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3.68/5 (sur 119 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mantes-La-Jolie , le 02/05/1978
Biographie :

Professeur de français langue étrangère (Alliance française), diplômée d’études d’arts approfondies, licenciée de philosophie, formée à la psychopédagogie et à la neuropsychiatrie (Paris-V), Sophie Herfort nous livre ici le résultat de près de vingt ans de travail autour de l’affaire « Jack l’Éventreur ». Une énigme dont elle a trouvé la clé.


Source : http://www.tallandier.com/
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Le Jocond - Sophie Herfort - Éditions Michel Lafon _HD LE JOCOND 1490. Léonard de Vinci, de passage à Milan pour honorer une commande de son mécène, rencontre Salaï, un garçonnet inculte et loqueteux. C'est le coup de foudre. le génie achète le gamin pour une poignée de florins, l'emmène chez lui et en fait sa muse...D'une plume flamboyante, Sophie Herfort retrace la passion scandaleuse du maitre pour le jeune garçon, au cœur d'une Florence en pleine effervescence créatrice. Qui était vraiment La Joconde ? Preuves à l'appui, elle démonte la thèse selon laquelle Mona Lisa Gherardini serait la Joconde, et nous fait découvrir la force des sentiments qui unissaient Vinci à son protégé. En ces temps où l'homosexualité est passible du bucher, Léonard non seulement ne quittera jamais Salaï, mais il l'immortalisera sous les trais d'une femme.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
À Whitechapel en particulier, l'air est irrespirable. Usines et ateliers rejettent jour et nuit des fumées toxiques, des enfants chétifs errent en quête de nourriture, des asiles de nuit, les Doss-House, recueillent des épaves rongées par la tuberculose et l'alcoolisme.
À Whitechapel où vivent, pense-t-on, près de quatre-vingt mille personnes, on dénombre deux cents asiles et soixante-deux maisons closes ! Scotland Yard, qui effectue des rondes régulières dans les bas-fonds, estime à plus de mille deux cents le nombre de femmes obligées de vendre leurs charmes pour survivre.
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À son arrivée à Scotland Yard, Warren [le préfet] avait entrepris de transférer les agents de l'est dans les quartiers de l'ouest et vice versa. Il ne s'y serait pas mieux pris s'il avait voulu, comme dit le Times, "que ses officiers ignorent tout de leur terrain".

L'exemple illustre parfaitement cette attitude bornée, consistant à vouloir calquer l'organisation de la police sur celle de l'armée. Warren en supporte pas l'insubordination de ses officiers. Il veut tout contrôler. Le problème est bien là. Depuis le Bloody Sunday, l'ancien militaire compte bien rester maître de la situation pour éviter que l'anarchie ne gagne.
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Le préfet de police Warren aurait dû accorder plus d'attention à un passage de la lettre du 17 septembre 1888 :
" [...] Vous et moi connaissons la vérité. Attrapez-moi si vous pouvez."
Sur un ton qui se veut familier, le tueur prend ici le risque de mettre le "patron" de Scotland Yard sur la bonne piste. Le policier et le tueur connaîtraient donc la vérité... La vérité sur l'élément qui a déclenché cette campagne sanglante : la terrible dispute du 28 août précédent et l'humiliation de Melville Macnaghten !
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Walter Sickert n'est pas Jack l'Éventreur ! La démonstration de Patricia Cornwell présente une faille majeure : l'enquête repose essentiellement sur une analyse de l'ADN mitochondrial recueilli sur les lettres écrites par Sickert et sur d'autres présumées de la main de l'Éventreur. Les deux concorderaient.

Or, selon les experts, la probabilité qu'un élément de n'importe quel échantillon d'ADN mitochondrial puisse coïncider avec un autre échantillon serait élevé et concernerait jusqu'à dix pour cent de la population.

Cornwell avait jusqu'à dix pour cent de chances que l'ADN de Sickert et de Jack soient identique, sans pour autant que les deux hommes ne fassent qu'une seule et même personne.

Considérant le nombre d'individus ayant manipulé les lettres de l'Éventreur, on imagine à quel point les résultats sont contestables et faussés.
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Au terme de vingt ans de recherches menées aux Archives de police londonienne, voici le résultat d’une enquête convaincante.
Je vous présente l’histoire d’un homme hors de soupçon et si malin qu’on eût jamais douté qu’il fut si redoutable si on ne l’eut connu de façon plus obscure…

Robert Hossein (extrait de la préface)
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L'image d’Épinal de l’Éventreur, souvent dépeint en cape noire, chapeau haut de forme, portant cane et sac Gladstone verni, semble désormais relever du folklore. Il est vrai qu'à côté du mythe "Jack", la plupart des tueurs en série sont d'une "banalité" affligeante.

Jeffrey Dahmer - le "cannibal du Milwaukee" - avait l'air d'un jeune premier, Ed Kemper - "l'ogre de Santa Cruz" - ressemblait à un bûcheron et Landru à un clerc de notaire.
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Je devins inspecteur six mois après que le célèbre Jack l’Éventreur se soit suicidé et en aucun cas je n’eus de lien avec cet individu fascinant. Je possédais la preuve de son identité mais, j’ai brûlé les papiers.
Melville Macnaghten,
Days of my years, 1912


Au terme de vingt ans de recherches menées aux Archives de police londonienne, voici le résultat d’une enquête convaincante.
Je vous présente l’histoire d’un homme hors de soupçon et si malin qu’on eût jamais douté qu’il fut si redoutable si on ne l’eut connu de façon plus obscure…

Robert Hossein (extrait de la préface)
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L'abdomen avait été totalement ouvert : les intestins, tranchés de leurs attaches mésentériques, furent extraits de la cavité abdominale pour être placés sur l'épaule droite de la victime. L'utérus et ses appendices, la partie supérieure du vagin ainsi que les deux tiers supérieurs de la vessie ont été intégralement retirés. Ces organes ne se trouvaient pas sur les lieux. Les incisions étaient précises, évitant le rectum, tout en coupant le vagin de manière suffisamment basse pour éviter d'endommager l'utérus.
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Demandez-lui d'accomplir une réalisation basique et il perd ses moyens. Cet homme-là ne répond qu'aux défis impossible à tenir, et c'est en cela qu'il entre dans l’histoire car, pour lui, est infaisable ce qui relève de la facilité ! [...]

Léonard perd ses moyens devant l'évidence, alors il crypte, élabore. La simplicité des choses le rebute. Nulle place à l'erreur et c'est peut-être là qu'est son enfer. Car Léonard ne se pardonne rien, aucune faute, aucun faux pas. Et cette maudite tyrannie de la perfection le mine, aussi sûrement que le font ses protégés.
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Sans son obsession de la perfection, il ne lui viendrait jamais à l'idée de rechercher plusieurs éléments pour n'en former qu'un. Un qui soit parfait ! [...] Le plus difficile étant de respecter une harmonie d'ensemble là où le peintre ou le sculpteur lambda se contenteraient de reproduire un sujet déjà harmonieux, le mérite du résultat revenant alors au modèle, non à l'exécutant. Léonard a vite compris [...] que le but de l'art n'est pas d'imiter la nature mais de la réinventer. L'artiste doit être le créateur d'une harmonie nouvelle !
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