gras et les plus goûteux, personne n'echappera à Krull.
- Et çà, qu'est-ce que c'est ?
- La tombe de Kas-Cej, l'invincible.
Á ce qu'on dit, c'était un célèbre guerrier. Si terrible que les fleuves gelaient à son cri de bataille.
Il parcourait la Taïga pillant et saccageant tout, et quand il se sentit à l'étroit, il descendit dans le sud, là où sont les villes riches.
Il revint avec de fabuleux trésors. On dit qu'il est enterré avec son butin et... veillé par ses plus fidèles guerriers.
On dit qu'il peut sortir de sa tombe pour foudroyer qui toucherait à son trésor.
Personne ne passerait la nuit près de la tombe de Kas-Cej ni ne s'aviserait de creuser un trou de souris ici...
- Même si Jakub Dacenko l'ordonnait avec son sabre et son fusil ?
- Même pas, excellence, même si c'était le tsar qui le voulait...
- Ce n'est pas un arbre, major, c'est Bequane, mon meilleur rabatteur...
- C'est un arbre vous dis-je. Dix sterlings vous aideraient-ils à vous en convaincre, et à le considérer comme tel ?
- Un bon rabatteur, çà ne se trouve pas si facilement, mais pour quinze sterlings c'est un arbre... de chair et d'os...
Présomptueux, je négligeai les proies les plus faciles..
.. Car il en était une que je voulais absolument, et quand je la trouvai, je l'appelai à voix haute, car je savais que je la tuerais..
.. Puis, je serrai dans mes bras le fer magique ainsi que l'avait fait l'homme blanc, il y aurait un éclair, un grand fracas, et l'ours tomberait mort..
.. Mais il n'y eut ni éclair, ni fumée âcre. La chose n'avait pas exprimé sa parole de mort. Et maintenant, l'ours arrivait au pas de charge..
Au milieu des rochers quelque chose bouge, un dankali blessé est toujours blessé.
Mais le roi ne voulut pas que Sharaz-de meure et avec elle ses histoires.
Tu me contraries toujours Hindalecio, et tu sais que cela ne me plait pas.