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3.87/5 (sur 15 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) : 1967
Biographie :

Stefan Koldehoff a étudié l'histoire de l'art, l'allemand et les sciences politiques. Parallèlement, il a travaillé comme stagiaire journaliste pour le FAZ, la radio et la télévision régionales allemandes. De 1998 à 2001, il est rédacteur, puis rédacteur en chef du magazine "Art" à Hambourg. En 2001, il devient chroniqueur à la radio.
Stefan Koldehoff expert du marché de l'art. Il a publié de nombreux ouvrages pratiques sur ses sujets de prédilection que sont le marché d'art, la contrefaçon d'art et l'histoire de l'art, autant d'ouvrages pratiques et d'essais d'investigation. Il est d'ailleurs reconnu pour ses publications et son activité comme journaliste culturel radiophonique en Allemagne.
En 2008, il reçoit du conseil culturel allemand, le prix Puk, qui récompense des journalistes. Puis en 2012, année de la publication de L'Affaire Beltracchi, co-écrit avec son alter ego Tobias Tim, ils obtiennent le Otto-Brenner du journalisme critique et le prix Annette-Giacometti.
Stefan Koldehoff est marié et vit à Cologne.

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Source : http://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=auteur&id=3332
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Bibliographie de Stefan Koldehoff   (1)Voir plus

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Il serait naïf de croire que le monde de l’art, du moins ses hautes sphères, réagit comme un sismographe aux changements politiques ou sociaux. Quand on est en mesure de s’offrir un Rothko pour 60 millions ou un Pollock pour 80 millions de dollars, on ne se préoccupe pas trop des révolutions en Afrique du Nord, de la faillite de la Grèce ou de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
...
Tout galeriste de renom, que ce soit à New York, à Londres ou à Paris, connaît au moins une dizaine de personnes à qui il peut proposer une œuvre d’art à 50 millions de dollars.
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Les gens à qui il a affaire, les commissaires-priseurs, les collectionneurs privés, les directeurs de musée et les galeristes, considèrent qu’ils font partie d’une élite sociale et sont habitués à ce que même les policiers se plient à leur volonté et acceptent le fait que le marché de l’art se caractérise par sa discrétion. Il peut arriver que certains commissaires-priseurs, lorsque quelque chose ne leur convient pas, jouent de leurs relations pour influer sur des dirigeants, des hommes politiques ou des rédacteurs en chef de journaux.
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Combien de faux y a-t-il sur le marché ? René Allonge** ne veut pas trop s’avancer. Mais selon Ernst Schöller, un de ses confrères de Stuttgart, 30 % des œuvres d’art sur le marché sont des copies.

** criminologue allemand, enquêteur principal à la police criminelle de l'État de Berlin, LKA, connu internationalement pour ses actions dans la lutte contre la criminalité artistique.
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