AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Siri Hustvedt (675)


Siri Hustvedt
Ecrire de la fiction c'est comme rêver alors qu'on est éveillé.
Commenter  J’apprécie          630
Rien n'est répété exactement, même les mots, parce que quelque chose a changé dans celui qui parle et dans celui qui écoute, parce qu'une fois les mots dits et puis redits et redits encore, la répétition elle-même les altère.
Commenter  J’apprécie          590
Aujourd'hui je déballe tout
Je chante sur une comète
Je gueule dans les nuages
Je danse sur le soleil
Commenter  J’apprécie          520
Les gens amoureux paraissent souvent ridicules au regard d'autrui.
Commenter  J’apprécie          460
Siri Hustvedt
Écrire de la fiction, c'est comme se souvenir de ce qui n'a jamais eu lieu.
Commenter  J’apprécie          450
Nous pouvons choisir un rêve plutôt qu'un autre et, par ce choix, trouver quelque répit à la tristesse ordinaire. Après tout, nous ne pouvons, nul d'entre nous ne peut jamais demêler le nœud des fictions qui composent cette chose incertaine que nous appelons notre moi.
Commenter  J’apprécie          430
Mais c'était en ma mère elle-même que je me sentais à la maison. Il n'y a pas de vie sans un sol, sans un sentiment de l'espace qui n'est pas seulement extérieur mais intérieur aussi- les lieux mentaux. Pour moi, la folie avait constitué une suspension. quand Boris s'en fut de cette manière abrupte promener ailleurs son corps et sa voix, je me mis à flotter. Un jour, il laissa échapper son désir de pause, et ce fut tout. (...)
Après m'être reconstituée grâce à l'aide de "professionnels", je retournai vers un territoire plus ancien, plus fiable, vers le pays de M[aman] (p. 23)
Commenter  J’apprécie          420
Ce qui était autrefois l'avenir est maintenant le passé, mais le passé revient au présent à l'état de souvenir, il est ici et maintenant dans le temps de l'écriture.
Commenter  J’apprécie          380
Nous sommes tous des personnages comiques, de risibles bouffons qui allons trébuchant dans nos vies en créant de beaux désordres en chemin, mais si l'on se rapproche, le ridicule vire rapidement au sordide, au tragique ou à la simple tristesse
Commenter  J’apprécie          360
L'envie et la méchanceté accompagnent inévitablement la gloire, si mince cette gloire soit-elle.
Commenter  J’apprécie          360
Les lieux anciens raniment les intempéries de notre passé. Les vents paisibles, les clames douloureux et les fortes tempêtes des émotions oubliées nous reviennent lorsque nous retournons là où elles sont nées.

(p. 212)
Commenter  J’apprécie          340
"Pardonner est une chose, oublier en est une autre."
Commenter  J’apprécie          340
Comme j'ouvrais un tiroir d'un des classeurs, il m'est soudain venu à l'esprit que nous nous apprêtions à fouiller dans la mémoire d'un homme, à démanteler une vie entière...
Commenter  J’apprécie          334
Il n'est pas toujours facile de séparer un acteur de son rôle.
Commenter  J’apprécie          311
Le langage est souvent bien insuffisant, pensais-je, un filet d'idées reçues vide de réelle signification, mais, quand nous sommes habités par l'émotion, parler peut-être atrocement difficile.
Nous ne voulons pas laisser échapper les mots car ils appartiendront alors à d'autres, et c'est un risque que nous ne pouvons courir.
Commenter  J’apprécie          300
Je sais que ce qu'on dit est souvent moins important que le ton de la voix qui prononce les mots.
Il y a de la musique dans un dialogue, des harmonies et des dissonances mystérieuses qui vibrent dans le corps comme un diapason.
Commenter  J’apprécie          290
Dépouillés d'intimité et vus d'une distance considérable, nous sommes tous des personnages comiques, de risibles bouffons qui allons trébuchant dans nos vies en créant de beaux désordres en chemin, mais si l'on se rapproche, le ridicule vire rapidement au sordide, au tragique ou à la simple tristesse.
Commenter  J’apprécie          290
La vue est notre sens dominant. Nous nous déchiffrons mutuellement à l'aide de nos yeux, extension anatomique de notre cerveau. Quand nous regardons quelqu'un dans les yeux, c'est dans un cerveau que nous regardons.Un individu sans yeux est perturbant pour la simple raison que les yeux sont les portes de la personne.
Commenter  J’apprécie          280
L'écoute maternelle est d'une espèce particulière. La mère doit écouter, et elle doit ressentir de l'empathie, mais elle ne peut pas s'identifier pleinement avec l'enfant. Pour cela, un certain recul est de rigueur.......(page 128)
Commenter  J’apprécie          280
Le temps n'est pas extérieur à nous, il est intérieur. Seulement nous vivons avec le présent, le passé et le futur, et le présent est trop bref, de toute façon, pour être reconnu comme tel, il est conservé après coup, et alors soit il est codifié, soit il glisse dans l'amnésie. La conscience est le produit du recul.
Commenter  J’apprécie          270



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Siri Hustvedt Voir plus


{* *} .._..