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Citations de Shane Stevens (46)


Le soir il se gobergea jusqu'à l'épuisement et s'endormit devant une émission de télévision où il était question d'un double viol commis par une bande de voyous, d'un cadavre, gisant dans son sang, et filmé à grand renfort de plans serrés, d'un enfant balancé du quatrième étage par un de ses parents et d'une fusillade entre la police et un preneur d'otages - le tout en moins d'un quart d'heure. L'émission s'intitulait LE JOURNAL TELEVISE DU SOIR.
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La zone qu'il traversait jouxtait le quartier chaud de la ville, hérissé d'immeubles délabrés et de magasins minables. Des ivrognes étaient affalés devant les portes ou se chamaillaient pour des bouteilles de vinasse à moitié vides. Des drogués erraient sans but, se bousculant parfois les uns les autres sans comprendre. Des voitures remplies de jeunes gens passaient bruyamment. Tout, ici, puait la négligence qui avait régné pendant de trop longues années. Et derrière, dans les ruelles sombres, dans les chambres perdues et dans les lits peuplé de désespoir, la mort transpirait par tout les pores.
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Jamais de la vie,ce dingue ne devait terminer devant un juge.il était beaucoup trop dangereux. Pas seulement à cause de ses crimes,mais parce qu'il faisait vibrer la folie qui sommeillait en chacun de nous,il l'alimentait,il nourrissait le monstre qui gisait en chacun de nous depuis l'origine, celui que l'on avait étouffé des millions d’années durant mais qui n'attendait que d’être délivré.
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Carl Hansun s'inquiétait pour son fils. Il ne comprenait pas comment un être humain pouvait avouer qu'il avait assassiné des femmes. Qui voudrait les tuer ?
Sans les femmes, que restait-il ? Lui qui avait fait la guerre, il savait ce qu'une vie sans femmes faisait sur les hommes. Il devenaient des brutes, ils retournaient à l'état sauvage, transformés en bêtes. Sans ces femmes qui mettaient de la douceur et de la beauté dans la vie, à quoi bon vivre ?
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« Nous avons affaire […] à un psychopathe d’une intelligence phénoménale qui a les émotions d’un enfant terrorisé et l’instinct de survie d’un animal. » (p. 457)
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La plupart des gens, à un moment donné de leur vie, agissent violemment. Donner un coup de pied dans une porte est un acte violent. De même que jeter un verre ou casser de la vaisselle. Mai on ne devient pas des assassins pour autant
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Les fous, c'étaient les autres, les infirmiers, les médecins, et même les autres patients. Lui vivait dans la folie, il était cerné par elle, englobé par elle. Pour se sortir de là, il devait absolument devenir comme eux, devenir fou. Il avait déjà appris à imiter leurs gestes. Il fallait maintenant qu'il apprenne à parler comme eux.
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Soudain, brusquement, sans avertissement ni signe précurseur, elle qui avait été la vie, qui avait donné la vie, qui avait contenu la vie, fut sans vie.
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Quand il souriait, il suscitait davantage l'aversion que la sympathie. Il était d'une immense laideur.
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Soudain, brusquement, sans avertissement ni signe précurseur, elle qui avait été la vie, qui avait donné la vie, qui avait contenu la vie, fut sans vie.
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[...] il est mort pour rien, mais sa mort a permis à d'autres de vivre.
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Comme la plupart des individus gravement dérangés qui comprennent le monde en termes absolus, Bishop n' envisageait la vie que par ses extrêmes.Blanc ou noir, chaud ou froid, oui ou non, rester ou partir:c' était toujours soit l'un,soit l'autre.Tout pôle contraire comportait nécessairement une pointe, une extrémité.Aussi, en découvrant subitement, sans s'y attendre, que le centre de chaque pôle était perçu comme la norme, acceptable et sûre, et en apprenant, non par les erreurs de la vie, mais suite à un éclair soudain, que les gens se méfiaient des attitudes radicales, étaient gênées par elles et les jugeaient déséquilibrées, Bishop connut une véritable révolution intérieure qui ne fit qu'affiner sa ruse animale.
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C'était un robot humain, qui réagissait aux émotions des autres mais s'agissait jamais au gré des siennes.
En vérité, il n'eprouvait aucun sentiment, ne ressentait rien .
Rien, sinon cette haine, colossale, dont il accablait peu ou prou ma Terre entière.
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" Je le recommande sans réserve" Stephen King
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Les histoires que Sarah racontait à son fils se firent de plus en plus épouvantables et absurdes : des monstres partout, hideux, infatigables, sous la forme d'hommes qui massacraient des femmes, le tout agrémenté de détails sordide. Le carnage était sans fin, la souffrance, une chose normale et la mort, une délivrance.
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_Peut être que tu dors trop tu t'es déjà fait la réflexion?
_Je me la fais tous les jours
_Et?
_C'est justement ce qui me donne sommeil.
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Le travail du journaliste consistait à sortir les faits, à être cet observateur qui montrait la réalité, la vérité, au grand public. Il n’y avait ni morale, ni objectivité. Les acteurs ne pouvaient pas être objectifs parce qu’ils étaient impliqués et qu’ils avaient des intérêts à défendre. Seuls les observateurs situés à la périphérie du pouvoir étaient en mesure de rapporter la situation de manière objective, et donc de participer, à leur tour, au pouvoir.
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Hillside avait connu une forte expansion au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et le paisible hameau de quelques milliers d’âmes s’était transformé en une métropole de trente-cinq mille habitants, aussi respectueux des lois que magouilleurs. Avec cela vinrent l’industrie, le chômage, la délinquance et le crime. Là où naguère des champs fertiles bordaient la ville au sud et permettaient d’admirer un horizon lointain et dégagé, désormais des centaines de maisons prétentieuses et d’entrepôts sinistres plongeaient l’endroit dans une véritable hideur commerciale. Comme tant d’autres villes qui avaient récemment abandonné leurs traditions, Hillside connaissait de vives tensions entre anciens habitants et nouveaux venus, entre la partie nord et la partie sud, entre les riches et les laissés-pour-compte, enfin, comme partout, entre les jeunes et les vieux.
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Il écouta, d'abord imperceptibles, puis d'une clarté soudain terrible et sordide, les aboiements des démons qui anéantissaient des enfants, frappant, brûlant, fouettant les petits corps. Tous ces démons étaient des femmes en maillot de bain, dont les seins sphériques et les corps minces s'agitaient furieusement, épouventables tentatrices qui piégeaient les petits visages en lachant à travers leur gueule béante des hurlements atroces. Des sons hideux jaillissaient des vréches secrètes, et finallement les formes démoniaques pourrissaient comme des corps lépreux, laissant la place au seul cri du petit garçon.
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[...] on se fiait encore à la vieille jurisprudence McNaughton, [...] il fallait décider si l'accusé pouvait distinguer le bien du mal. S'il en était incapable, on le déclarait innocent pour cause de démence [pour cause de démence se traduit en anglais par "by reason of insanity", qui est le titre original du roman]. [p. 377]
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