Citation de soltan
Lucius Annaeus Sénèque
Philosophe, précepteur de Néron
(4 av. J-C. - 65)
Être le précepteur de Néron, c'est vraiment la faute à pas de chance.
Pourtant, tout avait bien commencé pour Lucius Annaeus Seneca, dit Sénèque le Jeune, né à Cordoue d'un père rhéteur (Sénèque l'Ancien), éduqué à la meilleure école romaine, envoyé en Égypte pour soigner sa jeune santé, avant d'être nommé conseiller à la cour impériale. Et richissime avec ça : sa fortune, dont on lui fit violemment reproche, s'élevait à trois cents millions de sesterces. Cependant l'empereur Caligula le jalousa et Messaline l'accusa d'adultère.
Rentré plus tard en grâce, il devint l'instituteur de Néron, puis l'un de ses plus proches conseillers. Mais les intrigues courtisanes ne conviennent guère à un philosophe stoïcien...
Accusé de débauche et d'enrichissement suspect, instigateur indirect de l'assassinat d'Agrippine (la mère de Néron), participant involontairement à la conjuration de Pison, il fut finalement condamné... à se suicider. Ce qu'il fit, non sans difficultés : il s'ouvrit les veines, puis s'empoisonna, puis se plongea dans un bain chaud, puis parvint enfin à s'étouffer, après s'être enfermé dans une étuve.
A la bonne heure ! Lui qui professait que la mort est chose subalterne ne fut pas déçu.
Philosophe, précepteur de Néron
(4 av. J-C. - 65)
Être le précepteur de Néron, c'est vraiment la faute à pas de chance.
Pourtant, tout avait bien commencé pour Lucius Annaeus Seneca, dit Sénèque le Jeune, né à Cordoue d'un père rhéteur (Sénèque l'Ancien), éduqué à la meilleure école romaine, envoyé en Égypte pour soigner sa jeune santé, avant d'être nommé conseiller à la cour impériale. Et richissime avec ça : sa fortune, dont on lui fit violemment reproche, s'élevait à trois cents millions de sesterces. Cependant l'empereur Caligula le jalousa et Messaline l'accusa d'adultère.
Rentré plus tard en grâce, il devint l'instituteur de Néron, puis l'un de ses plus proches conseillers. Mais les intrigues courtisanes ne conviennent guère à un philosophe stoïcien...
Accusé de débauche et d'enrichissement suspect, instigateur indirect de l'assassinat d'Agrippine (la mère de Néron), participant involontairement à la conjuration de Pison, il fut finalement condamné... à se suicider. Ce qu'il fit, non sans difficultés : il s'ouvrit les veines, puis s'empoisonna, puis se plongea dans un bain chaud, puis parvint enfin à s'étouffer, après s'être enfermé dans une étuve.
A la bonne heure ! Lui qui professait que la mort est chose subalterne ne fut pas déçu.