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3.88/5 (sur 172 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1983
Biographie :

Auteure française de plusieurs séries fantastique-fantasy.


"Un monde d'elfes et d'hommes" série en 6 tomes
"Larmes de sang", série en 3 tomes
"L'aura d'Abalyne", série en 2 tomes

Facebook : https://www.facebook.com/pages/Sg-Horizons/1444534799096643?sk=info&tab=page_info

Site de l'auteur : http://www.sg-horizons.com/
Blog : http://sg-horizons.blogspot.fr/

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Je le réalisais à présent : je ne m’étais pas suffisamment battue pour faire en sorte de trouver le bonheur
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Nous ne formions qu’un seul peuple. Des milliers d’années durant, notre race prospéra. Nous assistâmes à la naissance, mais aussi à l’extinction de nombreuses espèces. Nos dirigeants, nos rois et reines surent gouverner avec sagesse.
Puis vint la période des troubles.
Notre race se scinda en quatre peuples, chacun étant lié à l’un des éléments de toute vie :
l’Air, le Feu, l’Eau et la Terre.
Un dirigeant fut choisi parmi chaque peuple. Les conflits s’apaisèrent, mais la déchirure demeura.
Cette période marqua la naissance des hommes. Notre peuple guida ces êtres si prometteurs, avides d’apprendre. Des enfants naquirent de l’union entre nos deux races. Ils devinrent des femmes et des hommes puissants en recevant les dons développés par notre espèce, qu’ils nommèrent magie.
Mais la race des hommes devint arrogante et avide de pouvoir. Ils commencèrent à se livrer bataille. Nous tentâmes de les tempérer, de les raisonner. Sans succès. Malheureusement, ils nous considéraient comme une menace à leur évolution, à leur appropriation de la terre.
La guerre entre nos races éclata.
Après de sanglantes batailles, nous étions devenus si peu, pour combattre, pour résister que le seul choix qu’il nous resta fut la fuite. Nous abandonnâmes nos cités, nos montagnes, nos océans et nos forêts. Nous fîmes le choix de nous exiler afin de survivre.
Les elfes firent le choix de quitter notre monde pour un autre.
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Mon cœur s’éclatait à faire des cabrioles dans ma poitrine. Je courais comme une dératée. Rien de moins. Il m’était difficile de respirer ou de simplement réfléchir. Pourtant, ce n’était pas faute d’essayer. Mes neurones s’étaient fait la belle, lâches qu’ils étaient. Cela me laissait désemparée et perdue à tenter vainement de retrouver mon chemin à travers ce dédale de couloirs. Plongés en partie dans la pénombre, ils se ressemblaient tous. S’ajoutait à cela la désagréable impression que ces corridors se refermaient sur moi. Ma petite tendance à la claustrophobie était de la partie. Passer plusieurs mois enfermée dans une pièce de 10 mètres sur 10 n’avait pas été sans conséquences. Je suais dans ce corset noir lequel, qui plus est, comprimait mes poumons. Le bon côté des choses était que je portais un caleçon long en cuir noir et des petites ballerines de la même couleur facilitant ma course. Me parvenait aux oreilles le martèlement de mes pas sur le sol pourtant recouvert d’une moquette rouge vieillotte. D’autres bruits se faisaient entendre. Des halètements, preuve que je n’étais pas juste en train de faire un mauvais rêve. Ils étaient bien là, derrière moi. Si proches. J’accélérai. Je n’aurais jamais pensé pouvoir courir aussi vite vu que mon passé de sportive se résumait à arpenter les allées d’un grand centre commercial.
L’hôtel dans lequel je me trouvais me paraissait absolument désert. Pourtant, il y a toujours du monde dans ce genre d’établissement, non ? J’aurais aimé crier, appeler à l’aide, mais je réservais tout mon souffle pour l’effort qu’il me fallait fournir. Un nouveau coup d’œil par-dessus mon épaule pour constater qu’ils étaient toujours là. Mon rythme cardiaque faisait du yoyo dès que j’avais le malheur de regarder le danger qui me guettait. C’était plus que nécessaire. Mes longs cheveux bruns étaient défaits et collaient à ma peau, surtout au niveau de ma nuque. Au bout du couloir, je bifurquai sur la droite. Encore un corridor. Mais bon Dieu, où étaient les ascenseurs ? La cage d’escalier ? Les gens, quoi ! À la recherche d’une quelconque réponse, mon regard balaya désespérément l’espace. Une porte était ouverte, là-bas. Un possible refuge.
Un claquement sec me fit sursauter, m’évitant de justesse d’être mordue au mollet droit. Un couinement se fit entendre. Impossible de me retourner pour voir ce qu’il se passait. Pas le temps, ni l’envie d’ailleurs. Dès que cela me fut possible, je m’engouffrai dans la pièce. Une chambre, semblait-il, si je me fiais au mobilier. Pas d’importance. Agissant dans l’urgence, je me retournai et plaquai les deux mains contre la porte qui se referma dans un fracas sonore, avec le vain espoir qu’elle résisterait à l’assaut.
Là encore, pas de chance. Le choc d’un poids lourd qui s’écrase de l’autre côté du battant me propulsa en arrière. Je tombai et percutai durement accompagné d’un joli cri à faire exploser les fenêtres. La moquette amortit quelque peu ma chute, mais le choc me coupa le souffle. Paniquée, je me redressai à demi pour observer ceux que j’avais tenté de fuir. Ma respiration se bloqua. Mon cœur fit un nouveau looping, moi qui n’avais jamais aimé les sports à sensation comme de monter dans un grand 8. (Oui. Ça compte.) Les loups étaient là bien plus nombreux et plus gros que lorsque je les avais aperçus avant de prendre mes jambes à mon cou.
« Là, je suis dans la mouise. »
Sur les coudes, je m’éloignais d’eux en reculant comme je le pouvais. Ces bêtes féroces s’avancèrent pourtant avec nonchalance vers moi, de quoi me provoquer un arrêt cardiaque. Je me demandai d’ailleurs si cela n’aurait pas été mieux. Cette lenteur avec laquelle ils se mouvaient les rendait d’autant plus inquiétants, comme s’ils savaient déjà ce qu’ils s’apprêtaient à me faire subir. Ils avaient gagné et ô joie ! J’avais le plus mauvais rôle dans cette scène : celui de la pauvre proie sur le point d’être achevée.
Des loups se trouvaient là, à quelques mètres de mes pieds que je ramenais brusquement vers moi, la peur au ventre que l’un d’eux y plante ses crocs et me tire vers eux afin de s’en donner à cœur joie. Ne voyaient-ils pas que je n’avais que la peau sur les os, même pas un peu de gras sur les cuisses ou les fesses. Là encore, mon séjour hospitalier et les trucs infâmes qu’ils osaient appeler nourriture avaient fait leurs œuvres. C’est vrai que tout était relatif dans la vie. Moi qui n’avais eu de cesse de me plaindre de mes petites rondeurs au point de me soumettre à moult régimes par le passé. Je ne quittais pas des yeux ces loups, j’en dénombrai sept. Sept mastodontes, leurs yeux luisants et leurs crocs énormes complétaient la panoplie. Je percutai le mur derrière moi. Il y a des soirs comme ça... où rien ne va.
« Suis fichue. »
Je devais avoir une tête de chouette terrorisée ayant reçu une décharge électrique. Des frissons de peur électrisaient tout mon être. Je tentai vainement de lire en eux pour savoir ce qu’ils me réservaient, anticiper leur réaction afin de pouvoir l’éviter. Rien, pas une seule pensée n’émanait de ces monstres. Après tout, ce n’étaient que des animaux. Quoique vu leur taille et surtout la façon qu’ils avaient de me regarder, j’en doutais. Ce ne pouvait tout de même pas être des loups-garous ! Si ? Pour la première fois, je regrettais amèrement de ne pouvoir faire appel à cette capacité, apparue quelques mois plus tôt. J’avais tant souhaité m’en débarrasser et pouf ! Voici qu’elle me faisait défaut au moment où elle m’aurait été le plus utile. Quand la malchance vous poursuivait, elle ne faisait pas les choses à moitié.
Quoique ! Les bêtes s’étaient arrêtées et m’observaient, et pas seulement comme un morceau de viande. Si vraiment c’était des loups-garous, ça voulait dire que c’était des gens et non des bêtes. Une lueur d’espoir me fut permise. Apparemment, leur chef, enfin celui du milieu et semblait-il le plus hargneux si on pouvait lire ce style d’expression sur une gueule de loup, se décida à agir en s’avançant seul. Il se ramassa sur lui-même et ma respiration se bloqua lorsque je réalisai qui s’apprêtait à bondir sur moi. Mon seul réflexe fut de fermer les yeux, sentant l’heure de ma mort arriver. Encore ! Cette fois-ci, ma vie ne défila pas dans ma tête. Aucune pensée philosophique ne me vint non plus. Je m’entendis juste murmurer un lamentable : « Pitié, ne me mangez pas ! »
« J’ai pas pu rétorquer un truc aussi con, surtout si ça doit être ma dernière réplique en ce bas monde, si ? »
Je n’en revenais pas. Comment une fille aussi banale que moi – enfin si on oubliait le fait que je pouvais lire dans les pensées – avait pu se retrouver dans une situation pareille ? À coup sûr, c’était digne de paraître dans un épisode de « Au-delà du réel ».
Soudain, une voix haletante et essoufflée s’éleva dans la pièce :
— Mais merde, les gars ! Vous savez pourtant que je déteste courir.
Choquée, je réussis néanmoins à ouvrir les yeux (je ne m’étais même pas aperçue que je les avais fermés) pour fixer Victoria, appuyée d’une main contre le chambranle de la porte pour retrouver un semblant de souffle. La pauvre fille n’avait vraiment pas réalisé la situation dans laquelle elle se trouvait à présent. Elle avait dû partir à ma recherche ou entendre mes hurlements. Ah non. Ils étaient restés dans ma tête. Je lui lançai un regard qui disait explicitement : « Casse-toi, pauvre folle. » Mais, non. À défaut d’un manque flagrant de jugeote de sa part, je déglutis avec difficultés pour être capable de lui crier :
— Ne reste pas là !
Tentative manquée vu que ce message d’alerte ressembla davantage à un couinement lamentable de souris.
— Allons bon ! répondit avec désinvolture mon amie qui s’avança en lissant d’une main sa chevelure brune méchée de rouge. À la niche messieurs, et plus vite que ça !
Les yeux écarquillés par l’angoisse, je fixai à nouveau le loup face à moi qui lui ne semblait pas, mais alors pas du tout en mode « obéissance ». Brusquement, une intense lumière m’aveugla. Je n’eus pas le temps de lever un bras pour me protéger de cette soudaine clarté que déjà elle avait cessé. Autant surprise qu’apeurée, je clignai plusieurs fois des yeux, n’arrivant pas à croire au tableau qui s’offrait à présent à moi. Car ce n’était plus des loups qui me faisaient face, mais des hommes... et sacrément nus.
Accroupis, certains se redressèrent. Ô chaleur !
« Des loups puis, abracadabra ! Des Hommes ? J’hallucine ! Et puis, comment se fait-il que Victoria ne semble pas si surprise que ça ? Elle savait ce qu’ils étaient avant même que ces loups reprennent apparence humaine ou il lui manque réellement une case, à celle-là ou bien à moi ? Suis perdue, là. »
Ceux que je fixais comme s’ils étaient des aliens ne semblaient nullement affectés de se retrouver dans le plus simple appareil. Quoique cela pouvait être compréhensible vu leur anatomie à faire pâlir d’envie n’importe quel mannequin de sous-vêtements. Peut-être était-ce une invasion extraterrestre dont l’arme ultime de ces représentants d’une autre planète serait un physique auquel on ne pouvait résister ? Enfin, la gent féminine. Okay, je divaguai complètement. En tout cas, ils pouvaient en effet ne pas être pudiques le moins du monde, montés comme ils l’étaient.
Je fus trop surprise par tout ce qui m’arrivait pour être capable de détourner les yeux. Et puis, après tout, je n’en avais pas la moindre envie. Mon regard se fixa sur les jambes nues de celui face à moi. Il m’aurait suffi de tendre la main pour pouvoir le toucher. Des hanches étroites, un pénis imposant même au repos, un abdomen musclé à souhait, des pectoraux saillants, puis un visage aux traits harmonieux et pourtant si durs. Je croisais ses prunelles ambrées aussi étranges de par leurs luminescences que cette couleur peu commune. Vous allez me dire, moi j’avais les yeux vairons. Un œil vert et l’autre, marron clair. Les siens n’offraient rien d’autre que de la condescendance mélangée à de la colère, visiblement contre moi. Sauf
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Sg Horizons
Je continuai à fixer l'homme qui m'avait agressée, surprise et choquée avant que la colère ne prenne le dessus.
— Evana ? m'appela Ysalis.
Je me retournai vers celle-ci, avec inquiétude.
— Ça va, soufflai-je.
— Appelez un guérisseur, vite !
— C'est... juste une égratignure.
Je chassai la main d'Ysalis et me relevai avant de m'avancer vers mon asseyant du jour, aggravant l'antipathie que j'éprouvais déjà pour lui. Je posai une main sur son bras et l'obligeai à se retourner.
— Vous ! Écoutez-moi bien, je vous interdis de me toucher ou la prochaine fois je vous coupe les couilles et vous les fais bouffer, ai-je employé les bons mots ? M'avez-vous comprise ? tonnai-je en n'étant qu'à quelques centimètres de lui.
Son expression choquée me confirma que le message était passé. Un vertige me prit et je dus me soutenir à quelque chose pour éviter de m'effondrer sur le sol. Je fermai les yeux et inspirai vivement.
— Je crois que vous m'avez défoncé le crâne, soufflai-je.
— Evana ! cria Ysalis.
Je l'entendis s'avancer rapidement vers moi. Je pris une nouvelle inspiration et relâchai les bras que j'avais saisis de l'homme pourtant responsable de mon état. Je me redressai et ouvris les yeux.
— Je pense que je vais m'allonger un peu, murmurai-je tentant de me diriger vers ma chambre.
Cela se révéla difficile tant le monde tanguait autour de moi. Je m'arrêtai et posai une main sur le dossier de la banquette.
— Ça va ! Je vais b...
Je ne pus finir ma phrase, qu'on me soulevait. Je fermai les yeux essayant de réduire les effets du vertige en m'accrochant à ce que je pouvais du torse de celui qui me portait ou devrais-je dire du colosse tant je fus heureuse quand on me reposa sur une surface plane.
— Aïe ! lâchai-je alors que deux mains me touchaient l'arrière du crâne.
— Une simple bosse.
J’ouvris les paupières.
— L'horreur ! Vous êtes deux comme vous à présent, bredouillai-je en tendant la main, essayant de toucher l'un des visages de celui qui m'avait prise pour un joueur de rugby.
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- Vous êtes ma prisonnière, et à ce titre vous recevrez le gîte et le couvert. Vous serez autorisée à vivre sous mon toit et...

- Et il faudra que je vous remercie, en plus.
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Que faire, que penser quand une folle nous a kidnappée, que vous avez failli mourir noyée dans un lac et
que vous vous trouvez à présent entre les mains de trois hommes à la mine patibulaire ? Surtout que vu
l'état dans lequel j'étais, ils pouvaient me faire tout ce qu'ils voulaient de moi. J'aurais été bien incapable
de ne serait-ce que crier, si tant est que d'autres fussent venus à mon secours.
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J'ai envie de crier, de le frapper alors qu'il tente de me tuer. je n'arrive pas à comprendre la raison. Jusqu'ici, il n'a eu de cesse de me sauver la vie depuis notre rencontre dans le métro et même avant. Son impassibilité, la froideur de ses traits ne fait qu'augmenter mon ressentiment à son encontre qui se transforme en fureur, mais déjà des points noirs obscurcissent ma vue, ma tête me donne l'impression d'être sur le point d'imploser et je brûle de l'intérieur à en hurler. je m'agite d'autant plus quand l'une de ses mains m'emprisonne la nuque, l'instant suivant ce sont ses lèvres qui se posent sur les miennes. Fronçant les sourcils, je fixe ses magnifiques prunelles si près des miennes et réalise ce qu'il veut faire. Alors, j'entrouvre la bouche et perçoit l'air qui y pénètre à mon grand soulagement. C'est avec des yeux arrondis de surprise que je le fixe, indifférente au monde qui m'entoure.
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- Une personne qui a un peu de jugeote est toujours plus dangereuse. D'autant plus si c'est une femme, se contenta-t-il de dire avant de croiser ses deux mains devant lui comme la veille.

Je pris cela malgré tout comme un compliment.
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– Attends ! Es-tu en train de m’expliquer que ma louve et ton loup devront… coucher ensemble, c’est ça que tu me dis ? demandai-je abasourdie.
– Les animaux ne couchent pas ensemble Elynn, mais c’est l’idée.
– Dans tes rêves ! Si ton loup est aussi grognon et mufle que toi, je t’assure que ma fifille ira voir ailleurs.
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– De l'autre côté de quoi ?
– Du brouillard, par-delà le lac qui isole Avalon du reste du monde.
– Autrement dit, elles ont abandonné leurs petits pour rester ici, résumais-je en fronçant les sourcils.
– Elles ont fait ce choix, oui, comme d'autres qui ont préféré quitter la communauté. Nous sommes libres,
ma dame.
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